Parfaitement intégrées dans l’environnement, construites avec des matériaux traditionnels, toutes les habitations donnent sur une plage de sable fin /crédit photo JDL
Il est 11h et le taxi nous dépose avec armes et bagages (les armes restent au vestiaire, bien entendu) devant le comptoir d’Air Tetiaroa qui jouxte l’aéroport de Papeete.
Vous ne connaissez pas ? Moi non plus... avant d’y avoir été convié.
Pour votre information, Air Tetiaroa n’est pas une compagnie comme les autres puisqu’elle relie uniquement l'aéroport international de Tahiti-Faaa à l'aérodrome de Tetiaroa.
Ce transporteur est dédié exclusivement au transport des clients de l'hôtel The Brando Resort et effectue des vols privés, à la demande, sur d'autres îles de la région. Elle fait partie de la holding de Richard H. Bailey.
Standing oblige, pendant la préparation de l’appareil, les passagers sont installés dans un lounge pour visionner la vidéo de consignes de vol.
Aujourd’hui nous monterons à bord du Viking, un 16 places du constructeur de Havilland Aircraft, dont seulement 4 seront occupées.
L’appareil est piloté par Sébastien Lefebvre et Grégory Stephens, son co-pilote. Sébastien est un professionnel chevronné, instructeur, et qui a notamment servi dans la navale.
Cela tombe bien (c’est une image), car la piste du motu n’est guère plus longue que celle d’un porte-avion. Par ailleurs, l’aérologie particulière des lieux requiert, elle aussi, une solide expérience pour poser le zinc sans encombre.
20 minutes plus tard, après avoir survolé l’Atoll de Tetiaroa, nous roulons sur le tarmac du motu de Onetahi, qui s’étend sur 78 hectares. C’est dans ce lieu mythique qu’est né The Brando, un concept hôtelier unique en son genre, fréquenté par quelques célébrités, des hommes politiques, mais pas que...
Bien entendu, on pourrait objecter qu’une compagnie qui ne dessert qu’un seul hôtel n’est pas ce qu’il y a de plus vertueux, sur le plan environnemental.
Mais on se heurte ici à la distance (Tetiaroa est à 60 km au nord de Tahiti), à l’état de la météo et au temps nécessaire (2 à 3h par beau temps) pour la traversée en bateau.
Vous ne connaissez pas ? Moi non plus... avant d’y avoir été convié.
Pour votre information, Air Tetiaroa n’est pas une compagnie comme les autres puisqu’elle relie uniquement l'aéroport international de Tahiti-Faaa à l'aérodrome de Tetiaroa.
Ce transporteur est dédié exclusivement au transport des clients de l'hôtel The Brando Resort et effectue des vols privés, à la demande, sur d'autres îles de la région. Elle fait partie de la holding de Richard H. Bailey.
Standing oblige, pendant la préparation de l’appareil, les passagers sont installés dans un lounge pour visionner la vidéo de consignes de vol.
Aujourd’hui nous monterons à bord du Viking, un 16 places du constructeur de Havilland Aircraft, dont seulement 4 seront occupées.
L’appareil est piloté par Sébastien Lefebvre et Grégory Stephens, son co-pilote. Sébastien est un professionnel chevronné, instructeur, et qui a notamment servi dans la navale.
Cela tombe bien (c’est une image), car la piste du motu n’est guère plus longue que celle d’un porte-avion. Par ailleurs, l’aérologie particulière des lieux requiert, elle aussi, une solide expérience pour poser le zinc sans encombre.
20 minutes plus tard, après avoir survolé l’Atoll de Tetiaroa, nous roulons sur le tarmac du motu de Onetahi, qui s’étend sur 78 hectares. C’est dans ce lieu mythique qu’est né The Brando, un concept hôtelier unique en son genre, fréquenté par quelques célébrités, des hommes politiques, mais pas que...
Bien entendu, on pourrait objecter qu’une compagnie qui ne dessert qu’un seul hôtel n’est pas ce qu’il y a de plus vertueux, sur le plan environnemental.
Mais on se heurte ici à la distance (Tetiaroa est à 60 km au nord de Tahiti), à l’état de la météo et au temps nécessaire (2 à 3h par beau temps) pour la traversée en bateau.
Auto-suffisant et basé sur le principe du recyclage global
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Rassurez-vous cependant : cette entorse indispensable en l'état actuel des choses est très largement compensée par ce qui suit.
Auto-suffisant et entièrement basé sur le principe du recyclage global, The Brando démontre avec éclat qu’il est non seulement possible de concilier mais également de transcender le luxe grâce au développement durable… Cqfd ! Nous y reviendrons.
Les hôtes ont droit, dès l’arrivée, à un petit cocktail musical live devant la palissade, à la porte d’entrée du domaine.
Celle-ci est frappée du dessin stylisé de l’hippocampe, logo de The Brando. Loïc Hurtrel, directeur général adjoint nous fait les honneurs de la maison et met les petits plats dans les grands pour nous accueillir.
