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Hausses et taxes diverses freineraient les départs des Français à l'étranger

Un Français sur deux partira en vacances


Un Français sur deux partira en vacances cet été et seulement un sur quatre utilisera un hébergement marchand, selon des enquêtes menée par le réseau PROTOURISME auprès de 1.000 personnes représentatives de la population française entre le 20 juin et le 7 juillet.


Rédigé par Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com le Mercredi 19 Juillet 2006

Tant que les agences de voyages ne sauront (pourront ?) pas la vendre, la destination France restera leur principale concurrente
Tant que les agences de voyages ne sauront (pourront ?) pas la vendre, la destination France restera leur principale concurrente
Les résultats de cette étude nous apprennent que côté tendances, un Français sur 2 partira en vacances cet été pour un séjour de 4 nuitées et plus, alors qu’ils ils étaient 60% il y a 5 ans.

A noter aussi que seulement 1 sur 4 utilisera un hébergement marchand. Si l’on ajoute les courts séjours de 1 à 3 nuits, ce sont 62% des français qui passeront une nuit en dehors de leur domicile cet été. En contrepartie, seulement 15% de ceux qui partent iront à l’étranger.

Seulement 15% de ceux qui partent iront à l’étranger

Sur 100 nuitées effectuées en dehors du domicile cet été, 90 seront réalisées en France et seulement 10 à l’étranger. Didier ARINO, associé gérant et responsable de l’étude, expliquait au micro de France Info que beaucoup de personnes avaient renoncé à partir, compte tenu des hausses et des taxes qui alourdissent chaque année un peu plus l'addition.

Parmi les destinations étrangères les plus prisées, la péninsule ibérique et l’Italie représentent 40% des séjours (21% pour l’Espagne, 12% pour l’Italie, 8% pour le Portugal), le Maghreb 12% des séjours (6% pour la Tunisie et 6% pour le Maroc), suivi de nombreuses destinations à 5% des séjours, avec à égalité l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Est, la Grande-
Bretagne, les Balkans.

En France, sur 100 nuitées, plus de 40 seront effectuées à la mer, 25 à la campagne, 20 en ville ou en espace péri-urbain et moins de 15 à la montagne (moyenne et haute montagne).

La part des réservations de dernière minute s’accentue encore cet été Près d’un tiers des futurs vacanciers affirment avoir décidé de leur destination de vacances à moins d’un mois du départ.

Près de moitié des nuitées pour les 5 régions du sud

Les 5 régions du sud de la France, PACA, Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Midi-Pyrénées et la Corse représenteront près de la moitié des nuitées touristiques cet été alors que les 5 régions de l’ouest, les deux Normandies, Poitou-Charentes, Pays de la Loire et Bretagne totaliseront ¼ des nuitées.

Les hébergements non marchands continuent de progresser puisque plus d’un séjour sur 2 sera réalisé en famille, chez les amis, dans une résidence secondaire ou via le prêt d’une maison ou d’un camping car.

Pour l’hébergement marchand, qui représentera en 2006 environ 48% des séjours contre près de 60% il y a 5 ans, 40% des nuitées seront réalisées en meublés (locations et gîtes), 1/3 en hôtellerie de plein air, 25% en hôtellerie ou résidence de tourisme et moins de 5% dans les autres formes d’hébergement.

A noter cette année le développement des mobile homes, du locatif dans les campings, l’explosion des croisières et à contrario une forte désaffection pour la montagne, les hébergements ruraux, les emplacements tente dans les campings.

Les français pensaient en moyenne consacrer à leurs vacances estivales un peu plus de 1.800 € par foyer mais dans les faits, leur niveau de dépense atteindra entre 2.200 et 2.400 € par famille du fait d’une augmentation du prix des prestations touristiques et de celui des transports de plus de 30% en 5 ans.

7 Français sur 10 l’utilisent la Toile pour préparer leur séjour

Autre phénomène, le renforcement de l’Internet puisque plus de 10% du volume d’affaires touristique est payé via ce média pour 35% des réservations totales en hébergement marchand.

