Les agences de voyages n'ont pas vu les remboursements des billets réglés et non volés suite à la faillite de Syphax ©Paweł Cieplak
Le mécontentement commence à monter du côté des agences de voyages.
Elles attendent en effet le remboursement des billets réglés et non volés de Syphax Airlines qui avait cessé ses opérations le 30 juillet 2015.
Les Entreprises du Voyage (SNAV) avait intenté le 12 août 2015 une procédure en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris à l’encontre de Syphax et du BSP Iata.
Le syndicat avait alors obtenu le séquestre des sommes des billets réglés et non volés du mois de juillet entre les mains du BSP. Les procédures de demandes de remboursements ont été mises en place fin octobre via BSPlink, et les agences avaient jusqu'au 30 novembre 2015 pour y répondre.
Mais aujourd'hui elles commencent à trouver le temps long. Elles n'ont toujours rien vu venir. "Nous n'avons pas d'interlocuteur, il ne se passe rien et je ne sais pas ce que fait le SNAV sur le sujet, nous confiait cet agent de voyages Selectour Afat du Val-d'Oise. A quoi sert un référé s'il ne se passe rien ?
Plusieurs agences du réseau à l'hippocampe, mais pas seulement, sont concernées.
Cette autre patronne d'agence, située dans les Yvelines, a tenté de relancer le BSP par email le 20 avril 2016. Un courrier resté sans réponse à ce jour. "Au delà de l'argent, dans mon cas 1 400 €, cette histoire nous complique la relation client. Le discours qui veut que les clients soient davantage protégés en agence est légèrement écorné", souligne t-elle.
Elles attendent en effet le remboursement des billets réglés et non volés de Syphax Airlines qui avait cessé ses opérations le 30 juillet 2015.
Les Entreprises du Voyage (SNAV) avait intenté le 12 août 2015 une procédure en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris à l’encontre de Syphax et du BSP Iata.
Le syndicat avait alors obtenu le séquestre des sommes des billets réglés et non volés du mois de juillet entre les mains du BSP. Les procédures de demandes de remboursements ont été mises en place fin octobre via BSPlink, et les agences avaient jusqu'au 30 novembre 2015 pour y répondre.
Mais aujourd'hui elles commencent à trouver le temps long. Elles n'ont toujours rien vu venir. "Nous n'avons pas d'interlocuteur, il ne se passe rien et je ne sais pas ce que fait le SNAV sur le sujet, nous confiait cet agent de voyages Selectour Afat du Val-d'Oise. A quoi sert un référé s'il ne se passe rien ?
Plusieurs agences du réseau à l'hippocampe, mais pas seulement, sont concernées.
Cette autre patronne d'agence, située dans les Yvelines, a tenté de relancer le BSP par email le 20 avril 2016. Un courrier resté sans réponse à ce jour. "Au delà de l'argent, dans mon cas 1 400 €, cette histoire nous complique la relation client. Le discours qui veut que les clients soient davantage protégés en agence est légèrement écorné", souligne t-elle.
Le SNAV a pris contact avec la Tunisie
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Pour avoir plus de poids, elle a demandé au siège de Selectour Afat de recenser l'ensemble des agences concernées.
Ce qui agace encore davantage les distributeurs, ce sont ces cas de clients directs à la compagnie, ou passés par Internet, qui auraient réussi à obtenir un remboursement.
Des rumeurs dont a eu vent Jean-Marc Rozé, le secrétaire général des Entreprises du Voyage (SNAV). "Oui j'ai entendu cela, mais je n'ai pas eu connaissance de cas formel".
C'est lui qui suit le dossier au sein du syndicat : "Nous avons intenté et gagné la procédure en référé, désormais ce n'est plus entre nos mains."
En effet d'après la procédure IATA, les ayant droits ou représentants de la compagnie qui sont en Tunisie doivent valider billet par billet la liste soumise par le BSP.
Et le blocage viendrait de là, selon Jean-Marc Rozé : "Nous sommes intervenus auprès du président tunisien des agences de voyages qui nous a donné le contact du président de la DGAC tunisienne en février dernier. Et nous attendons encore une réponse."
Dans le cas de Malev, compagnie hongroise qui avait fait faillite en 2012, et pour laquelle le SNAV avait également intenté un référé, le remboursement avait pris 1 an et demi, rappelle Jean-Marc Rozé.
"Il faudra que les agences s'arment de patience. Syphax doit de l'argent partout et à tout le monde. Cette compagnie n'a pas l'air réglo sur tous les plans... " (Lire : Syphax Airlines : "C’est le plus gros scandale financier depuis Ben Ali !")
Ce qui agace encore davantage les distributeurs, ce sont ces cas de clients directs à la compagnie, ou passés par Internet, qui auraient réussi à obtenir un remboursement.
Des rumeurs dont a eu vent Jean-Marc Rozé, le secrétaire général des Entreprises du Voyage (SNAV). "Oui j'ai entendu cela, mais je n'ai pas eu connaissance de cas formel".
C'est lui qui suit le dossier au sein du syndicat : "Nous avons intenté et gagné la procédure en référé, désormais ce n'est plus entre nos mains."
En effet d'après la procédure IATA, les ayant droits ou représentants de la compagnie qui sont en Tunisie doivent valider billet par billet la liste soumise par le BSP.
Et le blocage viendrait de là, selon Jean-Marc Rozé : "Nous sommes intervenus auprès du président tunisien des agences de voyages qui nous a donné le contact du président de la DGAC tunisienne en février dernier. Et nous attendons encore une réponse."
Dans le cas de Malev, compagnie hongroise qui avait fait faillite en 2012, et pour laquelle le SNAV avait également intenté un référé, le remboursement avait pris 1 an et demi, rappelle Jean-Marc Rozé.
"Il faudra que les agences s'arment de patience. Syphax doit de l'argent partout et à tout le monde. Cette compagnie n'a pas l'air réglo sur tous les plans... " (Lire : Syphax Airlines : "C’est le plus gros scandale financier depuis Ben Ali !")
Quelle sera la position de IATA sans retour de la Tunisie ?
"Nous avions eu le même cas pour Afriqiyah Airways, une compagnie libyenne. IATA a fini par avoir une main levée pour rembourser une partie des fonds", avance en guise de réponse le secrétaire général du SNAV.
L'association du transport aérien prendra -t-elle la même décision ? A l'heure où nous écrivons ses lignes nous n'avons pas réussi à les joindre...
"Nous avions eu le même cas pour Afriqiyah Airways, une compagnie libyenne. IATA a fini par avoir une main levée pour rembourser une partie des fonds", avance en guise de réponse le secrétaire général du SNAV.
L'association du transport aérien prendra -t-elle la même décision ? A l'heure où nous écrivons ses lignes nous n'avons pas réussi à les joindre...