Nos bureaux sont fermés du 21/12 au 05/01. Retour de la newsletter quotidienne le 06/01/2025. Passez de bonnes fêtes !
TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone
TourMaG.com, 1e TourMaG.com, 1e

Nos bureaux sont fermés du 21/12 au 05/01. Retour de la newsletter quotidienne le 06/01/2025.
Passez de bonnes fêtes !

logo TourMaG  




I. TourMaG.com : il était une fois le World Wide Web…

1998-2018 : TourMaG.com fête ses 20 ans


20 ans et toutes ses dents ! Votre journal préféré a 20 ans cette année. Il était historiquement, en septembre 1998, le premier support digital professionnel à voir le jour. Il reste aujourd’hui, et de loin, le premier média de la profession (papier et internet confondus). C’est cette saga indissociable du développement d’Internet et des nouvelles technologies, que nous avons choisi de vous conter, très immodestement, à la première personne. Forcément, de manière subjective...


Rédigé par le Lundi 9 Juillet 2018

Dans les années 90, Internet n’en est qu’aux balbutiements.  Le Minitel fait encore de la résistance et les 3615 “quelque chose” vont faire la fortune des Niel et consorts - DR : JDL
Dans les années 90, Internet n’en est qu’aux balbutiements. Le Minitel fait encore de la résistance et les 3615 “quelque chose” vont faire la fortune des Niel et consorts - DR : JDL
Grâce au soutien des professionnels et de quelques annonceurs, ce qui n’était au départ qu’une aventure et un pari un peu fou est devenu, au fil des ans, un véritable groupe familial de communication dédié à l’industrie du tourisme.

Flash back. Il était une fois un journaliste passionné d’informatique et de nouvelles technologies.

Un professionnel qui avait pas mal roulé sa bosse dans l’écriture mais aussi dans l’édition et la création de médias divers.

Journaliste économique, votre serviteur avait tout d’abord imaginé une lettre papier d’informations (trop ?) confidentielle (“La Lettre Multimédias”) vendue uniquement sur abonnement en région Paca (Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur, désormais).

La cible relativement étroite et la concurrence de supports nationaux m’avaient persuadé à l’époque de lancer un support davantage orienté vers l’économie et les entreprises régionales.

L'algorithme génial trouvé par deux étudiants américains (Sergey Brin et Larry Page) de l’Université de Stanford, vient alors jouer les trouble-fête dans un secteur déjà en proie au doute...
L'algorithme génial trouvé par deux étudiants américains (Sergey Brin et Larry Page) de l’Université de Stanford, vient alors jouer les trouble-fête dans un secteur déjà en proie au doute...
Bâtie sur le même modèle (lettre confidentielle) et lancée 3 années plus tard, "La Lettre du Bizness" est devenue en quelques années une référence et a rassemblé, des années durant, la "fine fleur" des plumes économiques rhodaniennes.

L’aventure prit fin en 1990. J'ai alors quitté l’entreprise pour redevenir journaliste indépendant.

Quelques mois précisément avant le lancement de notre confrère “Quotidien du Tourisme” et… celle de l’éclatement de la 1ère Guerre du Golfe.

Ce conflit éphémère n’a nullement entravé le développement ni la réussite de Pierre Doulcet, à l’origine du lancement de ce nouveau support, pari osé et transformé.

Très rapidement, le QDT est devenu la coqueluche des annonceurs et la "vache à lait" des Editions Larivière, son éditeur. Un leadership incontesté et incontestable, servi par des plumes talentueuses dont on évoque encore le nom avec nostalgie.

J'ai eu l'honneur et l'avantage d'avoir participé à l’aventure. Modestement, avec le titre de correspondant pour les Bouches-du-Rhône… mais suffisamment longtemps pour mener à bien quelques beaux reportages et attraper à jamais le virus (inguérissable) des voyages.

Un média gratuit, universel, accessible à tous mais...

Dans les années 90, Internet n’en est qu’aux balbutiements.

Le Minitel fait encore de la résistance et les 3615 "quelque chose" vont faire la fortune des Niel et consort.

Mais la presse "traditionnelle", déjà gênée aux entournures par la télématique, est confrontée à un défi plus gigantesque encore : trouver un business model alternatif face à un nouveau média qui pourrait la cannibaliser un peu plus.

Un média gratuit, universel, accessible à tous mais... au retour d’investissement plus qu’incertain !

Un défi d’autant plus compliqué que des nouveaux entrants aux dents longues veulent aussi leur part du gâteau.

