Les hôteliers tunisiens ont raison sur un point, incontestablement : "Les politiques ne considèrent pas à sa juste valeur l'industrie du tourisme en général, les hôteliers en particulier... " déplore Jalel Bouricha, PDG du groupe Yadis et président de la fédération hôtelière du sud dans notre article de ce jour. (LIRE)
Mais qu'il se console (?) : en France où cette activité rapporte plus de devises que l'industrie automobile, ses confrères ne sont pas logés à meilleure enseigne.
En revanche, nous le suivons moins lorsqu'il met l'accent sur le report de l'Open sky, comme étant un élément susceptible d'améliorer sinon de sauver le tourisme tunisien.
En l'état actuel des choses, il urge peut-être d'attendre avant d'ouvrir les vannes célestes aux transporteurs low cost de tout poil.
Je m'explique. Les problèmes de l'hôtellerie tunisienne ne seront pas réglés, à court voire à moyen terme, par le ciel ouvert.
Mais qu'il se console (?) : en France où cette activité rapporte plus de devises que l'industrie automobile, ses confrères ne sont pas logés à meilleure enseigne.
En revanche, nous le suivons moins lorsqu'il met l'accent sur le report de l'Open sky, comme étant un élément susceptible d'améliorer sinon de sauver le tourisme tunisien.
En l'état actuel des choses, il urge peut-être d'attendre avant d'ouvrir les vannes célestes aux transporteurs low cost de tout poil.
Je m'explique. Les problèmes de l'hôtellerie tunisienne ne seront pas réglés, à court voire à moyen terme, par le ciel ouvert.
L'Open sky ? Il est certainement indispensable...
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Il y a peut-être des problèmes plus prioritaires, comme celui de la remise en état d'un certain nombre d'établissements qui ne font pas honneur au tourisme national, ou encore le besoin de doter le pays d'un véritable marketing politique et de niches permettant de profiter de la saisonnalité et de son véritable potentiel.
Il faut restaurer les marges de l'industrie hôtellière, au bord du gouffre. Pour cela, l'augmentation des prix moyens reste un préalable.
Mais cela ne sera possible, entre autre, qu'à condition de disposer d'un noyau dur de produits permettant d'instaurer la négociation et d'imposer la juste rémunération aux tours opérateurs européens.
Idem du côté du transport aérien. On sait ce qu'il en a coûté à Royal Air Maroc, aujourd'hui au bord de la faillite. Et pourtant, le produit marocain, plus récent et luxueux, se prêtait mieux à cette libéralisation des airs...
L'Open sky ? Il est certainement indispensable car il donnera aux professionnels une plus grande latitude et permettra le développement de la vente en direct et en ligne qui fait aujourd'hui défaut.
Mais il faut sortir en douceur de cette situation, sinon, gare aux effets pervers et à la concurrence sauvage avec la tentation d"hôtels" border line de brader sur Internet.
On ne sort pas brutalement d'une politique commerciale de stock et d'allotements sans faire de dégâts... des deux côtés de la frontière !
Il faut restaurer les marges de l'industrie hôtellière, au bord du gouffre. Pour cela, l'augmentation des prix moyens reste un préalable.
Mais cela ne sera possible, entre autre, qu'à condition de disposer d'un noyau dur de produits permettant d'instaurer la négociation et d'imposer la juste rémunération aux tours opérateurs européens.
Idem du côté du transport aérien. On sait ce qu'il en a coûté à Royal Air Maroc, aujourd'hui au bord de la faillite. Et pourtant, le produit marocain, plus récent et luxueux, se prêtait mieux à cette libéralisation des airs...
L'Open sky ? Il est certainement indispensable car il donnera aux professionnels une plus grande latitude et permettra le développement de la vente en direct et en ligne qui fait aujourd'hui défaut.
Mais il faut sortir en douceur de cette situation, sinon, gare aux effets pervers et à la concurrence sauvage avec la tentation d"hôtels" border line de brader sur Internet.
On ne sort pas brutalement d'une politique commerciale de stock et d'allotements sans faire de dégâts... des deux côtés de la frontière !