Au dernier jour de la feria, le maire UMP de la cité aux arènes ne décolère pas contre cette mesure gouvernementale décidée au lendemain de la canicule de l'été 2003.
"Amputer un jour férié comme la Pentecôte, pour toutes les villes touristiques, c'était la plus grosse erreur qui pouvait être faite. Elle a été faite et c'est lamentable", assène Jean-Paul Fournier, qui "demande au gouvernement de revoir au plus vite sa copie... en tenant compte des élus locaux, en contact avec la France d'en bas".
L'édile, qui a échangé la Pentecôte contre Pâques dans ses services, regrette d'avance que cet épisode puisse pousser "certains électeurs à opter pour un vote d'humeur" lors du prochain référendum sur la Constitution européenne.
Les corridas de lundi matin annulées en raison de la pluie
Pour la ville, le pré-bilan est sans ambiguïté. "Sur l'ensemble de cette 53ème feria, nous comptons 15.000 spectateurs en moins que les autres années, soit 10% des places, et c'est incontestablement dû au lundi travaillé", annonce Simon Casas, le directeur des arènes. Coup du sort : les corridas de la matinée de lundi ont en outre dû être annulées en raison de la pluie.
40% des aficionados viennent de toute la France, de la Bretagne à la région parisienne en passant par l'Alsace et certains n'auront pas forcément fait le déplacement pour un week-end raccourci, et ce malgré les toreros vedettes - l'Espagnol El Juli et le Colombien Cesar Ricon - réservés stratégiquement pour l'affiche de clôture, qui se jouait à guichets fermés.
Les arènes devaient devenir "militantes" pour cette dernière corrida, la municipalité ayant distribué 8.000 chapeaux "Nîmes lundi feria" pour que les gens marquent leur attachement au lundi férié.
Dans le centre-ville, où bat le coeur de la fête au rythme des fanfares déambulatoires et des bodegas gorgées de monde, la désaffection de ce lundi se fait peu sentir, les hôtels affichent complets.
Chute de 30% de remplissage pour les hôtels de la périphérie
En revanche, les établissements de la périphérie, qui représentent la moitié de la capacité de nuitées de la ville, ont connu une chute de 30% de leur taux de remplissage pour la nuit dimanche à lundi.
"Sans compter les répercussions sur les hôtels de la région dans un périmètre de 30 km, qui bénéficient normalement de l'affluence de la Pentecôte, le week-end qui lance la saison estivale", regrette Vincent Granier, directeur général de l'Office du tourisme.
Même si la fréquentation du cru 2005 n'atteindra pas les 700.000 ou 800.000 personnes habituelles, Nîmes aura gagné dans cette cacophonie généralisée une "médiatisation telle qu'elle n'a jamais connue, maintenant plus un seul Français n'ignore que la feria se tient à la Pentecôte!", se console M. Garnier.
"Amputer un jour férié comme la Pentecôte, pour toutes les villes touristiques, c'était la plus grosse erreur qui pouvait être faite. Elle a été faite et c'est lamentable", assène Jean-Paul Fournier, qui "demande au gouvernement de revoir au plus vite sa copie... en tenant compte des élus locaux, en contact avec la France d'en bas".
L'édile, qui a échangé la Pentecôte contre Pâques dans ses services, regrette d'avance que cet épisode puisse pousser "certains électeurs à opter pour un vote d'humeur" lors du prochain référendum sur la Constitution européenne.
Les corridas de lundi matin annulées en raison de la pluie
Pour la ville, le pré-bilan est sans ambiguïté. "Sur l'ensemble de cette 53ème feria, nous comptons 15.000 spectateurs en moins que les autres années, soit 10% des places, et c'est incontestablement dû au lundi travaillé", annonce Simon Casas, le directeur des arènes. Coup du sort : les corridas de la matinée de lundi ont en outre dû être annulées en raison de la pluie.
40% des aficionados viennent de toute la France, de la Bretagne à la région parisienne en passant par l'Alsace et certains n'auront pas forcément fait le déplacement pour un week-end raccourci, et ce malgré les toreros vedettes - l'Espagnol El Juli et le Colombien Cesar Ricon - réservés stratégiquement pour l'affiche de clôture, qui se jouait à guichets fermés.
Les arènes devaient devenir "militantes" pour cette dernière corrida, la municipalité ayant distribué 8.000 chapeaux "Nîmes lundi feria" pour que les gens marquent leur attachement au lundi férié.
Dans le centre-ville, où bat le coeur de la fête au rythme des fanfares déambulatoires et des bodegas gorgées de monde, la désaffection de ce lundi se fait peu sentir, les hôtels affichent complets.
Chute de 30% de remplissage pour les hôtels de la périphérie
En revanche, les établissements de la périphérie, qui représentent la moitié de la capacité de nuitées de la ville, ont connu une chute de 30% de leur taux de remplissage pour la nuit dimanche à lundi.
"Sans compter les répercussions sur les hôtels de la région dans un périmètre de 30 km, qui bénéficient normalement de l'affluence de la Pentecôte, le week-end qui lance la saison estivale", regrette Vincent Granier, directeur général de l'Office du tourisme.
Même si la fréquentation du cru 2005 n'atteindra pas les 700.000 ou 800.000 personnes habituelles, Nîmes aura gagné dans cette cacophonie généralisée une "médiatisation telle qu'elle n'a jamais connue, maintenant plus un seul Français n'ignore que la feria se tient à la Pentecôte!", se console M. Garnier.