KTS, derrière la prochaine convention SNAV Ile de France à Abu Dhabi

Le congrès du SNAV au Liban l‘année dernière, c’était elle l‘organisatrice sur place.

La prochaine convention du SNAV Ile de France à Abu Dhabi, ce sera encore elle. Et, promet Adeline Fiani, la directrice générale du groupe KTS, « le côté découverte sera fabuleux ».

C’est que KTS a différentes cordes à son arc. Créée en 1987 comme une agence de voyages spécialisée Affaires, l’entreprise s’est renforcée d’un département réceptif en 2001, puis du tour-opérateur Aya Désirs d’Orient en 2007.

Une croissance organique qui fait que KTS a bouclé l’année 2009 avec un volume d’affaires de 30 millions d’euros et un résultat net en progression de 10% à 2,7 millions d’euros.

« Les trois activités se nourrissent les unes les autres », estime Adeline Fiani. Si le business travel qui reste l’activité de base de KTS avec 200 entreprises en compte (Météo France, le musée du Louvre, le musée du Quai Branly, l’Epad, etc), le département du réceptif France est en plein développement.

60 000 clients ont été reçus en 2009, de la zone Moyen-Orient, mais également de l’Amérique du Sud, d’Asie, d’Amérique du Nord. « Nous travaillons aussi bien sur le FIT, que les déplacements professionnels et les incentives.

Lorsque la profession avance qu’il n’y a pas de réceptif haut de gamme en France, cela me fait bondir. Depuis dix ans, nous ne faisons que cela », explique Adeline Fiani.

L’entreprise dispose de représentations dans la zone du Moyen-Orient mais également en Inde, au Canada. Des négociations sont engagées pour faire de même au Japon. KTS est également le fournisseur du réseau américain Travel Savers fort de 3 000 points de vente.

A la question de savoir laquelle des trois activités réalise la meilleure marge, Adeline Fiani désigne le TO Aya avec ses 2700 clients annuels. Car le réceptif est lourdement marqué par la TVA sur la marge.

« Cela nous handicape terriblement sur les appels d’offres internationaux lorsque nous avons à faire à la concurrence des agences espagnoles ou allemandes qui peuvent, elles, vendre la France sans cette TVA», regrette Frédérique Souverain, la directrice du service réceptif.

« La TVA sur la marge représente une gêne, mais il en existe une autre, ce sont les problèmes d’obtentions des visas pour certaines nationalités qui mènent parfois à des annulations pures et simples faute d‘avoir pu obtenir les fameux sésames en temps et en heure», rajoute-t-elle.

Pour autant, l’entreprise française du groupe libanais Kurban Tours, prévoit néanmoins une année 2010 en progression. L’objectif est de faire 15% de mieux qu’en 2009 et de doubler l’activité de réceptif France.