Les moteurs de recherche (Excite, Yahoo!, MSN, Ask…), ont compris le potentiel économique du web aux ambitions planétaires. Ils sont une sorte de "trou noir" qui aspire tout ce qui passe à leur portée et prétend à l’universalité du savoir, grâce au référencement des milliards de pages englouties chaque jour.

Les choses se compliquent encore avec l’avènement en septembre 1997 de Google. L'algorithme génial (toujours secret) trouvé par deux étudiants américains (Sergey Brin et Larry Page) de l’Université de Stanford, vient alors jouer les trouble-fête dans un secteur déjà en proie au doute.

Car si la presse est menacée, l’industrie du tourisme n’en mène pas large non plus. Malgré sa forte informatisation, ses acteurs craignent le déferlement et l’impact de ces nouvelles technologies qui ne manqueront pas de bouleverser (ils ne savent pas encore à quel point) leurs métiers…

Bien que le moteur de recherche américain ne se positionne pas en producteur de contenu, il entend en tirer parti sur tous les plans.

1998 : il souffle sur la France un vent d’optimisme...

C'était le premier logo de TourMaG.com à ses débuts en septembre 1998.
C'était le premier logo de TourMaG.com à ses débuts en septembre 1998.
C’est ainsi que naît en avril 2002 Google Actualités. Un algorithme qui agrège les articles des journaux à qui il renvoie des dizaines de milliers de lecteurs.

Ceux-ci définissent leurs centres d’intérêt et trouvent sur la toile leur journal personnalisé, avec les articles idoines.

Une martingale pour les éditeurs ? Pas vraiment… plutôt un cadeau empoisonné car... sans employer un seul journaliste, Google devient la première source mondiale d’informations !

Mais n’anticipons pas. Nous sommes en 1998. "Titanic", le film le plus cher de l’histoire du cinéma fait chavirer les midinettes et la loi sur les 35 heures hurler les patrons. La civilisation des loisirs nous tend les bras (sic), le chômage chute et la croissance s’emballe.

La Coupe du Monde de Football monopolise les esprits. Il souffle sur la France un vent d’optimisme que la victoire en finale sur le Brésil va transformer en ouragan conquérant : et 1, et 2 et 3 zéro !

Devenu pigiste, je gagne très honorablement ma vie au prix d’un journalisme multi-cartes chronophage, même si ma préférence va à la correspondance du Quotidien du Tourisme, dont la cote d’amour ne cesse de monter. Malheureusement, elle est inversement proportionnelle au revenu procuré. Et l’arrivée d’un nouveau directeur de la rédaction, n’arrange pas les choses...

Le journal qui avait beaucoup misé sur l’implantation régionale change progressivement de cap. Et le (déjà) maigre revenu des correspondants régionaux s’amenuise encore...

Le début d’une aventure qui dure toujours...

L’avènement du web, bien qu’à ses balbutiements, me fascine. Dans ce maelstrom aux contours encore imprécis j’entrevois une opportunité que la télématique avait déçu.

Passionné d’informatique, je n’y entrave que couic : le html m’hérisse et les bases Mysql me donnent des boutons. C’était pourtant les deux piliers du web.

Si aujourd’hui on arrive à créer des sites et des applis sans se fendre d’une ligne de code, à l’époque cela relevait carrément de la science fiction.

Je décide alors de me faire la main sur un secteur dont on plaint l’éparpillement et le saupoudrage : les aides à l’entreprise. Objectif : rassembler en un site unique un maximum d’informations à destination des créateurs mais aussi des sociétés en cours de développement.

A l’aide d’un des premiers logiciels permettant l’édition de html, l’ancêtre de Frontpage (merci Microsoft), je m’attèle à la tâche. Elle est ardue et les arcanes de l’informatique me vaudront quelques solides migraines.

Mais le résultat, bien que rudimentaire et grossier, est encourageant et m’entrouvre de nouveaux horizons et de nouvelles perspectives.

L’idée de créer un média électronique, davantage en adéquation avec mes centres d’intérêt, fait son chemin… Et c’est ainsi que le 8 avril 1998, je dépose le nom de domaine TourMaG.com.

Le début d’une aventure qui dure toujours...

A VENIR : II. TourMaG.com : des débuts difficiles, un business model à inventer...

Jean Da Luz Publié par Jean Da Luz Directeur de la rédaction - TourMaG.com/BusinessTrips
Voir tous les articles de Jean Da Luz
  • picto Facebook
  • picto Twitter
  • picto Linkedin
  • picto Instagram
  • picto email

Lu 1537 fois

Notez

Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitôt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus

Dans la même rubrique :
< >

Jeudi 19 Décembre 2024 - 10:00 L'ANCV, nouveau partenaire de "Fais des Voyages.TV





































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias