Jean-Cyril Spinetta dont on vante habituellement le côté visionnaire, n'a rien vu venir cette fois-ci...
Elle était prévue de longue date cette commission Air qui se tient ce mardi matin au SNAV. Et elle ne pouvait pas mieux tomber. Georges Colson, calme et déterminé, compte bien monter au créneau.
Pour lui, Air France doit prendre en charge l’ensemble du manque à gagner que la grève des PNC a occasionné. « J’attends de l’écoute de la part d’Agnès Gascoin, la directrice commerciale du marché France, mais surtout de l’efficacité et de la réactivité ».
Non seulement, le président du SNAV attend qu’Air France paie l’addition mais surtout, qu’elle le fasse vite.
D’ores et déjà les adhérents du SNAV ont reçu hier l’instruction de chiffrer le montant du manque à gagner du fait de la grève : remboursements de billets et de prestations terrestres pour les annulations, frais de service sur les réémissions et interventions variées des distributeurs.
Pour lui, Air France doit prendre en charge l’ensemble du manque à gagner que la grève des PNC a occasionné. « J’attends de l’écoute de la part d’Agnès Gascoin, la directrice commerciale du marché France, mais surtout de l’efficacité et de la réactivité ».
Non seulement, le président du SNAV attend qu’Air France paie l’addition mais surtout, qu’elle le fasse vite.
D’ores et déjà les adhérents du SNAV ont reçu hier l’instruction de chiffrer le montant du manque à gagner du fait de la grève : remboursements de billets et de prestations terrestres pour les annulations, frais de service sur les réémissions et interventions variées des distributeurs.
chiffrer le montant du manque à gagner
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« Pour la billetterie ce sera assez simple », prévoit Georges Colson, « mais la casse porte surtout sur les forfaits. Les réceptifs locaux qui ont déjà été payés ne voudront pas rembourser. Il y a une masse de conséquences difficilement estimable pour l’instant. »
Le président du SNAV réussira-t-il par ses arguments à convaincre Air France ? Il y a tout intérêt s’il ne veut pas se faire déborder par des adhérents exaspérés. D’ores et déjà, Jean-Pierre Mas, le président d’Afat Voyages, évoque la possibilité de porter plainte contre Air France si la compagnie refuse de prendre en charge les frais supportés par la profession à cause de la grève.
« Air France porte plainte contre quelques-uns de ses syndicats. A notre tour de porter plainte contre Air France », résume-t-il déplorant les fausses informations sur le programme de vols.
De son côté, le Cered attend de voir les résultats de la négociation entamée par le SNAV. « Nous prendrons position en fonction du résultat obtenu par le SNAV. Nous nous réservons le droit de réagir dans un second temps », prévient Isabelle Cordier-Archer, présidente du Cered.
Le président du SNAV réussira-t-il par ses arguments à convaincre Air France ? Il y a tout intérêt s’il ne veut pas se faire déborder par des adhérents exaspérés. D’ores et déjà, Jean-Pierre Mas, le président d’Afat Voyages, évoque la possibilité de porter plainte contre Air France si la compagnie refuse de prendre en charge les frais supportés par la profession à cause de la grève.
« Air France porte plainte contre quelques-uns de ses syndicats. A notre tour de porter plainte contre Air France », résume-t-il déplorant les fausses informations sur le programme de vols.
De son côté, le Cered attend de voir les résultats de la négociation entamée par le SNAV. « Nous prendrons position en fonction du résultat obtenu par le SNAV. Nous nous réservons le droit de réagir dans un second temps », prévient Isabelle Cordier-Archer, présidente du Cered.
Les autres compagnies solidaires mais impuissantes
Il a été particulièrement difficile de trouver des sièges chez les autres transporteurs pendant les jours de grands départs des vacances de Toussaint. Pour Singapore Airlines, aucun siège disponible au départ de France mais une vingtaine de classe Eco, 12 Business et même 2 First sur le Singapour-Paris.
Thai Airways n’a pris que deux ou trois clients sur tout le week-end faute de disponibilités. Air France a racheté quelques vols Antilles et Ile Maurice chez Corsair. XL airways également pris quelques passagers sur les long-courriers réguliers.
« Dommage que nous n’ayions pas d’accords interline avec Air France, cela leur aurait facilité la tâche », estime Luc Bereni, directeur commercial d’XL. Air France a néanmoins affrété une dizaine de vols chez XL vendredi et lundi.
Sur le moyen courrier, Aigle Azur a accueilli environ 200 passagers sur les différents vols réguliers Maghreb et Portugal. "Nous n'avons pas d'accords particuliers avec Air France mais dans des cas comme celui-là, il est important que les clients partent. Nous ferons les comptes après", estime Méziane Idjerouidène.
Chez Lufthansa, Axel Hilgers avait prévenu le siège qu’une grève se préparait et qu’il fallait prévoir des avions de plus forte capacité. « Nous avons pu, de ce fait, prendre entre dix et vingt passagers sur certains vols mais malheureusement aucun groupe par manque de capacité ».
Thai Airways n’a pris que deux ou trois clients sur tout le week-end faute de disponibilités. Air France a racheté quelques vols Antilles et Ile Maurice chez Corsair. XL airways également pris quelques passagers sur les long-courriers réguliers.
« Dommage que nous n’ayions pas d’accords interline avec Air France, cela leur aurait facilité la tâche », estime Luc Bereni, directeur commercial d’XL. Air France a néanmoins affrété une dizaine de vols chez XL vendredi et lundi.
Sur le moyen courrier, Aigle Azur a accueilli environ 200 passagers sur les différents vols réguliers Maghreb et Portugal. "Nous n'avons pas d'accords particuliers avec Air France mais dans des cas comme celui-là, il est important que les clients partent. Nous ferons les comptes après", estime Méziane Idjerouidène.
Chez Lufthansa, Axel Hilgers avait prévenu le siège qu’une grève se préparait et qu’il fallait prévoir des avions de plus forte capacité. « Nous avons pu, de ce fait, prendre entre dix et vingt passagers sur certains vols mais malheureusement aucun groupe par manque de capacité ».