J'ai testé pour vous 3 nuits aux Antilles à bord du MSC Virtuosa

Face au Virtuosa, difficile de ne pas être impressionné. Avec ses 331 mètres de long, ses 2.444 cabines et sa capacité d’accueil de 6.334 passagers, ce paquebot de la classe Meraviglia domine littéralement chaque port des Antilles où il fait escale.

À bord, les débuts peuvent sembler labyrinthiques, mais l’équipage, toujours disponible, parfois francophone, veille à ce que l’on retrouve facilement son chemin. Rapidement, des repères s’installent aidés par des ascenseurs intelligents. Il suffit de sélectionner le pont où l’on veut se rendre sur une tablette pour être orienté vers celui qui vous mènera le plus rapidement à destination. Très, très pratique.

Le pont 15 devient vite une halte familière grâce au Buffet Marketplace, l’un des restaurants inclus dans le prix. Certes, il faut parfois jouer des coudes aux heures de pointe pour une table face à la mer, mais la variété et la disponibilité des plats tout au long de la journée compensent largement ces petits désagréments.

Et pour ceux qui recherchent un instant d'intimité, la cabine avec balcon s’impose comme un refuge, idéal pour se détendre et profiter d’un moment pour soi.

Très pratique, aussi, une carte multifonctions remise à l’embarquement à ne surtout pas perdre. Elle sert en effet de moyen de paiement, de clef de cabine et de pièce d’identité à présenter pour revenir sur le bateau après une escale à terre.

L’une des grandes forces du MSC Virtuosa est sans doute son offre variée de loisirs et de restauration. Parmi les six restaurants de spécialités (en supplément), notre coup de cœur revient au Kaito Teppanyaki : une expérience interactive où des chefs japonais préparent les plats sous vos yeux, alliant saveurs et spectacle. Les amateurs de viande apprécieront le Butcher’s Cut et sa cave, tandis que les saveurs mexicaines régalent au Hola! Tacos & Cantina.

Ces établissements bordent la promenade intérieure, véritable cœur battant du navire avec ses 96 mètres de long. Surmontée d’un dôme LED interactif – le plus grand en mer – elle allie boutiques, animations, et spectacles artistiques, créant une ambiance à mi-chemin entre centre commercial et lieu de vie festive.

Même si certaines activités nécessitent un supplément, comme le bowling, les simulateurs de Formule 1 ou encore le Spa, il est tout à fait possible de profiter du voyage sans dépasser son budget. Les équipements inclus, comme la salle de fitness, les jeux d’eaux de l’AquaPark et les cinq piscines, garantissent des moments de plaisir pour tous.

Sans oublier les deux restaurants dont le Blue Danube, où l’on est servi à table. Des séances de gymnastique animées par des coachs dynamiques ajoutent une touche sportive au séjour.

Quant au casino, qui ouvre la nuit dès lors que le bateau se trouve dans les eaux internationales, il reste par définition une distraction avec supplément. Mais, si l’on sait être raisonnable et, qui sait, être un peu chanceux, on y passe un excellent moment même si le mode d’emploi des bandits manchots restera un mystère pour les néophytes. Mais c’est vrai pour tous les casinos du monde.

Ceux qui redoutent d’y perdre leur budget vacances auront plutôt intérêt à se diriger vers le Carousel Lounge : une quinzaine de dollars pour 40 minutes de grand spectacle grâce à des jongleurs et acrobates que l’on applaudit en prenant soin de son cocktail Signature.

Et bien sûr, les escales sont l’occasion de sorties mémorables. Si l’on devait en choisir une aux Antilles, c'est assurément la baignade à Antigua en compagnie de raies fort peu farouches qui ne rechignent pas à être caressées d’une main à condition d’être nourries de l’autre.

Pour les plus indépendants, la Martinique ou la Guadeloupe se prêtent parfaitement à des explorations sans guide.

On regrette toutefois l’escale un dimanche à Pointe-à-Pitre où tout est fermé. Même si cette situation pourrait évoluer prochainement. En attendant, on peut choisir une excursion pour le jardin botanique de la Valombreuse, les chutes du Carbet, ou encore le village de pêcheurs de Sainte-Anne et sa promenade en front de mer.

Après sa saison antillaise, le navire reviendra en avril au Havre pour naviguer en Europe du Nord avant de retrouver les Caraïbes en novembre.