« Nous avons deux ascenseurs pour monter dans la tour de contrôle. Depuis que la maintenance a été déléguée à une société privée, ils sont sans arrêt en panne, avec parfois des contrôleurs bloqués à l’intérieur ».
Le personnel de la DGAC est en colère. Le gouvernement n’a pas écouté ses revendications concernant le regroupement des espaces aériens.
Ils s’opposent au FABEC, ce bloc européen qui regrouperait l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suisse.
L’Union Européenne veut en effet rationnaliser le contrôle aérien, pour faire face à l’augmentation du trafic.
« Nous sommes en grève pour protester contre la signature du protocole de fusion » explique Marion Lefebvre, contrôleuse aérienne à Toulouse Blagnac, engagée dans le syndicat d’aviation civile USAC-CGT.
Pour elle, cette fusion serait catastrophique car elle entraînerait une privatisation et remettrait en cause la sécurité dans les aéroports.
Pourtant, faire grève en plein milieu des vacances scolaires, c’est prendre le risque de se mettre à dos les passagers.
« Lors de notre dernier mouvement en février dernier, nous étions également en période de congés, mais les passagers ont été très compréhensifs » assure Marion Lefebvre. « Nous leur avons exposé nos revendications et ils ont parfaitement compris ».
Ils s’opposent au FABEC, ce bloc européen qui regrouperait l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suisse.
L’Union Européenne veut en effet rationnaliser le contrôle aérien, pour faire face à l’augmentation du trafic.
« Nous sommes en grève pour protester contre la signature du protocole de fusion » explique Marion Lefebvre, contrôleuse aérienne à Toulouse Blagnac, engagée dans le syndicat d’aviation civile USAC-CGT.
Pour elle, cette fusion serait catastrophique car elle entraînerait une privatisation et remettrait en cause la sécurité dans les aéroports.
Pourtant, faire grève en plein milieu des vacances scolaires, c’est prendre le risque de se mettre à dos les passagers.
« Lors de notre dernier mouvement en février dernier, nous étions également en période de congés, mais les passagers ont été très compréhensifs » assure Marion Lefebvre. « Nous leur avons exposé nos revendications et ils ont parfaitement compris ».
Des économies au détriment de la sécurité
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Marion Lefebvre craint la fermeture des approches, c'est-à-dire le remplacement du contrôleur aérien dans la tour de contrôle par du personnel moins qualifié mais moins cher.
« Des économies au détriment de la sécurité » dénonce-t-elle.
Depuis quelques temps déjà, les restrictions budgétaires sont perceptibles. Rien de bien méchant, mais des petits éléments qui, mis bout à bout, pourraient affecter la sécurité d’un aéroport.
« A Blagnac, nous avions des techniciens DGAC qui assuraient la visite quotidienne des pistes pour vérifier leur bon état et éviter les objets qui peuvent conduire à un accident comme celui du Concorde.
Mais ils ont été remplacés par du personnel de la SATB, une société privée, moins expérimenté au début » poursuit-t-elle.
« Nous avons deux ascenseurs pour monter dans la tour de contrôle. Depuis que la maintenance a été déléguée à une société privée, ils sont sans arrêt en panne, avec parfois des contrôleurs bloqués à l’intérieur».
On imagine le souci si la relève est en retard pour une simple panne d’ascenseur.
Un exemple est à ce titre édifiant : celui de l’accident de Überlingen en Allemagne en 2002. Deux appareils étaient alors entrés en collision à la suite d’une erreur du contrôleur et de problèmes techniques.
Un drame rare, qui met en lumière le rôle crucial des aiguilleurs du ciel.
« Des économies au détriment de la sécurité » dénonce-t-elle.
Depuis quelques temps déjà, les restrictions budgétaires sont perceptibles. Rien de bien méchant, mais des petits éléments qui, mis bout à bout, pourraient affecter la sécurité d’un aéroport.
« A Blagnac, nous avions des techniciens DGAC qui assuraient la visite quotidienne des pistes pour vérifier leur bon état et éviter les objets qui peuvent conduire à un accident comme celui du Concorde.
Mais ils ont été remplacés par du personnel de la SATB, une société privée, moins expérimenté au début » poursuit-t-elle.
« Nous avons deux ascenseurs pour monter dans la tour de contrôle. Depuis que la maintenance a été déléguée à une société privée, ils sont sans arrêt en panne, avec parfois des contrôleurs bloqués à l’intérieur».
On imagine le souci si la relève est en retard pour une simple panne d’ascenseur.
Un exemple est à ce titre édifiant : celui de l’accident de Überlingen en Allemagne en 2002. Deux appareils étaient alors entrés en collision à la suite d’une erreur du contrôleur et de problèmes techniques.
Un drame rare, qui met en lumière le rôle crucial des aiguilleurs du ciel.