L’établissement se compose de 35 villas d’une centaine de mètres carrés chacune, espacées d’une cinquantaine de mètres et séparées par une végétation épaisse, afin de garantir l’intimité des hôtes.
Il existe aussi des villas de 2 et 3 chambres avec des caractéristiques identiques, seules les surfaces changent. Mentionnons également la Résidence Privée, première d'une série de quatre à venir, équipée de 3 chambres dont une master bedroom ainsi qu’une chambre de service.
La surface intérieure et extérieure font de près de 280 m2 chacune. Le tout avec une grande piscine, cuisine d’été, etc. L’ensemble est bâti sur un terrain de 5 000 m2 avec environ 60 mètres linéaires de plage totalement privée…
Les résidents ont un accès total à toutes les activités du Brando. Il est aussi possible d’avoir un chef et un majordome sur place et sur demande, en supplément.
Parfaitement intégrées dans l’environnement, construites avec des matériaux traditionnels, toutes les habitations donnent sur une plage de sable fin et disposent d’une piscine individuelle, style couloir de nage.
Auto-suffisant et entièrement basé sur le principe du recyclage global, The Brando démontre avec éclat qu’il est non seulement possible de concilier mais également de transcender le luxe grâce au développement durable… Cqfd ! Nous y reviendrons.
Les hôtes ont droit, dès l’arrivée, à un petit cocktail musical live devant la palissade, à la porte d’entrée du domaine.
Celle-ci est frappée du dessin stylisé de l’hippocampe, logo de The Brando. Loïc Hurtrel, directeur général adjoint nous fait les honneurs de la maison et met les petits plats dans les grands pour nous accueillir.
L’établissement se compose de 35 villas d’une centaine de mètres carrés chacune, espacées d’une cinquantaine de mètres et séparées par une végétation épaisse, afin de garantir l’intimité des hôtes.
Il existe aussi des villas de 2 et 3 chambres avec des caractéristiques identiques, seules les surfaces changent. Mentionnons également la Résidence Privée, première d'une série de quatre à venir, équipée de 3 chambres dont une master bedroom ainsi qu’une chambre de service.
La surface intérieure et extérieure font de près de 280 m2 chacune. Le tout avec une grande piscine, cuisine d’été, etc. L’ensemble est bâti sur un terrain de 5 000 m2 avec environ 60 mètres linéaires de plage totalement privée…
Les résidents ont un accès total à toutes les activités du Brando. Il est aussi possible d’avoir un chef et un majordome sur place et sur demande, en supplément.
Parfaitement intégrées dans l’environnement, construites avec des matériaux traditionnels, toutes les habitations donnent sur une plage de sable fin et disposent d’une piscine individuelle, style couloir de nage.
Formule all inclusive, room service discret, vivre en toute autonomie
Meublées et décorées dans le style polynésien, elles disposent de lits king size, de téléviseurs à écran plat escamotables, d’un accès wifi gratuit et performant, d’une terrasse et d’une baignoire extérieure en pleine nature.
Une gourde frappée du sigle du resort vous attend sagement dans le coin bar. Vous pourrez l’emporter et l’utiliser et faire le plein dans les points d’eau prévus à cet effet.
Des vélos numérotés garés devant la porte attendent qu’on les emprunte.
Avec trois restaurants, deux bars, un magnifique spa, un centre de sports nautiques, une grande piscine, un centre de fitness, une bibliothèque et un centre culturel… difficile de s’ennuyer dans ce lieu paradisiaque.
La formule all inclusive et le room service très discret permettent aux résidents de vivre en toute autonomie. Les frigos sont regarnis quotidiennement.
Des excursions (8 au total) sont également proposées, pour aller observer les oiseaux qui nichent par dizaines de milliers dans les motus voisins ou les Marae, sortes de lieux de culte pour les cérémonies culturelles, sociales et religieuses.
D’autres activités comme la pêche au gros, la plongée en bouteilles ou des sorties baleines figurent aussi au catalogue.
Le resort a été conçu pour refléter le mode de vie traditionnel et la culture polynésienne, de par son architecture et sa décoration. Le bois flotté et les matériaux traditionnels règnent en maître dans la déco des lieux.
Les eaux qui bordent l’attol, composé de 12 motus (îlots) dont 10 sont protégés en tant que réserve naturelle, sont fréquentées par les tortues marines, les raies manta et les oiseaux exotiques.
Une gourde frappée du sigle du resort vous attend sagement dans le coin bar. Vous pourrez l’emporter et l’utiliser et faire le plein dans les points d’eau prévus à cet effet.
Des vélos numérotés garés devant la porte attendent qu’on les emprunte.
Avec trois restaurants, deux bars, un magnifique spa, un centre de sports nautiques, une grande piscine, un centre de fitness, une bibliothèque et un centre culturel… difficile de s’ennuyer dans ce lieu paradisiaque.
