À court terme, l'EUR/USD pourrait se stabiliser autour de 1,05 , mais à moyen terme, il pourrait continuer à baisser, atteignant peut-être 1,0400-1,0350 d'ici la fin de l'année, en fonction de la situation économique en zone euro. Depositphotos.com
Les nouvelles ne sont pas bonnes pour la monnaie euro. La zone euro a réussi à éviter une récession l'année dernière malgré des problèmes énergétiques, mais il est de plus en plus difficile de maintenir cette performance en raison de coûts d'emprunt plus élevés.
L'Allemagne est déjà en récession, principalement à cause de la chute de la demande en Chine et de l'augmentation des prix de l'énergie russe. En France, les indicateurs économiques montrent que l'activité ralentit, ce qui augmente le risque de récession.
Dans d'autres pays de l'Union européenne, les taux d'intérêt flexibles sur les prêts immobiliers réduisent le pouvoir d'achat des ménages. De plus, l'inflation affecte les personnes les plus vulnérables, car les prix de certains produits alimentaires tels que l'huile d'olive, la viande bovine, le cacao et le jus d'orange atteignent des niveaux historiquement élevés.
De plus, la part de l'euro dans les transactions internationales a considérablement diminué en huit mois, passant de 38% à 23% en août dernier. Cela signifie que l'euro est de moins en moins utilisé pour les paiements internationaux, ce qui est préoccupant. Il y a plusieurs raisons à cette baisse, notamment la réduction des importations de gaz russe en Europe en raison des sanctions, ainsi que le recul de l'Europe dans le commerce mondial.
De nombreuses grandes banques sont optimistes quant à l'avenir de l'EUR/USD, avec des prévisions généralement comprises entre 1,12 et 1,15 pour 2024. Cependant, les prévisions à long terme sur les taux de change sont incertaines en raison de nombreux facteurs à prendre en compte.
Nous pensons que l'euro ne devrait pas augmenter durablement, car la Banque centrale européenne maintiendra probablement sa politique monétaire actuelle. De plus, la croissance de la zone euro devrait rester en retard par rapport aux États-Unis, ce qui poussera l'euro à la baisse. Les États-Unis ont une économie solide, comme en témoigne l'indice ISM manufacturier, ce qui renforce le dollar américain.
L'Allemagne est déjà en récession, principalement à cause de la chute de la demande en Chine et de l'augmentation des prix de l'énergie russe. En France, les indicateurs économiques montrent que l'activité ralentit, ce qui augmente le risque de récession.
Dans d'autres pays de l'Union européenne, les taux d'intérêt flexibles sur les prêts immobiliers réduisent le pouvoir d'achat des ménages. De plus, l'inflation affecte les personnes les plus vulnérables, car les prix de certains produits alimentaires tels que l'huile d'olive, la viande bovine, le cacao et le jus d'orange atteignent des niveaux historiquement élevés.
De plus, la part de l'euro dans les transactions internationales a considérablement diminué en huit mois, passant de 38% à 23% en août dernier. Cela signifie que l'euro est de moins en moins utilisé pour les paiements internationaux, ce qui est préoccupant. Il y a plusieurs raisons à cette baisse, notamment la réduction des importations de gaz russe en Europe en raison des sanctions, ainsi que le recul de l'Europe dans le commerce mondial.
De nombreuses grandes banques sont optimistes quant à l'avenir de l'EUR/USD, avec des prévisions généralement comprises entre 1,12 et 1,15 pour 2024. Cependant, les prévisions à long terme sur les taux de change sont incertaines en raison de nombreux facteurs à prendre en compte.
Nous pensons que l'euro ne devrait pas augmenter durablement, car la Banque centrale européenne maintiendra probablement sa politique monétaire actuelle. De plus, la croissance de la zone euro devrait rester en retard par rapport aux États-Unis, ce qui poussera l'euro à la baisse. Les États-Unis ont une économie solide, comme en témoigne l'indice ISM manufacturier, ce qui renforce le dollar américain.
Euro, dollar : le point technique
Le dollar américain domine actuellement le marché des changes, ce qui se traduit par une baisse continue de l'euro par rapport au dollar.
À court terme, l'EUR/USD pourrait se stabiliser autour de 1,05, mais à moyen terme, il pourrait continuer à baisser, atteignant peut-être 1,0400-1,0350 d'ici la fin de l'année, en fonction de la situation économique en zone euro.
