Le Népal il y a un an, l'Equateur, le Japon, hier... qui ont subi les caprices de la Terre © Romolo Tavani - Fotolia.com
Bien évidemment, on oublie toutes les catastrophes, naturelles et pas naturelles, qui ont frappé le monde depuis ces dernières années.
Un clou chasse l'autre, comme on dit dans les bonnes gazettes…
Le Népal, magique comme je l'ai écrit plus haut, ne s'en remet pas. Ou si peu. La communauté mondiale, plus soucieuse de préserver sa pseudo-civilisation, délaisse un pays en souffrance.
Pourtant, les moyens financiers existent. Mais il est vrai que les Etats préfèrent consacrer ces moyens à l'invention d'armes de destruction, à l'élaboration de stratégies fumeuses qui font que notre monde, notre planète est en train de s'éteindre, doucement mais surement…
Telle la bougie dont la mèche arrive en bout de course, la flamme vacille et… ben oui, finit, par s'éteindre !
Un clou chasse l'autre, comme on dit dans les bonnes gazettes…
Le Népal, magique comme je l'ai écrit plus haut, ne s'en remet pas. Ou si peu. La communauté mondiale, plus soucieuse de préserver sa pseudo-civilisation, délaisse un pays en souffrance.
Pourtant, les moyens financiers existent. Mais il est vrai que les Etats préfèrent consacrer ces moyens à l'invention d'armes de destruction, à l'élaboration de stratégies fumeuses qui font que notre monde, notre planète est en train de s'éteindre, doucement mais surement…
Telle la bougie dont la mèche arrive en bout de course, la flamme vacille et… ben oui, finit, par s'éteindre !
Au Népal, les touristes, malgré l'effort extraordinaire fournit pas ses citoyens, refusent de revenir. Comme d'habitude, le marché français est particulièrement "prudent", pour employer un euphémisme pas nécessairement de bon aloi.
Car, faut pas se leurrer non plus : nos voyagistes restent prudents. Très prudents même, expliquant qu'ils ont "délaissé les déplacements intérieurs en aéroplane parce que les compagnies aériennes ne sont pas sures" !
En attendant, les Anglais, les Allemands, les Ritaliens (que j'aime) utilisent toujours les chemins du ciel.
Quant à notre bon Quai d'Orsay et ses recommandations aux voyageurs, il a, pendant bien longtemps, déconseillé le moindre déplacement vers ces montagnes et cette ville de Katmandou, laquelle traîne dans ma mémoire comme un moment de bonheur difficilement ressenti depuis…
Place de la République à Paris, place Bellecour à Lyon, place du Capitole à Toulouse, place des Quinconces à Bordeaux, chaque soir, des êtres humains se réunissent afin d'évoquer la possibilité d'un nouveau monde…
Y'a bien, de temps à autre, un Finkielkraut improbable qui vient, surement par curiosité, voir à quoi peut ressembler une émotion solidaire. Un conseil, en passant, au lieu de traiter une pauvre dame de "Gnagnagna connas..." (sic), il devrait fréquenter quelques commissions dites de sérénité.
Ça peut aider. C'est d'ailleurs ce que j'avais ressenti au Népal, il y a trop longtemps, cette sérénité qui devrait accompagner chaque touriste lors de ses découvertes à travers le monde.
Car, faut pas se leurrer non plus : nos voyagistes restent prudents. Très prudents même, expliquant qu'ils ont "délaissé les déplacements intérieurs en aéroplane parce que les compagnies aériennes ne sont pas sures" !
En attendant, les Anglais, les Allemands, les Ritaliens (que j'aime) utilisent toujours les chemins du ciel.
Quant à notre bon Quai d'Orsay et ses recommandations aux voyageurs, il a, pendant bien longtemps, déconseillé le moindre déplacement vers ces montagnes et cette ville de Katmandou, laquelle traîne dans ma mémoire comme un moment de bonheur difficilement ressenti depuis…
Place de la République à Paris, place Bellecour à Lyon, place du Capitole à Toulouse, place des Quinconces à Bordeaux, chaque soir, des êtres humains se réunissent afin d'évoquer la possibilité d'un nouveau monde…
Y'a bien, de temps à autre, un Finkielkraut improbable qui vient, surement par curiosité, voir à quoi peut ressembler une émotion solidaire. Un conseil, en passant, au lieu de traiter une pauvre dame de "Gnagnagna connas..." (sic), il devrait fréquenter quelques commissions dites de sérénité.
Ça peut aider. C'est d'ailleurs ce que j'avais ressenti au Népal, il y a trop longtemps, cette sérénité qui devrait accompagner chaque touriste lors de ses découvertes à travers le monde.
Mais ce qui est valable pour le Népal est valable également pour tous ces pays touchés par les caprices de madame Terre, que nous maltraitons hélas de plus en plus.
Bien entendu, les concepteurs de voyages ne font pas un métier de philanthropes, c'est clair. Et le client à "toujours raison", de même qu'on ne le forcera pas à se rendre dans un endroit où il aura peur.
Le pire, ai-je pensé en lisant l'excellent papier de ma consœur (et néanmoins rédac' chef), étant que les voyagistes aimeraient bien proposer ces destinations à nouveau.
Mais, ils vont d'abord et je cite, se réunir pour "analyser objectivement les risques aériens et terrestres, et se tourner vers leurs assureurs, pour trouver une solution".
Tourisme solidaire, d'accord, mais faut pas que ça coûte cher !
Bien entendu, les concepteurs de voyages ne font pas un métier de philanthropes, c'est clair. Et le client à "toujours raison", de même qu'on ne le forcera pas à se rendre dans un endroit où il aura peur.
Le pire, ai-je pensé en lisant l'excellent papier de ma consœur (et néanmoins rédac' chef), étant que les voyagistes aimeraient bien proposer ces destinations à nouveau.
Mais, ils vont d'abord et je cite, se réunir pour "analyser objectivement les risques aériens et terrestres, et se tourner vers leurs assureurs, pour trouver une solution".
Tourisme solidaire, d'accord, mais faut pas que ça coûte cher !