Depuis quelques jours, le site Internet du Guide des Sensations est indisponible et personne ne répond au numéro vert prévu pour renseigner la clientèle - Capture d'écran
Les coffrets, c'est pas toujours un cadeau... ou alors empoisonné !
Selon nos informations, la société LJS Loisirs SARL, qui édite notamment Doze ainsi que Le Guide des Sensations devrait très prochainement tomber en liquidation judiciaire.
Le site Internet est indisponible et plus personne ne répond au téléphone à l'heure actuelle.
En effet, plusieurs partenaires de l'entreprise, dont les prestations étaient proposées dans les coffrets-cadeaux et les « eBox » (bons cadeaux, chèques loisirs) distribués publient des communiqués pour expliquer aux clients qu'ils ne pourront valider leurs offres.
C'est notamment le cas de Flyeo, qui commercialise des stages de parapentes, des séances de canyoning ou de speedriding.
Sur son site Internet, l'entreprise a publié une dépêche à l'attention des détenteurs de coffrets Guide des Sensations.
Il y est expliqué qu'ils "ne pourront pas effectuer leur prestation chez Flyeo. En effet, le guide des sensations est en train de déposer le bilan et nous avons déjà perdu de l'argent à cause de ce désagrément."
Le texte précise que "l'arnaque ici vient du guide des sensations qui continue de vendre des bons cadeaux alors qu'ils ne payent plus les prestataires."
Selon nos informations, la société LJS Loisirs SARL, qui édite notamment Doze ainsi que Le Guide des Sensations devrait très prochainement tomber en liquidation judiciaire.
Le site Internet est indisponible et plus personne ne répond au téléphone à l'heure actuelle.
En effet, plusieurs partenaires de l'entreprise, dont les prestations étaient proposées dans les coffrets-cadeaux et les « eBox » (bons cadeaux, chèques loisirs) distribués publient des communiqués pour expliquer aux clients qu'ils ne pourront valider leurs offres.
C'est notamment le cas de Flyeo, qui commercialise des stages de parapentes, des séances de canyoning ou de speedriding.
Sur son site Internet, l'entreprise a publié une dépêche à l'attention des détenteurs de coffrets Guide des Sensations.
Il y est expliqué qu'ils "ne pourront pas effectuer leur prestation chez Flyeo. En effet, le guide des sensations est en train de déposer le bilan et nous avons déjà perdu de l'argent à cause de ce désagrément."
Le texte précise que "l'arnaque ici vient du guide des sensations qui continue de vendre des bons cadeaux alors qu'ils ne payent plus les prestataires."
Première liquidation judiciaire en juin 2012
En juillet 2012, un message avait été publié sur la page Facebook du Guide des Sensations pour annoncer la reprise de la société - Capture d'écran
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Il faut dire que le parcours de l'entreprise n'a rien d'un « long fleuve tranquille ».
Créée en 2007 sous le nom QG Loisirs, elle avait connu ses premières grosses difficultés en avril 2012.
Le 11 du mois, la société avait été placée en redressement judiciaire.
Un administrateur judiciaire avait alors été nommé par le Tribunal de Commerce de Paris : SELARL Michel-Miroite-Gorins, en la personne de Me Gorins.
Puis, le 6 juin 2012, la cour avait prononcé la liquidation judiciaire et nommé Me SELARL Montravers Yang-Ting en tant que liquidateur.
Mais, moins d'un mois plus tard, le 4 juillet 2012, dans le cadre d'un plan de cession, Doze.fr et Le Guide des Sensations étaient repris par Sophia Investissements sur décision du Tribunal de Commerce de Paris. Naissait alors LJS Loisirs.
Un nouveau départ avec, en grande majorité les mêmes partenaires – dont le nombre est estimé à 5 000 – et les mêmes offres.
Seul le capital social avait subi une efficace cure d'amaigrissement ; il est passé de 700 000 € pour QG Loisirs à seulement 50 000 € pour LJS Loisirs.
Créée en 2007 sous le nom QG Loisirs, elle avait connu ses premières grosses difficultés en avril 2012.
Le 11 du mois, la société avait été placée en redressement judiciaire.
Un administrateur judiciaire avait alors été nommé par le Tribunal de Commerce de Paris : SELARL Michel-Miroite-Gorins, en la personne de Me Gorins.
Puis, le 6 juin 2012, la cour avait prononcé la liquidation judiciaire et nommé Me SELARL Montravers Yang-Ting en tant que liquidateur.
Mais, moins d'un mois plus tard, le 4 juillet 2012, dans le cadre d'un plan de cession, Doze.fr et Le Guide des Sensations étaient repris par Sophia Investissements sur décision du Tribunal de Commerce de Paris. Naissait alors LJS Loisirs.
