L'ordonnance sur les à-valoir devrait être promulguée mercredi 18 mars 2020 - Crédit photo : depositphotos @alfonsodetomas
TourMaG.com - Quelle est la situation de l'industrie touristique en ce mardi 17 mars 2020 ?
René-Marc Chikli : Comment voulez-vous que cela se passe ? Nous n'avons plus d'activité, en dehors de faire rentrer les clients bloqués à l'étranger.
Hier nous avions 25 000 voyageurs à forfait répartis partout dans le monde, mais nous en avons 2 000 dans des cas plus compliqués, comme des personnes présentes sur des bateaux.
Du Chili en passant par l'Inde, les Français sont présents partout.
Pour en venir au Maroc, le gros du travail actuel réside dans des négociations avec la DGAC marocaine qui négocie avec son homologue parisien et les tour-opérateurs (TO).
Dès jeudi, nous avions prévenu Jean-Baptiste Lemoyne que le retour de l'ensemble des voyageurs français prendrait plus d'une semaine, notre objectif étant de faire rentrer les clients avant les fermetures d'aéroports. Le Président a dit que c'était la priorité, donc même avec des infrastructures fermées, il sera possible de le faire.
René-Marc Chikli : Comment voulez-vous que cela se passe ? Nous n'avons plus d'activité, en dehors de faire rentrer les clients bloqués à l'étranger.
Hier nous avions 25 000 voyageurs à forfait répartis partout dans le monde, mais nous en avons 2 000 dans des cas plus compliqués, comme des personnes présentes sur des bateaux.
Du Chili en passant par l'Inde, les Français sont présents partout.
Pour en venir au Maroc, le gros du travail actuel réside dans des négociations avec la DGAC marocaine qui négocie avec son homologue parisien et les tour-opérateurs (TO).
Dès jeudi, nous avions prévenu Jean-Baptiste Lemoyne que le retour de l'ensemble des voyageurs français prendrait plus d'une semaine, notre objectif étant de faire rentrer les clients avant les fermetures d'aéroports. Le Président a dit que c'était la priorité, donc même avec des infrastructures fermées, il sera possible de le faire.
"Nous attendons que l'ECTAA fasse bouger IATA"
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TourMaG.com - Une obligation qui devrait encore plus creuser la situation financière des tour-opérateurs français...
René-Marc Chikli : Effectivement, cela représente encore des dépenses importantes pour les tour-opérateurs, je ne vous dis pas les difficultés financières que cela va générer.
Nous avons échangé avec Bruno Le Maire sur les mesures prises dont nous allons bénéficier, c'est une bonne chose.
Le seul point d'interrogation qui nous reste étant le paiement du BSP du 16 mars, alors que les billets n'ont pas été utilisés.
Nous attendons que l'ECTAA fasse bouger IATA, pour que les compagnies soient dans le même état d'esprit que nous.
TourMaG.com - Toutefois dans ce marasme, vous avez obtenu la possibilité d'émettre des reports et donc une suspension de la directive européenne...
René-Marc Chikli : En effet, nous avons obtenu de la part de Bruno Le Maire que tous les voyagistes aient la possibilité de faire des à-valoir, en lieu et place du remboursement.
Du côté de Jean-Baptiste Lemoyne, qui a mouillé sa chemise il faut l'avouer, il nous a certifié que l'ordonnance sur les à-valoir passera au Conseil des ministres du mercredi 18 mars 2020.
Tout le monde est content.
La moins bonne nouvelle, le ministre de l'Economie nous a certifié que les rapports entre les clients et les fournisseurs devaient être équilibrés dans toutes les mesures prises par le gouvernement au titre du principe de solidarité.
René-Marc Chikli : Effectivement, cela représente encore des dépenses importantes pour les tour-opérateurs, je ne vous dis pas les difficultés financières que cela va générer.
Nous avons échangé avec Bruno Le Maire sur les mesures prises dont nous allons bénéficier, c'est une bonne chose.
