Comment dénouer une situation figée depuis la rupture des négociations paritaires en juillet dernier ? Pour Guy Besnard, le président de la Commission sociale du SNAV, une négociation ne peut aboutir que si les deux partis lâchent un peu du lest.
Et, dans ce cas de figure précis, ce sont les syndicats employés qui ont refusé de céder du terrain. Pourtant, une bonne partie du travail a déjà été réalisée. Notamment sur le volet de la requalification des métiers. L’idée de passer d’une classification de type catalogue à une définition des métiers en fonction de critères classants (niveau atteint, responsabilités, autonomie, etc,) a été approuvée par l’intersyndicale des employés.
Cette recherche a d’ailleurs donné lieu à un travail de fond de la part du SNAV depuis plus de deux ans, avec intervention d’un cabinet spécialisé en affaires sociales. Une partie du travail est donc d’ores et déjà engrangée et les syndicats ne prévoient pas de la remettre en cause lors du retour à la table des négociations.
A la demande de l’intersyndicale, le SNAV a, en contrepartie, accepté d’étudier un volet de prévoyance (arrêts maladie, accident, invalidité, décès) sur lequel un accord est possible. Voilà pour l’avancement des travaux.
Le casse-tête des rémunérations
Et, dans ce cas de figure précis, ce sont les syndicats employés qui ont refusé de céder du terrain. Pourtant, une bonne partie du travail a déjà été réalisée. Notamment sur le volet de la requalification des métiers. L’idée de passer d’une classification de type catalogue à une définition des métiers en fonction de critères classants (niveau atteint, responsabilités, autonomie, etc,) a été approuvée par l’intersyndicale des employés.
Cette recherche a d’ailleurs donné lieu à un travail de fond de la part du SNAV depuis plus de deux ans, avec intervention d’un cabinet spécialisé en affaires sociales. Une partie du travail est donc d’ores et déjà engrangée et les syndicats ne prévoient pas de la remettre en cause lors du retour à la table des négociations.
A la demande de l’intersyndicale, le SNAV a, en contrepartie, accepté d’étudier un volet de prévoyance (arrêts maladie, accident, invalidité, décès) sur lequel un accord est possible. Voilà pour l’avancement des travaux.
Le casse-tête des rémunérations
La pierre d’achoppement se concentre sur le deuxième volet de la négociation, la grille de rémunération. Si les deux partis s’accordent à reconnaître qu’un rattrapage est nécessaire et pas seulement pour les quatre premiers niveaux passés en deçà du Smic, leurs propositions diffèrent radicalement.
Pour le SNAV il s’agit de maintenir le principe des minima salariaux tels qu’ils fonctionnent actuellement avec la convention collective en cours et de définir des revalorisations salariales avec un étalement des augmentations sur plus de deux ans. Pour les syndicats au contraire, il est essentiel de sortir du cadre actuel et de définir plusieurs niveaux de rémunération pour chaque qualification.
Des niveaux variant en fonction des responsabilités tenues par l’employé. Pour chaque niveau d’une fonction spécifique, il pourrait ainsi y avoir une variation de rémunération d’environ 5 %. Les révisions salariales issues des accords paritaires s’appliqueraient ainsi à l’ensemble des fonctions et non plus aux seuls minima salariaux mensuels.
A l’instar de ce qui a été mis en place dans la convention collective du secteur bancaire, par exemple. « Le patronat a eu peur qu’avec ce système on assiste à une hausse de salaires inconsidérée. Ce n’est pas ce que nous cherchons. Nous savions bien que la grille salariale telle que nous la proposons est plus compliquée à mettre en place mais on pourrait envisager qu’une commission de suivi pourrait aider les adhérents du SNAV à résoudre au cas par cas les difficultés Eventuelles », explique Jean-Luc Letisse, représentant Force Ouvrière.
L’intersyndicale qui s’est réunie dernièrement pour faire un point de la situation réaffirme sa volonté d’instaurer une grille de rémunération multiple par qualification.
La commission sociale du SNAV va donc se remettre au travail dans le courant du mois de mars pour trouver une nouvelle base de négociation puis elle invitera À nouveau les syndicats À la table des négociations. Si elles aboutissent, la convention collective refondue sera entérinée cette année. Au grand soulagement de l’ensemble de la profession !
Pour le SNAV il s’agit de maintenir le principe des minima salariaux tels qu’ils fonctionnent actuellement avec la convention collective en cours et de définir des revalorisations salariales avec un étalement des augmentations sur plus de deux ans. Pour les syndicats au contraire, il est essentiel de sortir du cadre actuel et de définir plusieurs niveaux de rémunération pour chaque qualification.
Des niveaux variant en fonction des responsabilités tenues par l’employé. Pour chaque niveau d’une fonction spécifique, il pourrait ainsi y avoir une variation de rémunération d’environ 5 %. Les révisions salariales issues des accords paritaires s’appliqueraient ainsi à l’ensemble des fonctions et non plus aux seuls minima salariaux mensuels.
A l’instar de ce qui a été mis en place dans la convention collective du secteur bancaire, par exemple. « Le patronat a eu peur qu’avec ce système on assiste à une hausse de salaires inconsidérée. Ce n’est pas ce que nous cherchons. Nous savions bien que la grille salariale telle que nous la proposons est plus compliquée à mettre en place mais on pourrait envisager qu’une commission de suivi pourrait aider les adhérents du SNAV à résoudre au cas par cas les difficultés Eventuelles », explique Jean-Luc Letisse, représentant Force Ouvrière.
L’intersyndicale qui s’est réunie dernièrement pour faire un point de la situation réaffirme sa volonté d’instaurer une grille de rémunération multiple par qualification.
La commission sociale du SNAV va donc se remettre au travail dans le courant du mois de mars pour trouver une nouvelle base de négociation puis elle invitera À nouveau les syndicats À la table des négociations. Si elles aboutissent, la convention collective refondue sera entérinée cette année. Au grand soulagement de l’ensemble de la profession !