Un nouveau départ avec, en grande majorité les mêmes partenaires – dont le nombre est estimé à 5 000 – et les mêmes offres.
Seul le capital social avait subi une efficace cure d'amaigrissement ; il est passé de 700 000 € pour QG Loisirs à seulement 50 000 € pour LJS Loisirs.
"Ils ont encaissé mais n'ont pas réglé les partenaires"
Tout semblait donc en place pour assurer une reprise des activités et distribuer à nouveau des coffrets et des bons cadeaux.
Et, visiblement, l'entreprise ne s'est pas gênée pour le faire. Les ventes ont repris de plus belle avec un recentrage sur la distribution en ligne, car la particularité de ses produits ne convenait pas aux grandes et moyennes surfaces (GMS).
Pourtant, selon certaines sources proches du dossier, "ils ont encaissé mais n'ont pas réglé les partenaires." Ces derniers, en première ligne, n'ont pas tardé à réagir et à fermer les robinets pour s'épargner de lourdes pertes financières.
Par conséquent, ce sont désormais les clients finaux - ils sont plusieurs milliers - qui se retrouvent démunis. Surtout que, LJS n'étant pas immatriculée au Registre des Opérateurs de Voyages et de Séjours d'Atout France, les Articles R 211-16 et suivants du Code du Tourisme ne s'appliquent pas en l'occurrence.
Il leur sera donc très compliqué, voire impossible, d'obtenir un remboursement. En effet, ils devraient figurer en bout de la liste des créanciers qui seront pris en charge par le liquidateur judiciaire.
Et, visiblement, l'entreprise ne s'est pas gênée pour le faire. Les ventes ont repris de plus belle avec un recentrage sur la distribution en ligne, car la particularité de ses produits ne convenait pas aux grandes et moyennes surfaces (GMS).
Pourtant, selon certaines sources proches du dossier, "ils ont encaissé mais n'ont pas réglé les partenaires." Ces derniers, en première ligne, n'ont pas tardé à réagir et à fermer les robinets pour s'épargner de lourdes pertes financières.
Par conséquent, ce sont désormais les clients finaux - ils sont plusieurs milliers - qui se retrouvent démunis. Surtout que, LJS n'étant pas immatriculée au Registre des Opérateurs de Voyages et de Séjours d'Atout France, les Articles R 211-16 et suivants du Code du Tourisme ne s'appliquent pas en l'occurrence.
Il leur sera donc très compliqué, voire impossible, d'obtenir un remboursement. En effet, ils devraient figurer en bout de la liste des créanciers qui seront pris en charge par le liquidateur judiciaire.
Tout n'est pas perdu
FriendlyMoment.com est une solution pour revendre ses coffrets cadeaux utilisables ou non à prix coûtant - Capture d'écran
Heureusement, pour les consommateurs, face à la recrudescence des défaillances dans le secteur des coffrets-cadeaux, de jeunes entrepreneurs ont décidé de prendre le taureau par les cornes et de surfer sur la tendance. Et ça fonctionne !
C'est le cas de la jeune start-up française FriendlyMoment.com. Comme nous l'avions déjà expliqué plusieurs fois, le site propose de racheter les coffrets-cadeaux encore valables ou non à prix coûtant.
Le montant est crédité sur un compte en ligne que le client peut ensuite utiliser pour réserver une activité de groupe sur le catalogue de la société.
"Notre offre de rachat s'applique bien évidemment également aux clients détenteurs de cartes cadeaux, Doze ou simple billet d'activité acheté sur Le Guide des Sensations", assure Kristofer Moisan-Sellez, Directeur Marketing et Commercial de FriendlyMoment.com.
Selon lui, après l'annonce de la liquidation judiciaire de Proventis qui éditait les coffrets VIPBox, les ventes ont explosé sur le site Internet.
Et, à n'en pas douter, la tendance devrait se poursuivre, voire s'accentuer dans les jours qui viennent.
C'est le cas de la jeune start-up française FriendlyMoment.com. Comme nous l'avions déjà expliqué plusieurs fois, le site propose de racheter les coffrets-cadeaux encore valables ou non à prix coûtant.
Le montant est crédité sur un compte en ligne que le client peut ensuite utiliser pour réserver une activité de groupe sur le catalogue de la société.
"Notre offre de rachat s'applique bien évidemment également aux clients détenteurs de cartes cadeaux, Doze ou simple billet d'activité acheté sur Le Guide des Sensations", assure Kristofer Moisan-Sellez, Directeur Marketing et Commercial de FriendlyMoment.com.
Selon lui, après l'annonce de la liquidation judiciaire de Proventis qui éditait les coffrets VIPBox, les ventes ont explosé sur le site Internet.
Et, à n'en pas douter, la tendance devrait se poursuivre, voire s'accentuer dans les jours qui viennent.