La Cité de la Culture et sa géode surélevée en verre qui est déjà un monument emblématique de Tunis. Du haut de ses 65 mètres elle donne une vue panoramique à 360° sur le Grand Tunis. Photo presse Cité de la Culture.
L'inauguration officielle s’est déroulée en présence du président de la République tunisienne, de son gouvernement, des députés, des ambassadeurs étrangers en fonction en Tunisie et de très nombreux artistes tunisiens et issus du monde arabe.
En nombre, les artistes attendaient depuis longtemps cette ouverture, la danse sous toutes ses formes, le cinéma, le théâtre, l’opéra, la musique, la peinture, la littérature, la poésie, les arts plastiques, la sculpture... tous les arts auront une place dans cette Cité de la Culture ouverte à tous les publics.
Le plus vastes des trois théâtres, l’Opéra de 1800 places affichait complet pour le premier spectacle de son histoire.
Au programme : des extraits de Carmen l’opéra de Bizet interprétés par trois chanteurs lyriques tunisiens, le chœur et l’orchestre de l'Opéra de Tunis associés au chœur et à l’orchestre national ukrainiens.
Le public a ainsi eu tout loisir d’apprécier les qualités d’acoustique et de visibilité de cette salle de spectacle nouvelle génération.
En nombre, les artistes attendaient depuis longtemps cette ouverture, la danse sous toutes ses formes, le cinéma, le théâtre, l’opéra, la musique, la peinture, la littérature, la poésie, les arts plastiques, la sculpture... tous les arts auront une place dans cette Cité de la Culture ouverte à tous les publics.
Le plus vastes des trois théâtres, l’Opéra de 1800 places affichait complet pour le premier spectacle de son histoire.
Au programme : des extraits de Carmen l’opéra de Bizet interprétés par trois chanteurs lyriques tunisiens, le chœur et l’orchestre de l'Opéra de Tunis associés au chœur et à l’orchestre national ukrainiens.
Le public a ainsi eu tout loisir d’apprécier les qualités d’acoustique et de visibilité de cette salle de spectacle nouvelle génération.
« Le plus grand complexe culturel dans le Maghreb, le monde arabe et l’Afrique »
Mohamed Zine el Abidine l'actuel ministre de la Culture lors de sa conférence de presse avant l'inauguration officiellel. il y a plus de 15 ans il avait piloté le Comité de lancement du complexe. Photo presse Cité Culture.
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Moment historique pour Mohamed Zine el Abidine le ministre de la Culture qui a qualifié cette Cité « comme le plus grand complexe culturel dans le Maghreb, le monde arabe et l'Afrique... Il faut que la Tunisie soit un phare dans le domaine culturel... ».
Et il a ajouté, « ouverte à tous il faut qu’elle donne aux Tunisiens la possibilité de rêver et de croire dans leur avenir ». Ironie de l’histoire, c’est lui qui avait piloté le comité de lancement du complexe sous l’ancien régime.
Ce complexe gigantesque aux espaces techniques des plus modernes a représenté un investissement de 125 millions de dinars, une somme qui, au vu de la chute vertigineuse du dinar tunisien, se traduit par quelque 42 millions d’euros.
Il comporte trois théâtres : Théâtre de l'Opéra de 1 800 places, le Théâtre des Régions de 700 places et le Théâtre des Jeunes Créateurs de 300 places avec des espaces pour les répétitions. Il a deux salles de cinéma (350 et 150 places), une cinémathèque, un auditorium de 100 places, un musée national des arts modernes et contemporains, un musée national de l'art des marionnettes, une maison du roman, une maison de la poésie et un institut de traduction.
Il prévoit une salle de congrès et des galeries marchandes. Il accueille par ailleurs des institutions telles que le Ballet de Tunis de la danse contemporaine, le Centre national des arts dramatiques ou le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI).
Cette première semaine d'exploitation de la Cinémathèque est dédiée à Claudia Cardinale considérée comme « la plus belle italienne de Tunis ». Le Guépard de Visconti, Huit et Demi de Fréderico Fellini, la Panthère rose de Blake Edward, les Amants de Vérone d’André Cayhatte, Un été à la Goulette de Férid Boughedir, les Amants de Vérone d’André Cayatte sont parmi les premiers films présentés.
L’histoire de la modernité tunisienne (1830 – 1930) est le thème de la première exposition temporaire de la Cité (jusqu'au 20 juin 2018).
Lu au passage cette citation certainement vécue signée Pedro Almodovar : « La modernité est la capacité d’être à l’heure ». Une autre plus littéraire signée Baudelaire demande un temps d'arrêt : « La modernité c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable ».
Et il a ajouté, « ouverte à tous il faut qu’elle donne aux Tunisiens la possibilité de rêver et de croire dans leur avenir ». Ironie de l’histoire, c’est lui qui avait piloté le comité de lancement du complexe sous l’ancien régime.