La formule all inclusive et le room service très discret permettent aux résidents de vivre en toute autonomie. Les frigos sont regarnis quotidiennement.
Des excursions (8 au total) sont également proposées, pour aller observer les oiseaux qui nichent par dizaines de milliers dans les motus voisins ou les Marae, sortes de lieux de culte pour les cérémonies culturelles, sociales et religieuses.
D’autres activités comme la pêche au gros, la plongée en bouteilles ou des sorties baleines figurent aussi au catalogue.
Le resort a été conçu pour refléter le mode de vie traditionnel et la culture polynésienne, de par son architecture et sa décoration. Le bois flotté et les matériaux traditionnels règnent en maître dans la déco des lieux.
Les eaux qui bordent l’attol, composé de 12 motus (îlots) dont 10 sont protégés en tant que réserve naturelle, sont fréquentées par les tortues marines, les raies manta et les oiseaux exotiques.
Environnement luxe, autonomie et zéro émission carbone
The Brando est un établissement relativement jeune mais qui a déjà sa légende. Flash back.
Amoureux de la Polynésie, Marlon Brando signe en octobre 1966 un bail emphytéotique de 99 ans pour la location de l'atoll de Tetiaroa.
Il rencontre en 1999 Richard H. Bailey, CEO de Pacific Beachcomber, à qui il confie son rêve de bâtir sur une île un hôtel dont les technologies innovantes permettent aux hôtes, aux résidents et à la recherche scientifique de bénéficier d’un environnement de luxe autonome avec une émission carbone proche de zéro.
Décédé en 2004, il ne verra jamais le projet qui porte son nom. Mais son vœu sera respecté à la lettre. Force est de reconnaître que les challenges technologiques qu’il a fallu surmonter pour mener à bien la construction sont à la hauteur du résultat.
The Brando et ses équipements pourraient alimenter en énergies renouvelables une petite ville de plusieurs milliers d’habitants, avec un taux d’émission carbone à faire damner Nicolas Hulot.
4 000 panneaux solaires, bio fuel, utilisation de l’eau de mer à 927 mètres de profondeur pour refroidir l’ensemble, station de traitement des eaux, recyclage du verre et des déchets, station de désalinisation…
Et pour couronner le tout, The Brando accueille aussi des scientifiques du monde entier qui viennent expérimenter de nouveaux concepts environnementaux. Par exemple l’éradication des moustiques, la dératisation des îlots environnants, etc.
Toutes ces réalisations sont présentées dans le cadre du Green Tour offert et à ne pas manquer, que vous soyez en formule "tout compris" ou en séjour + petit déjeuner.
Les "Pomare", la famille royale de Tahiti avait déjà fait de ce lieu sa résidence privée. Bercée par le rythme d’un lagon translucide et témoin de rituels mystérieux dans ses forêts endémiques, Tetiaroa exerce une fascination sur tous ceux qui l’approchent.
Aujourd’hui encore, les Polynésiens ont un respect tout particulier pour cette île peuplée de vestiges de marae, ces temples construits par les premiers résidents et où les "esprits" vagabondent…
Pas étonnant que Marlon Brando tombe en arrêt devant ce sanctuaire naturel, lors du tournage des "Révoltés du Bounty".
Il aimait à dire : " La beauté de Tetiaroa dépasse tous mes mots. On peut affirmer que l’île porte l’empreinte des mers du Sud".
Amoureux de la Polynésie, Marlon Brando signe en octobre 1966 un bail emphytéotique de 99 ans pour la location de l'atoll de Tetiaroa.
Il rencontre en 1999 Richard H. Bailey, CEO de Pacific Beachcomber, à qui il confie son rêve de bâtir sur une île un hôtel dont les technologies innovantes permettent aux hôtes, aux résidents et à la recherche scientifique de bénéficier d’un environnement de luxe autonome avec une émission carbone proche de zéro.
Décédé en 2004, il ne verra jamais le projet qui porte son nom. Mais son vœu sera respecté à la lettre. Force est de reconnaître que les challenges technologiques qu’il a fallu surmonter pour mener à bien la construction sont à la hauteur du résultat.
The Brando et ses équipements pourraient alimenter en énergies renouvelables une petite ville de plusieurs milliers d’habitants, avec un taux d’émission carbone à faire damner Nicolas Hulot.
4 000 panneaux solaires, bio fuel, utilisation de l’eau de mer à 927 mètres de profondeur pour refroidir l’ensemble, station de traitement des eaux, recyclage du verre et des déchets, station de désalinisation…
Et pour couronner le tout, The Brando accueille aussi des scientifiques du monde entier qui viennent expérimenter de nouveaux concepts environnementaux. Par exemple l’éradication des moustiques, la dératisation des îlots environnants, etc.
Toutes ces réalisations sont présentées dans le cadre du Green Tour offert et à ne pas manquer, que vous soyez en formule "tout compris" ou en séjour + petit déjeuner.
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Enquête de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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