Jean-Pierre Mas achève une première année chargé en tant que Président du SNAV - Photo DR
Le 23 avril 2015, cela fera tout juste un an que Jean-Pierre Mas a été élu à la présidence de SNAV.
Il dressera d'ailleurs le bilan de son premier anniversaire à la tête du syndicat patronal dans le cadre d'un petit-déjeuner de presse, le 9 avril 2015, à Paris.
L'occasion, pour lui, "de faire un point sur les travaux en cours et les perspectives de l'organisation", selon l'invitation qui nous a été adressée. Mais d'ici là, silence radio.
Du coup, nous avons décidé de nous tourner vers des adhérents et des partenaires de l'organisation.
Nous leur avons demandé de juger globalement la première année de la présidence de Jean-Pierre Mas. Mais aussi de donner leurs principaux points de satisfaction et de mécontentement à propos de son action.
Il dressera d'ailleurs le bilan de son premier anniversaire à la tête du syndicat patronal dans le cadre d'un petit-déjeuner de presse, le 9 avril 2015, à Paris.
L'occasion, pour lui, "de faire un point sur les travaux en cours et les perspectives de l'organisation", selon l'invitation qui nous a été adressée. Mais d'ici là, silence radio.
Du coup, nous avons décidé de nous tourner vers des adhérents et des partenaires de l'organisation.
Nous leur avons demandé de juger globalement la première année de la présidence de Jean-Pierre Mas. Mais aussi de donner leurs principaux points de satisfaction et de mécontentement à propos de son action.
Garantie financière et collaboration avec le SETO et l'APST
C'est le dossier de la nouvelle réglementation autour de la garantie financière qui a retenu l'attention de la majorité des professionnels interrogés.
Pour Dominique Beljanski, Présidente de Selectour Afat, Jean-Pierre Mas l'a parfaitement géré. "Cette année, le SNAV a, contre toute attente, réussi à obtenir l’annulation de l’arrêté doublant le taux de la garantie financière", se réjouit-elle.
Un sentiment partagé par Jean Korcia, Président de Manor, qui estime que ces questions auraient pu plomber d’entrée le mandat de Jean-Pierre Mas. Mais non, "cette première année est un sans faute. Il a su rester calme et objectif", ajoute le patron du réseau volontaire.
Sur les modalités d'évolution du montant minimum et l'évolution des modes de calcul de la garantie financière, le SNAV était associé au SETO et à l'APST pour représenter les professionnels français du tourisme face aux autorités.
Une collaboration délicate mais dont les 2 partenaires du syndicat semblent se satisfaire. "Nous sommes en phase sur ce sujet, affirme ainsi Raoul Nabet, Président de l'APST et ami de longue date de Jean-Pierre Mas.
Nous n'avions pas forcément le même avis sur la phase transitoire mais le gouvernement a tranché. Désormais, nous parlons d'une seule et même voix."
Si bien, qu'aujourd'hui, SNAV et APST mutualisent certains services : communication, webmaster et assistante de direction.
L'unité malgré des désaccords originaux semble également être le mot d'ordre du côté du SETO et de son Président René-Marc Chikli. Il rappelle qu'il n'y a "jamais eu de conflits entre le SETO et le SNAV mais seulement des différences dans les manières de travailler."
Malgré tout, l'élection de Jean-Pierre Mas, dont René-Marc Chikli, se dit "plus proche", a permis aux deux syndicats de "communiquer davantage et de faire avancer certains dossiers". Dont celui de la garantie financière.
"Nous parvenons à traiter les sujets de la profession et non ses états d'âme. Pour la suite, la collaboration entre le SNAV, l'APST et le SETO ne peut que prendre de l'ampleur" se félicite le Président du SETO.
Dominique Beljanski confirme : "Les relations avec le SETO se sont très nettement améliorées cette année."
Pour Dominique Beljanski, Présidente de Selectour Afat, Jean-Pierre Mas l'a parfaitement géré. "Cette année, le SNAV a, contre toute attente, réussi à obtenir l’annulation de l’arrêté doublant le taux de la garantie financière", se réjouit-elle.
Un sentiment partagé par Jean Korcia, Président de Manor, qui estime que ces questions auraient pu plomber d’entrée le mandat de Jean-Pierre Mas. Mais non, "cette première année est un sans faute. Il a su rester calme et objectif", ajoute le patron du réseau volontaire.
Sur les modalités d'évolution du montant minimum et l'évolution des modes de calcul de la garantie financière, le SNAV était associé au SETO et à l'APST pour représenter les professionnels français du tourisme face aux autorités.
