Break = rupture
Au départ, il s’agissait de quitter la ville pour vivre deux jours à la campagne, loin du bureau et des nuisances de la cité. Il s’agit d’abord d’une rupture de rythme, d’horaires, de contraintes, de passer de la sonnerie du réveil au chant du coq, du planning de bureau à la flânerie sur le marché du samedi. Le nouveau « break » concerne aujourd’hui toute escapade, y compris professionnelle, de plus de 48 heures de son domicile.
Franchissement de frontières
Dans un deuxième temps, la notion s’est étendue aux frontières, géographiques, notamment européennes, et temporelles, en mêlant loisirs et travail dans la même sphère déterminée. Le mélange des genres est même la nouvelle pierre d’achoppement de la réflexion des designers et décorateurs d’hôtels citadins.
Le cadre appelé dans une capitale étrangère pour une réunion professionnelle, entend aussi s’y relaxer et y faire des pauses détente dans des conditions adaptées à ses goûts.
Au départ, il s’agissait de quitter la ville pour vivre deux jours à la campagne, loin du bureau et des nuisances de la cité. Il s’agit d’abord d’une rupture de rythme, d’horaires, de contraintes, de passer de la sonnerie du réveil au chant du coq, du planning de bureau à la flânerie sur le marché du samedi. Le nouveau « break » concerne aujourd’hui toute escapade, y compris professionnelle, de plus de 48 heures de son domicile.
Franchissement de frontières
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Un ensemble de conditions transdisciplinaires
Affranchir l’individu de ses rythmes et cadres de vie habituels implique que la machinerie globale assouplisse également ses rouages. Gares, aéroports, autoroutes et hôtels prennent peu à peu la demande en compte.
Depuis les sites d’information, de réservations, les modes de paiements à distance, le considérable essor des services de la téléphonie mobile, les aménagements de chambres multifonctions, tout est fait pour répondre à de nouvelles demandes, à des comportements inédits, au gré de l’évolution du voyageur.
La fin de l’évidence
Les ventes classiques de courts séjours, train + hôtels, avion + voiture, transport + hôtel, sont bousculées. Les acheteurs inventent chaque jour un nouveau quotidien à partir de l’évolution des technologies, et les entreprises touristiques doivent absolument se mettre à la même page, et pourquoi pas précéder la demande.
Les études de la Cofremca démontrent la nouvelle émancipation des consommateurs, et leur propre détermination des critères du bon, de l’utile et de l’indispensable. « Le travail lui-même a changé de nature : il n’est plus conçu comme ce que l’on fait en dehors de sa vie privée, mais s’intègre à la vie comme un projet individuel d’activité.* »
Faire face au changement
Les modèles anciens ne répondant qu’en partie aux critères des City Breakers, les vendeurs et acteurs de courts séjours business inventent eux aussi des réponses inédites, et les enseignements seront sans doute profitables à d’autres secteurs de la vente de voyages.
* La lettre de Sociovision Cofremca n° 59.
Demain : II - Le City Breaker, que veut-il ?
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