Sylvie Fayolle, vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes déléguée au Tourisme, et Fabrice Pannekoucke, autre vice-président délégué et président de l’Agence Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme, avaient visiblement le sourire en présentant le bilan d’une saison réduite dans l’analyse à juillet-août derniers.
Le thème même de la présentation, le succès de la saison touristique estivale, ne laissait planer aucun mystère.
Un succès qui se traduit par plusieurs éléments intéressants aux yeux du président Pannekoucke.
Le premier est un rebond de fréquentation de 13% de touristes supplémentaires par rapport à juillet-août 2021 ; le second est un équilibre plus harmonieux entre un mois de juillet très soutenu et un mois d’août habituellement très actif.
Le troisième indicateur, comme dans beaucoup de régions, est le retour sensible des touristes étrangers (20% des nuitées totales) mêmes s’ils ne sont pas encore tous revenus (24% en 2019).
Trois départements remportent la palme de la meilleure progression : l’Ain, la Haute-Savoie et le Rhône. Au total, les hébergements marchands ont enregistré 62 millions de nuitées sur deux mois.
Le thème même de la présentation, le succès de la saison touristique estivale, ne laissait planer aucun mystère.
Un succès qui se traduit par plusieurs éléments intéressants aux yeux du président Pannekoucke.
Le premier est un rebond de fréquentation de 13% de touristes supplémentaires par rapport à juillet-août 2021 ; le second est un équilibre plus harmonieux entre un mois de juillet très soutenu et un mois d’août habituellement très actif.
Le troisième indicateur, comme dans beaucoup de régions, est le retour sensible des touristes étrangers (20% des nuitées totales) mêmes s’ils ne sont pas encore tous revenus (24% en 2019).
Trois départements remportent la palme de la meilleure progression : l’Ain, la Haute-Savoie et le Rhône. Au total, les hébergements marchands ont enregistré 62 millions de nuitées sur deux mois.
Le Plan Tourisme adopté en juin 2022 se décline en plusieurs priorités
Dans cette accumulation de bonnes nouvelles, quelques éléments ternissent le tableau : le panier moyen est en baisse légère, signe que le pouvoir d’achat est plus serré ; et la canicule a fait souffrir les activités outdoor, parfois impraticables dans de bonnes conditions.
En revanche, les musées et activités urbaines ont repris de la vigueur par rapport à l’an passé.
L’autre bonne nouvelle est le succès de la campagne « Partir ici », nom aussi d’une application dédiée aux habitants de la Région pour qu’ils profitent de toutes les opportunités sans sortir d’Auvergne Rhône-Alpes, mais en se visitant de département à département. Plus de 30% des nuitées sont le résultat de cette fréquentation intra-régionale.
La vice-présidente en charge du Tourisme, Sylvie Fayolle, est revenue sur le Plan Tourisme, adopté en juin dernier, qui définit la feuille de route pour les prochaines années. Elle se décline en plusieurs priorités :
- Renforcer la digitalisation des acteurs et des process pour accompagner le parcours de visite avec les bons sites et les bonnes applications ;
- Affirmer l’ADN de la région en matière d’authenticité, un argument essentiel pour les touristes, notamment à travers la mise en avant des savoir-faire avec Entreprise et Découverte ;
- Se positionner comme le leader français des activités de pleine nature en montagne, été comme hiver, avec une multiplication des activités disponibles dans les massifs et en mettant à l’honneur l’itinérance et les grandes randonnées ;
- Soutenir la filière gastronomie et œnotourisme, dont le label Vignobles et Vignerons et l’implication dans la Vallée de la Gastronomie.
En revanche, les musées et activités urbaines ont repris de la vigueur par rapport à l’an passé.
L’autre bonne nouvelle est le succès de la campagne « Partir ici », nom aussi d’une application dédiée aux habitants de la Région pour qu’ils profitent de toutes les opportunités sans sortir d’Auvergne Rhône-Alpes, mais en se visitant de département à département. Plus de 30% des nuitées sont le résultat de cette fréquentation intra-régionale.
La vice-présidente en charge du Tourisme, Sylvie Fayolle, est revenue sur le Plan Tourisme, adopté en juin dernier, qui définit la feuille de route pour les prochaines années. Elle se décline en plusieurs priorités :
- Renforcer la digitalisation des acteurs et des process pour accompagner le parcours de visite avec les bons sites et les bonnes applications ;
- Affirmer l’ADN de la région en matière d’authenticité, un argument essentiel pour les touristes, notamment à travers la mise en avant des savoir-faire avec Entreprise et Découverte ;
- Se positionner comme le leader français des activités de pleine nature en montagne, été comme hiver, avec une multiplication des activités disponibles dans les massifs et en mettant à l’honneur l’itinérance et les grandes randonnées ;
- Soutenir la filière gastronomie et œnotourisme, dont le label Vignobles et Vignerons et l’implication dans la Vallée de la Gastronomie.
