C’est un grand classique en cette fin d’année. L’intersyndicale SNCF a déposé plusieurs préavis de grève, d’abord en novembre, et maintenant pour le mois de décembre.
Ces préavis de grève pourraient fortement impacter les transports ferroviaires pour la vague de passagers qui prennent le train à l’occasion des fêtes de fin d’année.
A quoi s’attendre ? Quel est l’impact des grèves prévues ?
Ces préavis de grève pourraient fortement impacter les transports ferroviaires pour la vague de passagers qui prennent le train à l’occasion des fêtes de fin d’année.
A quoi s’attendre ? Quel est l’impact des grèves prévues ?
Grève SNCF, une première vague en novembre
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L’intersyndicale SNCF (CGT Cheminots, Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots) a déjà appelé à la grève pour ce jeudi 21 novembre pour lutter notamment contre l’ouverture à la concurrence du fret ferroviaire (disparition de Fret S) et des TER en région qui pourrait engendrer la suppression de plusieurs postes. Les syndicats indiquent également manifester dans le cadre des négociations salariales annuelles, la direction ayant d’ores et déjà annoncé qu’elles seraient moins élevées que les années précédentes. Pour rappel, en moyenne, les salaires des cheminots ont augmenté de 17% entre 2022 et 2024, face à une inflation qui atteint 13%.
Le mouvement de grève devrait commencer dès mercredi 20 novembre à 19h et se poursuivra jusqu’à vendredi 22 à 8h.
Les voyageurs des TGV et Intercités concernés par une annulation sont informés par e-mail ou SMS entre 24 et 48 heures avant le départ. En revanche, les usagers des TER sans correspondance ne reçoivent pas de notification par SMS. Il est recommandé de vérifier les informations concernant son train en indiquant son numéro sur le site de la SNCF, la veille et juste avant le départ.
Le mouvement de grève devrait commencer dès mercredi 20 novembre à 19h et se poursuivra jusqu’à vendredi 22 à 8h.
Les voyageurs des TGV et Intercités concernés par une annulation sont informés par e-mail ou SMS entre 24 et 48 heures avant le départ. En revanche, les usagers des TER sans correspondance ne reçoivent pas de notification par SMS. Il est recommandé de vérifier les informations concernant son train en indiquant son numéro sur le site de la SNCF, la veille et juste avant le départ.
Grève en décembre : les fêtes de fin d’année en péril ?
Si le mouvement de grève du mois de novembre soulève déjà de nombreuses inquiétudes côté passagers, c’est d’autant plus le cas pour le mois de décembre. En effet, les syndicats indiquent que la grève de jeudi n’est qu’une “grève d’échauffement” et surtout un “ultimatum” avant un mouvement de grève prolongé en décembre.
L’intersyndicale a donc déposé un préavis de grève illimitée et reconductible à partir du 11 décembre à 19h. Un préavis qui pourrait par conséquent avoir de lourdes conséquences sur les transports des fêtes de fin d’année.
En réaction à ce mouvement, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau accuse les cheminots de “prendre en otage les Français qui travaillent par des grèves répétitives en fin d’années” avec la “gréviculture” comme il l’appelle.
Il a d’ailleurs déposé un texte qui interdisait les “grèves intempestives” aux heures de pointe (le matin et le soir) afin de permettre aux Français d’aller travailler grâce à ce mode de transport responsable, au lieu d’être contraints de prendre la voiture par manque de d’option ferroviaire.
Bruno Retailleau considère qu’il faut différencier “les agriculteurs qui n’arrivent plus à vivre du fruit de leur travail et les syndicats de cheminots qui veulent prendre en otage les Français”.
Si Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de SUD-Rail, a déclaré que la "La probabilité qu'on soit en grève à Noël, c'est même pas 1%" sur franceinfo, les chiffres prévisionnels de la grève ne sont pas encore connus. De leur côté, les Français commencent déjà à prévoir un plan B, au cas où leur train serait annulé. Les bus et le covoiturage s’imposent comme des solutions de replis envisageables, mais pour l’instant chacun espère pouvoir prendre son train comme prévu.
L’intersyndicale a donc déposé un préavis de grève illimitée et reconductible à partir du 11 décembre à 19h. Un préavis qui pourrait par conséquent avoir de lourdes conséquences sur les transports des fêtes de fin d’année.
En réaction à ce mouvement, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau accuse les cheminots de “prendre en otage les Français qui travaillent par des grèves répétitives en fin d’années” avec la “gréviculture” comme il l’appelle.
Il a d’ailleurs déposé un texte qui interdisait les “grèves intempestives” aux heures de pointe (le matin et le soir) afin de permettre aux Français d’aller travailler grâce à ce mode de transport responsable, au lieu d’être contraints de prendre la voiture par manque de d’option ferroviaire.
Bruno Retailleau considère qu’il faut différencier “les agriculteurs qui n’arrivent plus à vivre du fruit de leur travail et les syndicats de cheminots qui veulent prendre en otage les Français”.
Si Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de SUD-Rail, a déclaré que la "La probabilité qu'on soit en grève à Noël, c'est même pas 1%" sur franceinfo, les chiffres prévisionnels de la grève ne sont pas encore connus. De leur côté, les Français commencent déjà à prévoir un plan B, au cas où leur train serait annulé. Les bus et le covoiturage s’imposent comme des solutions de replis envisageables, mais pour l’instant chacun espère pouvoir prendre son train comme prévu.