Question : comment ce retournement de situation a-t-il été possible alors que Georges Colson, qui est par ailleurs, président du Snav, ne possède que 40,2% des parts de FRAM contre 46% pour sa demi-sœur et ses proches ?
Marie-Christine Chaubet Polderman accuse : c’est un coup d’état réussi avec le soutien d’Air France. Mais on peut s’interroger : que vient donc faire Air France-KLM là dedans ?
Et bien tout simplement, la compagnie tricolore détient 8,6% du capital du voyagiste toulousain. Elle est donc en position d’arbitre et, selon son parti pris, elle peut faire basculer la majorité du côté du frère ou de la sœur.
D’accord, mais pourquoi le transporteur a-t-il choisi le camp Colson plutôt que celui de Chaubet-Polderman ?
Voilà une question intéressante ! Je vous remercie de me l’avoir posée. Et qui à la lumière des éléments en notre possession, n’a pas de réponse. En tout cas pas pour l’instant.
Que va devenir Voyages FRAM et ses 4000 salariés ?
La PDG de FRAM ne se l’explique pas davantage. Et ce d’autant plus que d’un point de vue strictement opérationnel c’est elle qui pilote l’entreprise. Et plutôt bien, si l’on en croît les résultats du dernier exercice, Voyages FRAM ayant stoppé l’hémorragie de pertes qui depuis 3 ans vidait lentement mais sûrement l’entreprise.
Alors quid de l’aliance entre Georges Colson et Air France-KLM et de leurs engagements réciproques ? Cela aurait-il un rapport avec le lancement de la compagnie charter du Groupe Transavia.com et de futures collaborations entre les deux sociétés ?
Marie-Christine Chaubet Polderman accuse : c’est un coup d’état réussi avec le soutien d’Air France. Mais on peut s’interroger : que vient donc faire Air France-KLM là dedans ?
Et bien tout simplement, la compagnie tricolore détient 8,6% du capital du voyagiste toulousain. Elle est donc en position d’arbitre et, selon son parti pris, elle peut faire basculer la majorité du côté du frère ou de la sœur.
D’accord, mais pourquoi le transporteur a-t-il choisi le camp Colson plutôt que celui de Chaubet-Polderman ?
Voilà une question intéressante ! Je vous remercie de me l’avoir posée. Et qui à la lumière des éléments en notre possession, n’a pas de réponse. En tout cas pas pour l’instant.
Que va devenir Voyages FRAM et ses 4000 salariés ?
La PDG de FRAM ne se l’explique pas davantage. Et ce d’autant plus que d’un point de vue strictement opérationnel c’est elle qui pilote l’entreprise. Et plutôt bien, si l’on en croît les résultats du dernier exercice, Voyages FRAM ayant stoppé l’hémorragie de pertes qui depuis 3 ans vidait lentement mais sûrement l’entreprise.
Alors quid de l’aliance entre Georges Colson et Air France-KLM et de leurs engagements réciproques ? Cela aurait-il un rapport avec le lancement de la compagnie charter du Groupe Transavia.com et de futures collaborations entre les deux sociétés ?
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Une chose est sûre : dans l’univers impitoyable du business, ce genre de service requiert immanquablement un renvoi d’ascenseur… Nous le verrons peut-être plus tard.
Mais, pour l’instant, interrogeons-nous sur le fait de savoir ce que va devenir Voyages FRAM et ses 4000 salariés, inquiets, à juste titre sur le devenir de l’entreprise ?
Compte tenu des relations entretenues entre frère et soeur au cours des 3 dernières années, on voit mal comment un tel attelage pourrait tirer le carosse dans la même direction. Et à moins d’une réconciliation spectaculaire, que l’on a du mal à imaginer compte tenu des rancoeurs accumulées, les actionnaires pourraient être rapidement contraints de choisir entre le PDG actuel et une nouvelle direction qui leur sera soufflée par la nouvelle majorité.
Quelle indépendance pour le président du Snav ?
Et pourquoi pas un PDG qui aurait la bénédiction d’Air France ? Après tout, le Président du Snav leur doit désormais une fière chandelle, non ?
Désormais Georges Colson, élu au titre du collège TO a donc cloué le bec à ceux qui le voyaient déjà démissionnaire, si FRAM quittait le SNAV. Mais des causes différentes pouvant produire les mêmes effets, sa nouvelle situation est-elle plus enviable qu’auparavant ?
Autrement dit, son indépendance vis-à-vis d’Air France en tant que président du Syndicat, n’est-elle pas sérieusement compromise si, demain, un conflit d’intérêts venait à éclater entre les deux instances ?
Nous en saurons certainement davantage le 7 décembre prochain, date de l’assemblée générale de FRAM. C’est probablement ce jour là que les actionnaires seront amenés à trancher entre Georges Colson et Marie-Christine Chaubet Polderman.
Mais, pour l’instant, interrogeons-nous sur le fait de savoir ce que va devenir Voyages FRAM et ses 4000 salariés, inquiets, à juste titre sur le devenir de l’entreprise ?
Compte tenu des relations entretenues entre frère et soeur au cours des 3 dernières années, on voit mal comment un tel attelage pourrait tirer le carosse dans la même direction. Et à moins d’une réconciliation spectaculaire, que l’on a du mal à imaginer compte tenu des rancoeurs accumulées, les actionnaires pourraient être rapidement contraints de choisir entre le PDG actuel et une nouvelle direction qui leur sera soufflée par la nouvelle majorité.
Quelle indépendance pour le président du Snav ?
Et pourquoi pas un PDG qui aurait la bénédiction d’Air France ? Après tout, le Président du Snav leur doit désormais une fière chandelle, non ?
Désormais Georges Colson, élu au titre du collège TO a donc cloué le bec à ceux qui le voyaient déjà démissionnaire, si FRAM quittait le SNAV. Mais des causes différentes pouvant produire les mêmes effets, sa nouvelle situation est-elle plus enviable qu’auparavant ?
Autrement dit, son indépendance vis-à-vis d’Air France en tant que président du Syndicat, n’est-elle pas sérieusement compromise si, demain, un conflit d’intérêts venait à éclater entre les deux instances ?
Nous en saurons certainement davantage le 7 décembre prochain, date de l’assemblée générale de FRAM. C’est probablement ce jour là que les actionnaires seront amenés à trancher entre Georges Colson et Marie-Christine Chaubet Polderman.