Un retard à l'allumage pour la Vallée de la Gastronomie
Ce contrat de destination, sous l’égide d’Atout France, n’a pas - encore - connu le succès escompté, reconnait Fabrice Pannekoucke.
« Le lancement de la Vallée de la Gastronomie a été contrarié par le début de la pandémie et depuis nous cumulons les retards pour agréger une offre suffisante.
Nous avions prévu une manifestation de promotion importante le 26 septembre, que nous avons dû annuler car tous les acteurs, privés et publics, ne sont pas prêts à présenter une offre qualifiée. Nous ne renonçons pas à relancer la dynamique dès que nous le pourrons, car c’est le CRT AURA qui pilote ce contrat ».
Dans le cadre du plan Tourisme, plusieurs Appels à Manifestation d’Intérêt (AMI) ont été lancés par la Région.
Ils concernent notamment la volonté de construire une offre diversifiée autour d’une vingtaine de sites « locomotives » incontournables de la Région.
Un autre AMI concerne la mise en valeur des Chemins de Compostelle, dont l’une des grandes étapes est au Puy-en-Velay, ville dont le président de Région Laurent Wauquiez a été longtemps le maire. Rendez-vous est pris les 14 et 15 novembre pour les Sommets du Tourisme Auvergne Rhône-Alpes au cours desquels tous les lauréats des appels à projets seront dévoilés.
« Le lancement de la Vallée de la Gastronomie a été contrarié par le début de la pandémie et depuis nous cumulons les retards pour agréger une offre suffisante.
Nous avions prévu une manifestation de promotion importante le 26 septembre, que nous avons dû annuler car tous les acteurs, privés et publics, ne sont pas prêts à présenter une offre qualifiée. Nous ne renonçons pas à relancer la dynamique dès que nous le pourrons, car c’est le CRT AURA qui pilote ce contrat ».
Dans le cadre du plan Tourisme, plusieurs Appels à Manifestation d’Intérêt (AMI) ont été lancés par la Région.
Ils concernent notamment la volonté de construire une offre diversifiée autour d’une vingtaine de sites « locomotives » incontournables de la Région.
Un autre AMI concerne la mise en valeur des Chemins de Compostelle, dont l’une des grandes étapes est au Puy-en-Velay, ville dont le président de Région Laurent Wauquiez a été longtemps le maire. Rendez-vous est pris les 14 et 15 novembre pour les Sommets du Tourisme Auvergne Rhône-Alpes au cours desquels tous les lauréats des appels à projets seront dévoilés.
Une saison hivernale plutôt bien engagée mais sous surveillance...
Les forfaits resteront-ils accessibles ? (©DR)
D’ores et déjà, les indications chiffrées pour le mois de septembre laissent penser que la progression va continuer et que l’arrière-saison sera bonne.
Pour Fabrice Pannekoucke, la question va se poser pour la saison hivernale.
L’Association nationale des maires de stations de montagne a déjà demandé au Gouvernement d’instaurer un plafond de hausse pour le prix des énergies, dont dépendent fortement les stations. Le prochain congrès des Domaines Skiables de France, le 29 et 30 septembre à Lyon, abordera forcément la question.
Les opérateurs pourront-ils éviter de faire grimper fortement le prix des forfaits au risque de perdre de nombreux skieurs en cours de saison ? Quelques indiscrétions laissent penser que les grands gestionnaires de remontées sont prêts à jouer le « quoi qu’il en coûte » pour ne pas casser la dynamique de l’an passé et favoriser la forte fréquentation plutôt que la sélection par le prix.
Depuis quelques années déjà, et encore plus dans le cadre du Plan Montagne, les stations s’attachent à trouver des économies d’énergie là où c’est possible, à jouer la carte de la sobriété et des nouvelles mobilités douces.
Lire aussi :
- L’Agence Savoie Mont-Blanc lance la prochaine saison hivernale
- Domaines Skiables de France : le congrès se tiendra à Lyon fin septembre
Pour Fabrice Pannekoucke, la question va se poser pour la saison hivernale.
L’Association nationale des maires de stations de montagne a déjà demandé au Gouvernement d’instaurer un plafond de hausse pour le prix des énergies, dont dépendent fortement les stations. Le prochain congrès des Domaines Skiables de France, le 29 et 30 septembre à Lyon, abordera forcément la question.
Les opérateurs pourront-ils éviter de faire grimper fortement le prix des forfaits au risque de perdre de nombreux skieurs en cours de saison ? Quelques indiscrétions laissent penser que les grands gestionnaires de remontées sont prêts à jouer le « quoi qu’il en coûte » pour ne pas casser la dynamique de l’an passé et favoriser la forte fréquentation plutôt que la sélection par le prix.
Depuis quelques années déjà, et encore plus dans le cadre du Plan Montagne, les stations s’attachent à trouver des économies d’énergie là où c’est possible, à jouer la carte de la sobriété et des nouvelles mobilités douces.
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