Une collaboration délicate mais dont les 2 partenaires du syndicat semblent se satisfaire. "Nous sommes en phase sur ce sujet, affirme ainsi Raoul Nabet, Président de l'APST et ami de longue date de Jean-Pierre Mas.
Nous n'avions pas forcément le même avis sur la phase transitoire mais le gouvernement a tranché. Désormais, nous parlons d'une seule et même voix."
Si bien, qu'aujourd'hui, SNAV et APST mutualisent certains services : communication, webmaster et assistante de direction.
L'unité malgré des désaccords originaux semble également être le mot d'ordre du côté du SETO et de son Président René-Marc Chikli. Il rappelle qu'il n'y a "jamais eu de conflits entre le SETO et le SNAV mais seulement des différences dans les manières de travailler."
Malgré tout, l'élection de Jean-Pierre Mas, dont René-Marc Chikli, se dit "plus proche", a permis aux deux syndicats de "communiquer davantage et de faire avancer certains dossiers". Dont celui de la garantie financière.
"Nous parvenons à traiter les sujets de la profession et non ses états d'âme. Pour la suite, la collaboration entre le SNAV, l'APST et le SETO ne peut que prendre de l'ampleur" se félicite le Président du SETO.
Dominique Beljanski confirme : "Les relations avec le SETO se sont très nettement améliorées cette année."
"Sens politique" et "Internetophobie"
Mais Jean-Pierre a aussi quelques détracteurs. Parmi lesquels Richard Vainopoulos, Président de TourCom pour qui la gestion du dossier de la garantie financière par Jean-Pierre Mas, "n'a pas été satisfaisante".
Le patron du réseau dit qu'il n'a "pas vu grand chose" des actions de son homologue du SNAV depuis son élection.
Il s'inquiète, par ailleurs, de la future adoption de la nouvelle Directive de l'Union européenne (UE) sur les Voyages à forfait qui, selon lui, "ne va pas dans le sens de la protection des distributeurs". Et ce pour une raison simple, d'après Richard Vainopoulos : "Le SNAV manque de poids dans les discussions."
Alors que, pour Jean Korcia, "Jean-Pierre Mas dispose du sens politique suffisant pour représenter efficacement la profession sur ce dossier."
Fabrice Dariot, PDG de Bourse des Vols et membre de la commission Air du SNAV, se plaint, lui, de "l'Internetophobie" dont fait preuve le syndicat depuis 15 ans. Une tendance qui s'est selon, lui, manifestée dans l'accord avec Air France. "Les agences de voyages en ligne sont un peu les sacrifiées de cet accord dont elles ne peuvent pas profiter", regrette Fabrice Dariot.
Ce qui ne l'empêche cependant pas d'avoir "un avis positif sur le dynamisme et l'engagement de Jean-Pierre Mas. C'est un homme de terrain, un pragmatique."
Des qualités qui lui ont permis de mener à bien d'autres projets, comme le rappelle Dominique Beljanski. "Il a également résisté à IATA pour maintenir en France le paiement mensuel du BSP et obtenu d’Air France, pour la toute 1e fois, un dédommagement des agences pour le surcroît de travail engendré par la grève de septembre, précise la Présidente de Selectour Afat.
Il y a aussi eu l’allègement des interdictions de voyager du site du Ministère des Affaires Étrangères ou la négociation avec les syndicats de salariés pour les frais de santé et la prévoyance."
Sur ce dernier point, Richard Vainopoulos ne partage pas l'avis de sa consœur : "Le SNAV va trop vite sur ce dossier. Il nous sort un document à mettre en pratique dès juillet 2015 alors que les mutuelles complémentaires ne seront obligatoire qu'à partir de 2016."
Le patron du réseau dit qu'il n'a "pas vu grand chose" des actions de son homologue du SNAV depuis son élection.
Il s'inquiète, par ailleurs, de la future adoption de la nouvelle Directive de l'Union européenne (UE) sur les Voyages à forfait qui, selon lui, "ne va pas dans le sens de la protection des distributeurs". Et ce pour une raison simple, d'après Richard Vainopoulos : "Le SNAV manque de poids dans les discussions."
Alors que, pour Jean Korcia, "Jean-Pierre Mas dispose du sens politique suffisant pour représenter efficacement la profession sur ce dossier."
