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Ferries : Seafrance a le vent en poupe

Une commande de ferry en projet


Le char-ferry aux couleurs de Seafrance peut rejoindre fièrement la caravane du Tour de France qui commence sa boucle à Londres à la fin de la semaine : la compagnie de ferries, filiale de la SNCF, se porte bien.


Rédigé par Geneviève Bieganowski le Mercredi 4 Juillet 2007

Ferries : Seafrance a le vent en poupe
Après une année « traumatisante » en 2005, marquée par un incident de passerelle au port de Calais pour lequel la compagnie réclame 13 millions d’euros de dommages et intérêts, tout est rentré dans l’ordre en 2006.

Seafrance annonce donc un résultat net de 7,9 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 226 millions d’euros. Ce chiffre est en progression de 18% sur 2005 et de 9% sur 2004. Parallèlement un plan de réduction de coûts de l’ordre de 3 millions d’euros a été réalisé. En volume, les voitures transportées sont en hausse de 7,7% et le fret de 12,7%.

Autre changement en ce qui concerne le tourisme, la moitié des ventes sont désormais réalisées via le site seafrance.com. Ce qui ne signifie pas pour autant low cost. Le transporteur a pris la décision de souligner la qualité de la prestation offerte pour maintenir un panier moyen le plus haut possible.

Et pour Eudes Riblier, le président du directoire de Seafrance, la formule a pris: « Nous sommes en légère croissance en terme de volume dans un marché transmanche qui a recommencé à croître ». La compagnie de ferries estime détenir « un peu moins de 15% » de part de marché.

Le premier des nouveaux navires en service en 2010

Ferries : Seafrance a le vent en poupe
Dans ce climat de « redressement durable », Seafrance envisage sérieusement de renouveler sa flotte. Les premières études ont été lancées, les appels d’offres des chantiers interviendront cet automne et le premier des nouveaux navires devrait entrer en service en 2010.

Cette unité plus volumineuse que les bateaux de la flotte actuelle remplacerait les ferries Renoir et Manet, et rejoindrait Rodin, Berlioz et Cézanne.

Le nouveau bateau garderait la formule mixte passagers et fret. « Le mix fret et passagers permet d’atteindre l’équilibre économique alors qu’une spécialisation sur l’une ou l’autre des activités serait déficitaire », estime Eudes Riblier.

Mais sur l’activité de Seafrance Voyages, le tour-opérateur « maison », il reste plutôt vague. A l’évidence, la production de voyages ne semble pas participer de cette équation gagnante.

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