Aux USA on a instauré un système qui fait intervenir des avions militaires et des photos envoyées par satellite pour estimer le risque encouru par les avions civils.
Madère, les Canaries, huit aéroports marocains dont Casablanca et Agadir ont été fermés dans la journée d’hier.
Fermés pour cause de nuages de cendres volcaniques, créant les embarras que l’on peut imaginer pour les passagers concernés.
Et pourtant, au sein de l’Europe, certains doutent du bien fondé des processus mis en place pour mesurer l’importance de la concentration de cendres qui décide de l’ouverture ou de la fermeture du ciel.
L’association des compagnies aériennes européennes, l’AEA, par exemple, souhaite que l’Europe mette en place des procédures calquées sur celles des États-Unis.
D’après l’association, les estimations européennes sont basées sur des mesures de densité des cendres trop floues.
Fermés pour cause de nuages de cendres volcaniques, créant les embarras que l’on peut imaginer pour les passagers concernés.
Et pourtant, au sein de l’Europe, certains doutent du bien fondé des processus mis en place pour mesurer l’importance de la concentration de cendres qui décide de l’ouverture ou de la fermeture du ciel.
L’association des compagnies aériennes européennes, l’AEA, par exemple, souhaite que l’Europe mette en place des procédures calquées sur celles des États-Unis.
D’après l’association, les estimations européennes sont basées sur des mesures de densité des cendres trop floues.
Détour moindre pour éviter les zones dangereuses
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Alors qu’aux Etats-Unis, les autorités qui ont eu à faire face à plusieurs éruptions volcaniques ces dernières années ont installé un système qui fait intervenir des avions militaires et des photos envoyées par satellite pour estimer le risque encouru par les avions civils.
Et l’AEA de citer en exemple la France qui, le week-end dernier a laissé ouvert son espace aérien alors qu’Eurocontrol aurait souhaiter le fermer, sans qu’il y ait eu d’incidents notables sur les avions.
Pour l’instant, Eurocontrol insiste sur le fait que sa procédure qui fait intervenir l’organisme britannique VAAC, Volcanic ash advisory center, est la bonne méthode.
Mais il a néanmoins été décidé hier en Grande-Bretagne et en Irlande, de supprimer la zone tampon de 60 miles nautiques autour des nuages de cendres, zone dans laquelle les avions avaient jusqu’à présent l’interdiction de voler.
Cette décision devrait permettre aux vols transatlantiques d’avoir à faire un détour moindre pour éviter les zones dangereuses.
Pour autant, le volcan islandais a décidé de continuer à cracher ses entrailles. Ce qui entraîne déjà un manque à gagner, pour les cinq jours de fermeture de la mi-avril, de 30 millions d’euros pour les opérateurs français et de 250 à 300 millions pour les opérateurs européens.
Easyjet qui a annoncé ses résultats trimestriels hier a décidé de retrancher 75 millions de livres Sterling sur son objectif de bénéfice annuel et pour TUI Travel qui révélait également ses résultats semestriels hier, le manque à gagner du nuage islandais est estimé d’ores et déjà à 90 millions de livres.
Et l’AEA de citer en exemple la France qui, le week-end dernier a laissé ouvert son espace aérien alors qu’Eurocontrol aurait souhaiter le fermer, sans qu’il y ait eu d’incidents notables sur les avions.
Pour l’instant, Eurocontrol insiste sur le fait que sa procédure qui fait intervenir l’organisme britannique VAAC, Volcanic ash advisory center, est la bonne méthode.
Mais il a néanmoins été décidé hier en Grande-Bretagne et en Irlande, de supprimer la zone tampon de 60 miles nautiques autour des nuages de cendres, zone dans laquelle les avions avaient jusqu’à présent l’interdiction de voler.
Cette décision devrait permettre aux vols transatlantiques d’avoir à faire un détour moindre pour éviter les zones dangereuses.
Pour autant, le volcan islandais a décidé de continuer à cracher ses entrailles. Ce qui entraîne déjà un manque à gagner, pour les cinq jours de fermeture de la mi-avril, de 30 millions d’euros pour les opérateurs français et de 250 à 300 millions pour les opérateurs européens.
Easyjet qui a annoncé ses résultats trimestriels hier a décidé de retrancher 75 millions de livres Sterling sur son objectif de bénéfice annuel et pour TUI Travel qui révélait également ses résultats semestriels hier, le manque à gagner du nuage islandais est estimé d’ores et déjà à 90 millions de livres.
Les TO épargnés par le nuage
Les cendres islandaises qui ont fermé hier une partie du ciel marocain et du ciel espagnol n’auront que peu d’impact sur les clients des TO français.
Le mardi est en effet un jour light pour les vols charter. Chez Fram par exemple, le prochain vol pour Agadir a lieu jeudi puis le programme de vols s’intensifie vers la fin de la semaine.
"Sur le Maroc c'est moins problématique. Au pire on peut faire atterrir les avions à Marrakech et effectuer le transfert en bus jusqu'à Agadir", estime-t-on chez le TO.
Pour l'instant, seuls quelques cas isolés de clients qui auraient pris des formules à la carte avec vols réguliers via Casablanca pourraient être impactés.
De son côté, Marmara a des vols quotidiens sur le Maroc mais sur Marrakech, dont l’aéroport est resté ouvert hier, mardi.
Évidemment, si les aéroports du sud de l'Europe étaient encore fermés en fin de semaine, alors les TO auraient du fil à retordre pour assurer leurs programmes.
Le mardi est en effet un jour light pour les vols charter. Chez Fram par exemple, le prochain vol pour Agadir a lieu jeudi puis le programme de vols s’intensifie vers la fin de la semaine.
"Sur le Maroc c'est moins problématique. Au pire on peut faire atterrir les avions à Marrakech et effectuer le transfert en bus jusqu'à Agadir", estime-t-on chez le TO.
Pour l'instant, seuls quelques cas isolés de clients qui auraient pris des formules à la carte avec vols réguliers via Casablanca pourraient être impactés.
De son côté, Marmara a des vols quotidiens sur le Maroc mais sur Marrakech, dont l’aéroport est resté ouvert hier, mardi.
Évidemment, si les aéroports du sud de l'Europe étaient encore fermés en fin de semaine, alors les TO auraient du fil à retordre pour assurer leurs programmes.