Le seul point d'interrogation qui nous reste étant le paiement du BSP du 16 mars, alors que les billets n'ont pas été utilisés.
Nous attendons que l'ECTAA fasse bouger IATA, pour que les compagnies soient dans le même état d'esprit que nous.
TourMaG.com - Toutefois dans ce marasme, vous avez obtenu la possibilité d'émettre des reports et donc une suspension de la directive européenne...
René-Marc Chikli : En effet, nous avons obtenu de la part de Bruno Le Maire que tous les voyagistes aient la possibilité de faire des à-valoir, en lieu et place du remboursement.
Du côté de Jean-Baptiste Lemoyne, qui a mouillé sa chemise il faut l'avouer, il nous a certifié que l'ordonnance sur les à-valoir passera au Conseil des ministres du mercredi 18 mars 2020.
Tout le monde est content.
La moins bonne nouvelle, le ministre de l'Economie nous a certifié que les rapports entre les clients et les fournisseurs devaient être équilibrés dans toutes les mesures prises par le gouvernement au titre du principe de solidarité.
"L'objectif est de survivre en faisant preuve de solidarité"
Pour René-Marc Chikli le prochain problème des TO sera de discuter avec IATA et la distribution - DR
TourMaG.com - Y aura-t-il un transfert de trésorerie ?
René-Marc Chikli : Pas exactement, cela signifie que nous allons devoir nous voir rapidement pour trouver des rapports équilibrés entre la trésorerie qui se trouve dans les agences et les besoins des tour-opérateurs.
Ce n'est pas moi qui le dis, mais le gouvernement.
Aujourd'hui, il faut arrêter de se regarder le nombril, l'objectif est de survivre en faisant preuve de solidarité.
Le plan qui a été mis en place a pour objectif d'éviter toute faillite possible ; pour cela des tranches de 45 milliards d'euros seront débloquées chaque mois par l'Etat, plus des engagements de garanties financières à hauteur de 300 milliards d'euros.
Nous faisons partie d'un plan d'ensemble. Dans le tourisme, il y a 2 millions de chômeurs avec les cafés-restaurants, nous sommes tous concernés.
TourMaG.com - Pour une fois, le gouvernement n'a pas abandonné le tourisme...
René-Marc Chikli : Le tourisme n'a pas été oublié et Jean-Baptiste Lemoyne a bien joué son rôle, il faut le dire.
Les agents de voyages doivent jouer le jeu, sauf s'ils veulent se mettre un coup de fusil dans le pied, c'est leur problème.
Par contre les clients vont nous attendre à la sortie, avec les à-valoir, il faut que tout se mette bien en place.
En plus de l'absence de faillites, le gouvernement ne souhaite pas voir les entreprises licencier, avec le chômage technique nous pouvons garder les compétences, c'est une bonne chose.
René-Marc Chikli : Pas exactement, cela signifie que nous allons devoir nous voir rapidement pour trouver des rapports équilibrés entre la trésorerie qui se trouve dans les agences et les besoins des tour-opérateurs.
Ce n'est pas moi qui le dis, mais le gouvernement.
Aujourd'hui, il faut arrêter de se regarder le nombril, l'objectif est de survivre en faisant preuve de solidarité.
Le plan qui a été mis en place a pour objectif d'éviter toute faillite possible ; pour cela des tranches de 45 milliards d'euros seront débloquées chaque mois par l'Etat, plus des engagements de garanties financières à hauteur de 300 milliards d'euros.
Nous faisons partie d'un plan d'ensemble. Dans le tourisme, il y a 2 millions de chômeurs avec les cafés-restaurants, nous sommes tous concernés.
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René-Marc Chikli : Le tourisme n'a pas été oublié et Jean-Baptiste Lemoyne a bien joué son rôle, il faut le dire.
Les agents de voyages doivent jouer le jeu, sauf s'ils veulent se mettre un coup de fusil dans le pied, c'est leur problème.
Par contre les clients vont nous attendre à la sortie, avec les à-valoir, il faut que tout se mette bien en place.
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