Nous ne voyons pas de facteurs susceptibles de renverser cette tendance pour le moment.
Lire aussi : L'Euro va-t-il regagner du terrain face au dollar ?
À court terme, l'EUR/USD pourrait se stabiliser autour de 1,05, mais à moyen terme, il pourrait continuer à baisser, atteignant peut-être 1,0400-1,0350 d'ici la fin de l'année, en fonction de la situation économique en zone euro.
Nous ne voyons pas de facteurs susceptibles de renverser cette tendance pour le moment.
Lire aussi : L'Euro va-t-il regagner du terrain face au dollar ?
|
SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
||
|
S1 |
S2 |
R1 |
R2 |
EUR/USD |
1,0433 |
1,0390 |
1,0645 |
1,0710 |
EUR/GBP |
0,8545 |
0,8499 |
0,8733 |
0,8799 |
EUR/CHF |
0,9502 |
0,9445 |
0,9704 |
0,9801 |
EUR/CAD |
1,4203 |
1,4100 |
1,4560 |
1,4599 |
EUR/JPY |
155,01 |
154,33 |
158,01 |
158,50 |
Les annonces à suivre
Cette semaine, nous allons principalement parler d'inflation, car les chiffres de septembre seront publiés en Allemagne (mercredi), aux États-Unis (jeudi) et en France (vendredi). Il ne devrait pas y avoir de surprises majeures.
Le chiffre aux États-Unis sera particulièrement important. On s'attend à ce que l'inflation continue de baisser après avoir atteint 3,7% en août. Même si les prix de l'énergie ont augmenté au cours des trois derniers mois (le prix du pétrole a augmenté de 40% sur cette période), cela n'affecte pas la tendance à la baisse de l'inflation dans les pays développés.
En ce qui concerne la politique monétaire, nous pensons que la Réserve fédérale américaine (Fed) a probablement atteint son taux d'intérêt final, tout comme la Banque centrale européenne (BCE), comme nous l'avons mentionné précédemment.
Lire aussi : L'inflation, principal défi en 2023 selon 43 % des gestionnaires de voyages
À court terme, la politique monétaire ne devrait donc pas avoir un impact majeur sur les devises. La question de savoir s'il faut réduire les taux d'intérêt ne se posera probablement qu'au début de l'année prochaine, en fonction de la gravité du ralentissement économique.
Pour le moment, ce qui compte, c'est la perception du risque, qui dépend en partie de l'augmentation des rendements obligataires et de l'évolution des marchés boursiers.
Le chiffre aux États-Unis sera particulièrement important. On s'attend à ce que l'inflation continue de baisser après avoir atteint 3,7% en août. Même si les prix de l'énergie ont augmenté au cours des trois derniers mois (le prix du pétrole a augmenté de 40% sur cette période), cela n'affecte pas la tendance à la baisse de l'inflation dans les pays développés.
En ce qui concerne la politique monétaire, nous pensons que la Réserve fédérale américaine (Fed) a probablement atteint son taux d'intérêt final, tout comme la Banque centrale européenne (BCE), comme nous l'avons mentionné précédemment.
Lire aussi : L'inflation, principal défi en 2023 selon 43 % des gestionnaires de voyages
À court terme, la politique monétaire ne devrait donc pas avoir un impact majeur sur les devises. La question de savoir s'il faut réduire les taux d'intérêt ne se posera probablement qu'au début de l'année prochaine, en fonction de la gravité du ralentissement économique.
Pour le moment, ce qui compte, c'est la perception du risque, qui dépend en partie de l'augmentation des rendements obligataires et de l'évolution des marchés boursiers.
Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
11/10 |
08:00 |
Allemagne |
Indice des prix à la consommation (Septembre) |
Précédent à 0,3% sur un mois. |
Faible |
11/10 |
14:30 |
États-Unis |
Indice des prix à la production (Septembre) |
Précédent à 0,7% sur un mois. |
Moyen |
12/10 |
14:30 |
États-Unis |
Indice des prix à la consommation (Septembre) |
Précédent à 3,7% sur un an. Nouveau repli attendu par le consensus des économistes. |
Elevé |
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : nicolas@mondialchange.com
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : nicolas@mondialchange.com