Fabrice Dariot, PDG de Bourse des Vols et membre de la commission Air du SNAV, se plaint, lui, de "l'Internetophobie" dont fait preuve le syndicat depuis 15 ans. Une tendance qui s'est selon, lui, manifestée dans l'accord avec Air France. "Les agences de voyages en ligne sont un peu les sacrifiées de cet accord dont elles ne peuvent pas profiter", regrette Fabrice Dariot.
Ce qui ne l'empêche cependant pas d'avoir "un avis positif sur le dynamisme et l'engagement de Jean-Pierre Mas. C'est un homme de terrain, un pragmatique."
Des qualités qui lui ont permis de mener à bien d'autres projets, comme le rappelle Dominique Beljanski. "Il a également résisté à IATA pour maintenir en France le paiement mensuel du BSP et obtenu d’Air France, pour la toute 1e fois, un dédommagement des agences pour le surcroît de travail engendré par la grève de septembre, précise la Présidente de Selectour Afat.
Il y a aussi eu l’allègement des interdictions de voyager du site du Ministère des Affaires Étrangères ou la négociation avec les syndicats de salariés pour les frais de santé et la prévoyance."
Sur ce dernier point, Richard Vainopoulos ne partage pas l'avis de sa consœur : "Le SNAV va trop vite sur ce dossier. Il nous sort un document à mettre en pratique dès juillet 2015 alors que les mutuelles complémentaires ne seront obligatoire qu'à partir de 2016."
Encore 2 années de mandat
Depuis l'élection de Jean-Pierre Mas, le SNAV a mené plusieurs opérations communes avec d'autres institutions du tourisme.
C'est le cas, par exemple, du programme de formation mis en place avec l'APST. Devenu « Travel Pro Formation », il a "renoué avec la rentabilité, applaudit Raoul Nabet. C'est une réussite qui se confirme depuis septembre 2014 !"
Avec le SETO, le syndicat national des agences de voyages a mené des campagnes de communication communes et procédé à l'harmonisation de certains commissions comme les affaires sociales, le juridique et l'aérien.
"Dans notre profession, il y a plusieurs métiers différents. Mais il est indispensable qu'ils se positionnent ensemble d'un point de vue institutionnel", résume René-Marc Chikli.
En résumé, Dominique Beljanski explique que "le SNAV défend nos intérêts au quotidien et à ce titre, le réseau Selectour Afat y cotise pour l’ensemble de ses adhérents.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, je souhaite que tous les immatriculés rejoignent le SNAV pour le rendre encore plus fort et lui donner plus de moyens en terme de communication."
Un SNAV plus fort, Richard Vainopoulos ne serait pas contre. Car, selon lui, même si jusqu'à présent, le bilan de Jean-Pierre Mas "n'est pas complètement négatif", il "ne correspond pas vraiment aux attentes des distributeurs".
S'ils accordent globalement leur confiance au Président du SNAV, les têtes de réseaux et les patrons restent vigilants et ne feront certainement pas de cadeaux à Jean-Pierre Mas pour les deux prochaines années de son mandat.
A lui de se montrer à la hauteur de leurs attentes !
C'est le cas, par exemple, du programme de formation mis en place avec l'APST. Devenu « Travel Pro Formation », il a "renoué avec la rentabilité, applaudit Raoul Nabet. C'est une réussite qui se confirme depuis septembre 2014 !"
Avec le SETO, le syndicat national des agences de voyages a mené des campagnes de communication communes et procédé à l'harmonisation de certains commissions comme les affaires sociales, le juridique et l'aérien.
"Dans notre profession, il y a plusieurs métiers différents. Mais il est indispensable qu'ils se positionnent ensemble d'un point de vue institutionnel", résume René-Marc Chikli.
En résumé, Dominique Beljanski explique que "le SNAV défend nos intérêts au quotidien et à ce titre, le réseau Selectour Afat y cotise pour l’ensemble de ses adhérents.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, je souhaite que tous les immatriculés rejoignent le SNAV pour le rendre encore plus fort et lui donner plus de moyens en terme de communication."
Un SNAV plus fort, Richard Vainopoulos ne serait pas contre. Car, selon lui, même si jusqu'à présent, le bilan de Jean-Pierre Mas "n'est pas complètement négatif", il "ne correspond pas vraiment aux attentes des distributeurs".
S'ils accordent globalement leur confiance au Président du SNAV, les têtes de réseaux et les patrons restent vigilants et ne feront certainement pas de cadeaux à Jean-Pierre Mas pour les deux prochaines années de son mandat.
A lui de se montrer à la hauteur de leurs attentes !