Au total, ce seront près de 7 français sur 10 qui auront utilisé le média Internet pour se renseigner et préparer leur séjour marchand. Internet s’affirme plus que jamais comme le premier média d’information dans le domaine du tourisme.

bLe réseau PROTOURISME, [www.protourisme.com, est implanté en France avec 5 bureaux : Bordeaux-Ambarès, Lyon-Chambéry, Paris-Eaubonne, Vannes et Strasbourg. Les 3 000 études qu’il compte à son actif en font un des leaders des cabinets d’ingénierie touristique.]b

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Commentaires

1.Posté par jp simeon le 20/07/2006 09:05 | Alerter
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je suis surpris que le pannel de l'enquète, d'ailleurs pas défini, ce qui nuit à la crédibilité, affirme ne pas partir à cause des hausses, taxes...
nos propres tableaux montrant une baisse en € constant, de la majorité des tarifs sur les 5 dernières années.
on n'a peut etre pas les mêmes chiffres ?

2.Posté par alain marand le 20/07/2006 09:18 | Alerter
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Le cabinet semble souvent "leader du doigt mouillé"
ni le panel ni les résultats ne sont convaicants. Quant au 1000 sondés sur quelle méthode, quels quotas ?
De la gnognotte pour amuser les journalistes, non ?
Alain

3.Posté par Jean Luc Larenchaud le 20/07/2006 09:39 | Alerter
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Sentiment similaire. Enquête peu crédible et pourtant elle fait la une de ce journal.... Ah ! ces journalistes, du blabla encore du blabla, tout est bon à prendre pour faire du papier !!
JL

4.Posté par Pierre KOLL le 20/07/2006 10:12 | Alerter
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Responsable pendant de nombreuses années d'un observatoire départemental, je suis moi aussi très surpris du degré d'analyse réalisé avec un si faible panel. Pour n'importe quelle enquête de type conjoncture ou intention de départ en vacances, le panel minimum à une échelle départementale est de l'ordre de 100 personnes sondées, et pour obtenir des éléments d'analyses beaucoup moins fins. La fiabilité des éléments exposés est donc très fragile, mais pas surprenante de la part du cabinet Protourisme, plus intéressé à utiliser ce type d'enquête pour faire la promotion de son cabinet que pour apporter des informations fiables et pertinentes !

5.Posté par Marie daniele HUBERT le 20/07/2006 10:18 | Alerter
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Effectivement, cette enquète , peu ou pas convaincante, peu importe , fait mal aux professionnels par les incertitudes qu'elle soulève concernant l'industrie du voyage;
Nous vivons de grands bouleversements et il serait illusoire de s'imaginer qu'ils seront
sans conséquence pour la profession. A nous de réagir et d'imaginer comment sortir
des propositions traditionnelles qui , pour avoir fait leurs preuves depuis 40 ans, n'en sont
pas moins dépassées.
marie daniele

6.Posté par rbenslimane le 20/07/2006 11:34 | Alerter
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l'intérêt d'un sondage consistant avant tout à donner des indications sur une situation ou par définition, il n'y a pas de visibilité, étant pour notre part(T.O. et distributeurs) les praticiens du Tourisme, je crois que nous disposons de suffisamment de visibilité en tout cas sur le très court terme visé dans le sondage en question pour en contester le résultat.
En effet, nous nous accordons à peu près tous pour confirmer une augmentation constante du nombre de voyageurs depuis ces 5 dernières années, et ce pour une simple raison: la diminution constante des prix en monnaie constante
Donc, contestation à double titre et sur les 2 points majeurs de l enquête
CECI N EST QUE LE CONSTAT DE PRATICIENS QUE NOUS SOMMES ET QUI SONT AHURRIS PAR LE DECALAGE DU RESULTAT AVEC LA REALITE
AMICALEMENT

7.Posté par Stéphanie GIBERT le 20/07/2006 12:33 | Alerter
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Encore un peu de pommade pour Protourisme qui accorde plus d'importance à faire mousser son image auprès de la presse que de nous apporter des informations réellement pertinentes ! Arrêtons de payer grassement Monsieur Arino pour des études bidons ! Et si les journalistes pouvaient parfois faire un peu preuve d'analyse critique, celà éviterait la diffusion d'informations non fondées et la promotion d'un cabinet d'étude de plus en plus décevant.

8.Posté par FMARCHAND le 20/07/2006 12:55 | Alerter
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Nous constatons des annulations de voyages suite aux hausses de taxes et de carburants qui atteignent parfois 9 % du montant du voyage sur 10 mois.
De plus, effectivement de nombreux clients quittent les agences traditionnelles pour aller sur le web. Nous vivons une année charnière.
Une question :
on nous annonce des progressions fulgurantes des ca des agences internet dans la presse et cela régulièrement.
QUID DES BILANS QUI NE SONT JAMAIS PUBLIES DANS LA PRESSE TOURISTIQUE.
Nous souhaiterions enfin voir leurs résultats affichés, car vu les investissements publicitaires gigantesques, ils ne doivent pas vraiment être fameux...
C'est vraiment prendre des parts de marchés à n'importe quel prix au détriment des emplois dans les agences traditionnels.
Cordialement.
F.MARCHAND



9.Posté par jp simeon le 20/07/2006 13:22 | Alerter
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lisez mieux la presse pro qui publie chaque année les chiffres
pour ma part, switch / partirpascher publie, ainsi que go voyages, voyages sncf et peut etre d'autres.
je précise également que nous n'appliquons jamais de rattrapages sur le carburant.
les agences et TO internet ne sont pas si noires que cela. je pense qu'il ne faut pas leur faire porter la responsabilité de toutes les misères du monde. De plus, à part Switch qui produit, les autres ne font que vendre les produits des TO classiques.Si le marché se portait mieux, ils n'auraient pas grand chose à vendre

10.Posté par La Rédaction le 20/07/2006 13:22 | Alerter
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Bonjour à tous !

Nous ne voyons pas vraiment ce qui vous choque dans cette étude sur laquelle vous portez des jugements qui nous semblent un peu hâtifs. Elle confirme des tendances qui s’affirment d’année en année, alors que chacun des commentaires ci-dessus fait référence à des cas particuliers ou à des marchés de niche.

Ce qui semble heurter pas mal d’entre vous c’est l’affirmation qu’un certain nombre d’obstacles (taxes et hausses diverses) freine les départs à l’étranger. Qu’y a-t-il d’étonnant à cela ? S’il y avait eu au cours des dernières années un boom des Français partant à l’étranger ça se saurait, non ?

Or toutes les statistiques et études menées ces dernières années sur le sujet démontrent le contraire. La part de marché (global s’entend) n’a pas bougé, elle aurait même tendance à se rétrécir.

L’échec d’un TO généraliste comme TUI France attiré par le présumé « gâteau » des Français qui ne partent pas, démontre qu’il n’est pas facile de remuer ce « tiers de restants » qui trouvent en France tout ce dont ils ont besoin, et dont le moindre facteur défavorable effarouche le départ.

Or, si les prestations terrestres sont plutôt (selon les destinations) en tendance baissière, on ne peut dire autant en ce qui concerne les taxes de séjour, impositions diverses et last but not least, celle des transports. Pour les premières j’en veux pour preuve le récent exemple de la Croatie. Pour les secondes je ne vous fais pas un dessein…

Enfin, pour évoquer les autres problématiques passées en revue par l’étude :

1 ) Oui le phénomène du tourisme d’affinité (demandez aux hôteliers) va croissant
2) Oui, les Français préfèrent le littoral depuis longtemps
3) Oui, c’est le sud de la France qui est (depuis des lustres) le mieux loti
4) Oui, le camping revue et corrigé avec un nouveau confort fait fureur
5) Oui, de plus en plus de Français surfent sur le web, tous les instituts de sondage nous le disent

Alors, où est le problème ?

11.Posté par BENSLIMANE le 21/07/2006 20:12 | Alerter
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Pour faire synthétique:
Je pense (mais je peux me tromper) que le problème est celui de la méthodologie du discours qui consiste à parler des hausses diverses comme etant des freins possible au départ à l'étranger...
La réalité est que ces diverses hausses sont intégrées et assumées par les opérateurs qui font tout pour neutraliser ce qui aurait du être la source des hausses potentielles
Ces hausses rognent donc sur la marge des opérateurs qui font tout pour rester compétitif en terme de prix et croyez-moi, la plupart se reconnaitront dans cette donnée
D 'où un agacement suscité par le fait que les professionnels du Tourisme ne profitent pas de ces les fameuses hausses, bien au contraire
Combien même ces professionnels exploiteraient des " marchés de niche" comme nous...
Maintenant dire que la France est la destination préférée des français c'est une réalité mais très franchement quand vous voyez les prix pratiqués sur les séjours à l'étranger, est ce que le buget france est réellement inférieur ???
Si vous me répondez non comme la plupart de nos amis, c'est que les fameuses hausses dont on parle ne sont donc pas des freins au départ à l'étranger...

C'est un sujet passionnant car le monde du voyages est à un tournant de son évolution et c'est sûrement cela qui anime l'ensemble des interventions

Merci de nous permettre d'échanger dans un esprit sympathique!!




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