Après une forte baisse de régime en 2003 - année marquée par un contexte international troublé et une conjoncture économique atone - l’Hôtellerie Haut de Gamme a retrouvé un rythme de croissance soutenu. En cinq ans, son RevPAR (Revenu Moyen par Chambre Disponible) a progressé de 30%, passant de 112 à 146 euros HT.
Cette phase haussière résulte de plusieurs facteurs dont les plus marquants sont :
- La forte croissance enregistrée par l’économie mondiale sur cette période,
- La progression soutenue des déplacements internationaux, liée à la mondialisation des échanges et de l’économie,
- La montée en puissance de nouveaux marchés émetteurs à haute contribution, tels l’Inde, la Russie ou la Chine.
« Après une stabilisation des prix entre 2003 et 2006, la RMC (Recette Moyenne par Chambre louée) de l’Hôtellerie Haut de Gamme française, hors inflation, croît de 5% en 2007. A l’évidence, l’augmentation des RMC ne résulte donc pas de l’inflation. De même, l’évolution de la parité entre l’euro et les principales monnaies internationales démontre incontestablement que l’Hôtellerie Haut de Gamme n’a pas bénéficié d’un effet de change. Tout porte même à penser que si la situation monétaire avait été un peu plus favorable, les 4 étoiles auraient pu réaliser encore de meilleurs scores », analyse Philippe Gauguier, Associé Deloitte Conseil en charge de l’Hôtellerie et du Tourisme
Cette phase haussière résulte de plusieurs facteurs dont les plus marquants sont :
- La forte croissance enregistrée par l’économie mondiale sur cette période,
- La progression soutenue des déplacements internationaux, liée à la mondialisation des échanges et de l’économie,
- La montée en puissance de nouveaux marchés émetteurs à haute contribution, tels l’Inde, la Russie ou la Chine.
« Après une stabilisation des prix entre 2003 et 2006, la RMC (Recette Moyenne par Chambre louée) de l’Hôtellerie Haut de Gamme française, hors inflation, croît de 5% en 2007. A l’évidence, l’augmentation des RMC ne résulte donc pas de l’inflation. De même, l’évolution de la parité entre l’euro et les principales monnaies internationales démontre incontestablement que l’Hôtellerie Haut de Gamme n’a pas bénéficié d’un effet de change. Tout porte même à penser que si la situation monétaire avait été un peu plus favorable, les 4 étoiles auraient pu réaliser encore de meilleurs scores », analyse Philippe Gauguier, Associé Deloitte Conseil en charge de l’Hôtellerie et du Tourisme
Un cycle haussier de très grande ampleur dont profite l’hôtellerie
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La destination France séduit toujours autant : selon les premières estimations de la Direction du Tourisme, la France aurait battu des records l’an passé en accueillant près de 82 millions de touristes étrangers ; soit une hausse de 4% à 5% par rapport à 2006.
« Une bonne nouvelle, d’autant que s’agissant de l’Hôtellerie Haut de Gamme, elle s’accompagne d’un lissage du phénomène de saisonnalité. Les hôtels 4 étoiles s’orientent en effet vers une activité plus soutenue tout au long de l’année », note Philippe Gauguier.
L’Hôtellerie Haut de Gamme de province affiche un RevPAR de 97 euros HT. Quant à celui des établissements de même catégorie situés sur la Côte d’Azur, il frôle la barre des 145 euros HT.
L’attractivité naturelle de Paris alliée à une économie mondiale en grande forme ont fait des merveilles. Destination touristique incontournable, la capitale française a su capter et motiver un maximum de segments de clientèles… et notamment quelques-uns des « extras-riches » que des études récentes disent en nombre croissant.
« Une bonne nouvelle, d’autant que s’agissant de l’Hôtellerie Haut de Gamme, elle s’accompagne d’un lissage du phénomène de saisonnalité. Les hôtels 4 étoiles s’orientent en effet vers une activité plus soutenue tout au long de l’année », note Philippe Gauguier.
L’Hôtellerie Haut de Gamme de province affiche un RevPAR de 97 euros HT. Quant à celui des établissements de même catégorie situés sur la Côte d’Azur, il frôle la barre des 145 euros HT.
