TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone

logo Partez en France  




GREAT France dévoile ses priorités pour 2025

Les activités réceptives au coeur des réflexions


GREAT France, l’association, qui fédère près de 150 acteurs du tourisme réceptif, a réuni ses adhérents à Paris il y a quelques jours afin de dresser le bilan de 2024 et d’échanger sur son plan d’actions pour l’année prochaine.


Rédigé par le Dimanche 15 Décembre 2024

Le bureau de GREAT France, avec son président Pierre-Jean Romatet (à droite). @T.Beaurepère
Le bureau de GREAT France, avec son président Pierre-Jean Romatet (à droite). @T.Beaurepère
C’est sur le Louisiane Belle, l’un des navires de la compagnie Les Bateaux de Paris amarré sur les rives de Seine, que GREAT France (Groupement des entreprises des activités du tourisme) a fait le bilan de l'année.

Créée en 2020 avec l’intention de fédérer les acteurs du tourisme réceptif en France, de donner une meilleure visibilité à un secteur qui pèse 10 à 15% du tourisme et de se faire mieux entendre des pouvoirs publics, l’association a regroupé 148 adhérents en 2024.

C’est moins que les 400 espérés lors du lancement, mais 18 de plus que l’année dernière. GREAT France rassemble des acteurs reflétant la diversité du secteur, basés pour 57% d’entre eux en Ile-de-France. La Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et le Centre Val de Loire figurent parmi les régions les mieux représentées.

Lire aussi : GREAT France comble un vide et répond à une vraie nécessité

Un secteur constitué de très petites entreprises

Dans le détail, 53 % sont des opérateurs d’activités et 36 % des agences réceptives avec quelques grosses structures comme France Tourisme. L’association accueille également des transporteurs touristiques et sites culturels et de loisirs, par exemple le Paradox Museum à Paris, le Pont du Gard ou le château de Chambord.

« Nous souhaitons continuer à grossir, pour gagner en visibilité et efficacité » explique Pierre-Jean Romatet (A la Française), président de Great France et co-fondateur de l’association, aux côtés d’Arnaud Barré (Paris Trip).

La marge de progression est importante car le secteur regroupe des milliers d’entreprises, souvent de petite taille, qui recherchent informations et appuis. Le coût de l’adhésion annuelle est fixé à 150 € pour les entrepreneurs individuels (sans salarié), 290 € pour les entreprises de moins de 10 personnes, et 390 € au-delà.

Great France : un accompagnement juridique avec Adeona Avocat.e.s

La réunion fut l’occasion pour la cinquantaine d’adhérents présents d’échanger sur le plan d’actions de l’année 2025, à commencer par l’animation du réseau afin de partager les informations sur les dossiers en cours et faciliter le réseautage.

Outre des rendez-vous mensuels en visio-conférence, plusieurs réunions à Paris et en régions sont programmées. La refonte du site internet est également à l’étude.

L’année 2025 verra également la mise en place d’un support juridique avec le cabinet Adeona Avocat.e.s spécialisé dans le droit du tourisme, à travers la création d’une plateforme permettant de poser des questions simples et des consultations individuelles au prix préférentiel de 100 € HT/heure.


Améliorer les relations avec les OTA et offices de tourisme

Les OTA, qui génèrent une part importante des ventes d’activités touristiques, feront aussi l’objet d’une attention particulière. La feuille de route de 2025 prévoit de renforcer les relations afin de mieux représenter les intérêts des adhérents de GREAT France.

La parité tarifaire, imposée par les OTA dans leurs conditions générales de vente, est un autre sujet sensible. « Elle a été supprimée pour les hôteliers en 2017 mais faute de visibilité à l’époque, notre secteur a été oublié » estime Pierre-Jean Romatet.

« Il faut que les opérateurs d’activités touristiques puissent fixer librement leurs prix selon les canaux de distribution ». La difficulté est de trouver le bon véhicule législatif pour modifier la loi, dans un contexte de valse des ministres…

Autre sujet sensible : la relation avec les offices de tourisme. « Alors que leurs dotations financières tendent à diminuer, certains OT sont tentés de trouver de nouveaux moyens en organisant des activités, en concurrence avec les acteurs privés. Il faut clarifier les choses » poursuit Pierre-Jean Romatet.

Lire aussi: Great France lance une enquête sur l'impact des JO

Le yield management au cœur des réflexions

Alors que le yield management est devenu courant pour le transport ou l’hébergement et que la pratique apparaît dans certains sites comme Disneyland Paris, GREAT France entend également engager une réflexion sur le sujet.

« Nous pratiquons les mêmes prix un samedi de juillet et un jour de semaine en janvier. Alors que la tarification dynamique semble acceptée et intégrée par les voyageurs et qu’elle est génératrice de marge additionnelle, il faut se poser la question » continue Pierre-Jean Romatet.

Enfin, les enjeux liés au tourisme durable, l’accès à certains grands sites dans un contexte de forte fréquentation (le château de Versailles ou Le Louvre ont récemment modifié leurs conditions d’accès) ou encore les règles pour accéder à la garantie financière de l’APST, feront également l’objet de réflexions en 2025.

Lu 450 fois

Tags : great france
Notez

Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitôt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus











































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias