L'aide collectée pour les victimes des tsunamis est huit fois plus élevée que pour les victimes du conflit au Kosovo en 1999, qui détenait jusqu'alors le record de mobilisation en Grande-Bretagne, a expliqué David Glencross, président du Comité d'urgence pour les catastrophes (DEC), une structure qui chapeaute les 13 principales organisations humanitaires britanniques.
Six mois après la catastrophe qui a causé la mort de près de 300.000 personnes, dont 137 Britanniques, le DEC gère des milliers de projets dans les pays affectés.
150 millions de livres doivent être dépensés cette année, le reste (250 millions) sur les deux prochaines années, a annoncé le DEC lors de sa réunion annuelle.
Fibre coloniale encore sensible
Cette année, 57 millions de livres seront consacrés à l'Indonésie, 44 millions au Sri Lanka, 36 millions à l'Inde, le reste aux autres pays affectés.
"L'ampleur de la réponse de la population au Royaume-Uni a été extraordinaire, mais les gens de la région ont fait beaucoup pour s'en sortir eux-mêmes", a déclaré Brendan Gormley, directeur général du DEC.
"J'ai été bouleversé par la tenacité et le stoïcisme des survivants. Ce sont eux qui mènent l'effort, nous ne jouons qu'un second rôle", a-t-il ajouté. Les Britanniques se sont sentis particulièrement touchés par cette catastrophe dans une région à laquelle leur passé colonial les lie et qui est aussi leur destination de vacances privilégiée.
Six mois après la catastrophe qui a causé la mort de près de 300.000 personnes, dont 137 Britanniques, le DEC gère des milliers de projets dans les pays affectés.
150 millions de livres doivent être dépensés cette année, le reste (250 millions) sur les deux prochaines années, a annoncé le DEC lors de sa réunion annuelle.
Fibre coloniale encore sensible
Cette année, 57 millions de livres seront consacrés à l'Indonésie, 44 millions au Sri Lanka, 36 millions à l'Inde, le reste aux autres pays affectés.
"L'ampleur de la réponse de la population au Royaume-Uni a été extraordinaire, mais les gens de la région ont fait beaucoup pour s'en sortir eux-mêmes", a déclaré Brendan Gormley, directeur général du DEC.
"J'ai été bouleversé par la tenacité et le stoïcisme des survivants. Ce sont eux qui mènent l'effort, nous ne jouons qu'un second rôle", a-t-il ajouté. Les Britanniques se sont sentis particulièrement touchés par cette catastrophe dans une région à laquelle leur passé colonial les lie et qui est aussi leur destination de vacances privilégiée.