L’attractivité naturelle de Paris alliée à une économie mondiale en grande forme ont fait des merveilles. Destination touristique incontournable, la capitale française a su capter et motiver un maximum de segments de clientèles… et notamment quelques-uns des « extras-riches » que des études récentes disent en nombre croissant.
L’Hôtellerie de Milieu de Gamme en pleine croissance
Comme pour les établissements Haut de Gamme, l’Hôtellerie de Milieu de Gamme française a enregistré une accélération de la croissance de son RevPAR en 2007.
Pour la seule année 2007, le Revenu moyen par chambre disponible des unités 3 étoiles s’envole de 10% tandis que celui des 2 étoiles progresse de 6% (valeurs 2007).
Contrairement aux années antérieures, le cru 2007 se distingue toutefois par une hausse cumulée de la demande (taux d’occupation) et de la RMC.
Pour la seule année 2007, le Revenu moyen par chambre disponible des unités 3 étoiles s’envole de 10% tandis que celui des 2 étoiles progresse de 6% (valeurs 2007).
Contrairement aux années antérieures, le cru 2007 se distingue toutefois par une hausse cumulée de la demande (taux d’occupation) et de la RMC.
Paris domine, mais l’écart entre la Côte d’Azur et les autres régions se résorbe
Si la tendance générale est à la hausse, soulignons les écarts pouvant exister selon les régions.
Une fois encore, les hôtels parisiens caracolent en tête pour l’une comme pour l’autre des catégories. Le chiffre d’affaires Hébergement est en forte hausse, de +27% pour les 3 étoiles et de +25% pour les 2 étoiles. Il faut surtout noter que cette hausse s’appuie sur l’augmentation conjuguée du Taux d’Occupation et de la Recette Moyenne par Chambre Louée (RMC).
A Paris, le bilan de l’année 2006 s’était déjà révélé excellent pour les professionnels de la capitale. En 2007, ces derniers ont toutes les raisons de garder le sourire. En effet, ils établissent une nouvelle année de référence avec un Revenu Moyen par Chambre Disponible en hausse de 13% Entre 2003 et 2007, le chiffre d’affaires Hébergement moyen des hôtels Haut de Gamme parisien a fait un bond de 38%
La Province n’a pas à rougir de ces performances, même si les progressions du RevPAR sont surtout dues à la Recette Moyenne par Chambre Louée. Il est vrai qu’en la matière, la Province affichait un retard important sur Paris et la Côte d’Azur.
Quant à l’Hôtellerie de Milieu de Gamme azuréenne, les chiffres soulignent une croissance sensible du RevPAR, qui s’appuie, comme pour Paris, sur une progression cumulée des flux de demande (taux d’occupation) et des prix moyens pratiqués (RMC).
Si Paris domine très nettement le marché, le fossé semble par contre se réduire peu à peu entre les performances de la Côte d’Azur et du reste des régions françaises.
Etude complète Les Tendances de l’Hôtellerie 2008 disponible sur demande : nuafonso@deloitte.fr
Une fois encore, les hôtels parisiens caracolent en tête pour l’une comme pour l’autre des catégories. Le chiffre d’affaires Hébergement est en forte hausse, de +27% pour les 3 étoiles et de +25% pour les 2 étoiles. Il faut surtout noter que cette hausse s’appuie sur l’augmentation conjuguée du Taux d’Occupation et de la Recette Moyenne par Chambre Louée (RMC).
A Paris, le bilan de l’année 2006 s’était déjà révélé excellent pour les professionnels de la capitale. En 2007, ces derniers ont toutes les raisons de garder le sourire. En effet, ils établissent une nouvelle année de référence avec un Revenu Moyen par Chambre Disponible en hausse de 13% Entre 2003 et 2007, le chiffre d’affaires Hébergement moyen des hôtels Haut de Gamme parisien a fait un bond de 38%
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Si Paris domine très nettement le marché, le fossé semble par contre se réduire peu à peu entre les performances de la Côte d’Azur et du reste des régions françaises.
Etude complète Les Tendances de l’Hôtellerie 2008 disponible sur demande : nuafonso@deloitte.fr