Concrètement, cela signifie que l'Europe devra à l'avenir mieux surveiller les groupes de Chinois, comme le font l'Australie et le Japon où l'enregistrement et la surveillance.
La raison de cette mise en garde ? Ce que les responsables chinois appellent par doux euphémisme le phénomène «du non-retour» cache une réalité plus crue : les défections.
Profitant de voyages touristiques en Europe, des Chinois profite de cette occasion pour passer à l'ouest et ne rentrent pas chez eux. Une pratique qui avait cours notamment chez les sportifs où les artistes de l'ancien bloc de l'Est dans les années 1960 et 1970.
Selon des sources chinoises (qui ne sont pas précisément vérifiables auprès de l'Union) ce sont 4 800 ressortissants chinois qui ont choisi de rester en Europe.
Certains ont même choisi la Suisse, «trois, quatre, certainement moins d'une dizaine» assure Dominique Boillat, porte-parole de l'Office fédéral des migrations. Qui ajoute: «Ces personnes se sont probablement empressées de regagner les grandes capitales européennes qui abritent d'importantes communautés chinoises et les accueillent dans, et via, un réseau.»
Des mesures à prendre et vite
Mais, 4 800, «c'est trop, beaucoup trop. C'est inadmissible», martèle Wu Jingyuan, directeur général de Trade and Travel in Europe, influent magazine touristique chinois basé à Francfort. «Vous (Européens, ndlr) devez prendre des mesures !»
«Comme l'Australie et le Japon, premiers pays à bénéficier du statut de destinations privilégiées (ADS, pour Approval Destination Status) par les autorités chinoises, l'Europe doit impérativement prendre des mesures pour contenir ce phénomène du «non-retour», indique Wang Suqi, consultant en tourisme et directeur général de China International Travel Services.
Concrètement, cela signifie que l'Europe devra à l'avenir mieux surveiller les groupes de Chinois, comme le font l'Australie et le Japon où l'enregistrement et la surveillance
« rapprochée » des groupes sont aujourd'hui en vigueur.
L'Union européenne en est consciente. Elle y travaille par le biais des traditionnelles négociations bilatérales (UE-Chine) dont le 8e sommet s'est terminé le 5 septembre à Pékin.
Profitant de voyages touristiques en Europe, des Chinois profite de cette occasion pour passer à l'ouest et ne rentrent pas chez eux. Une pratique qui avait cours notamment chez les sportifs où les artistes de l'ancien bloc de l'Est dans les années 1960 et 1970.
Selon des sources chinoises (qui ne sont pas précisément vérifiables auprès de l'Union) ce sont 4 800 ressortissants chinois qui ont choisi de rester en Europe.
Certains ont même choisi la Suisse, «trois, quatre, certainement moins d'une dizaine» assure Dominique Boillat, porte-parole de l'Office fédéral des migrations. Qui ajoute: «Ces personnes se sont probablement empressées de regagner les grandes capitales européennes qui abritent d'importantes communautés chinoises et les accueillent dans, et via, un réseau.»
Des mesures à prendre et vite
Mais, 4 800, «c'est trop, beaucoup trop. C'est inadmissible», martèle Wu Jingyuan, directeur général de Trade and Travel in Europe, influent magazine touristique chinois basé à Francfort. «Vous (Européens, ndlr) devez prendre des mesures !»
«Comme l'Australie et le Japon, premiers pays à bénéficier du statut de destinations privilégiées (ADS, pour Approval Destination Status) par les autorités chinoises, l'Europe doit impérativement prendre des mesures pour contenir ce phénomène du «non-retour», indique Wang Suqi, consultant en tourisme et directeur général de China International Travel Services.
Concrètement, cela signifie que l'Europe devra à l'avenir mieux surveiller les groupes de Chinois, comme le font l'Australie et le Japon où l'enregistrement et la surveillance
« rapprochée » des groupes sont aujourd'hui en vigueur.
L'Union européenne en est consciente. Elle y travaille par le biais des traditionnelles négociations bilatérales (UE-Chine) dont le 8e sommet s'est terminé le 5 septembre à Pékin.