Ce complexe gigantesque aux espaces techniques des plus modernes a représenté un investissement de 125 millions de dinars, une somme qui, au vu de la chute vertigineuse du dinar tunisien, se traduit par quelque 42 millions d’euros.
Il comporte trois théâtres : Théâtre de l'Opéra de 1 800 places, le Théâtre des Régions de 700 places et le Théâtre des Jeunes Créateurs de 300 places avec des espaces pour les répétitions. Il a deux salles de cinéma (350 et 150 places), une cinémathèque, un auditorium de 100 places, un musée national des arts modernes et contemporains, un musée national de l'art des marionnettes, une maison du roman, une maison de la poésie et un institut de traduction.
Il prévoit une salle de congrès et des galeries marchandes. Il accueille par ailleurs des institutions telles que le Ballet de Tunis de la danse contemporaine, le Centre national des arts dramatiques ou le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI).
Cette première semaine d'exploitation de la Cinémathèque est dédiée à Claudia Cardinale considérée comme « la plus belle italienne de Tunis ». Le Guépard de Visconti, Huit et Demi de Fréderico Fellini, la Panthère rose de Blake Edward, les Amants de Vérone d’André Cayhatte, Un été à la Goulette de Férid Boughedir, les Amants de Vérone d’André Cayatte sont parmi les premiers films présentés.
L’histoire de la modernité tunisienne (1830 – 1930) est le thème de la première exposition temporaire de la Cité (jusqu'au 20 juin 2018).
Lu au passage cette citation certainement vécue signée Pedro Almodovar : « La modernité est la capacité d’être à l’heure ». Une autre plus littéraire signée Baudelaire demande un temps d'arrêt : « La modernité c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable ».
Conçu en 1999 le projet avait été abandonné
Le projet avait été conçu dès 1999, sous Ben Ali, par un groupement d’architectes tunisiens. Lancé en 2004 il fut abandonné à plusieurs reprises et même oublié.
Après le 14 janvier 2011 et la chute de Ben Ali, l’urgence était ailleurs. Les travaux ont repris sous l’impulsion de Béji Caïd Essebsi en mars 2016 et effectués depuis de manière ininterrompue.
Au-delà de ses missions culturelles la Cité de la Culture veut être un lieu de rencontre, de convivialité et de détente.
C’est ainsi qu’il avait été pensé par ses architectes qui voulaient un espace de dialogue et de communication entre les cultures arabes et les autres cultures du monde.
« Les colonnes hafsides, les arcs en plein cintre et les moucharabiehs sont autant de clins d’œil à l’architecture de notre pays. La façade principale imposante et majestueuse suggère les limites d’une vraie cité.
La porte joue également sur cette dimension monumentale alors que le patio et la rue interne suggèrent la décontraction et la convivialité des ambiances culturelles » déclarait l’un de ses architectes Riadh El Bahri lors d’une récente interview.
Riche de ses 3 000 ans d’histoire et de ses nombreux sites archéologiques la Tunisie veut donner plus. Elle veut offrir au Monde sa modernité, sa culture et son histoire contemporaines. Culture, levier de relance du tourisme ? Dans cet esprit les ministères de la Culture et du Tourisme travaillent de concert.
Le saviez-vous ? Après Madagascar en 2016, l’Arménie en 2018, c’est la Tunisie qui accueillera le Sommet de la Francophonie en 2020.
Depuis Beyrouth en 2001, elle sera le premier pays arabe à organiser une telle manifestation d’envergure mondiale réunissant une cinquantaine de Chefs d’Etat et de Gouvernements.
Après le 14 janvier 2011 et la chute de Ben Ali, l’urgence était ailleurs. Les travaux ont repris sous l’impulsion de Béji Caïd Essebsi en mars 2016 et effectués depuis de manière ininterrompue.
Au-delà de ses missions culturelles la Cité de la Culture veut être un lieu de rencontre, de convivialité et de détente.
C’est ainsi qu’il avait été pensé par ses architectes qui voulaient un espace de dialogue et de communication entre les cultures arabes et les autres cultures du monde.
« Les colonnes hafsides, les arcs en plein cintre et les moucharabiehs sont autant de clins d’œil à l’architecture de notre pays. La façade principale imposante et majestueuse suggère les limites d’une vraie cité.
La porte joue également sur cette dimension monumentale alors que le patio et la rue interne suggèrent la décontraction et la convivialité des ambiances culturelles » déclarait l’un de ses architectes Riadh El Bahri lors d’une récente interview.
Riche de ses 3 000 ans d’histoire et de ses nombreux sites archéologiques la Tunisie veut donner plus. Elle veut offrir au Monde sa modernité, sa culture et son histoire contemporaines. Culture, levier de relance du tourisme ? Dans cet esprit les ministères de la Culture et du Tourisme travaillent de concert.
Le saviez-vous ? Après Madagascar en 2016, l’Arménie en 2018, c’est la Tunisie qui accueillera le Sommet de la Francophonie en 2020.
Depuis Beyrouth en 2001, elle sera le premier pays arabe à organiser une telle manifestation d’envergure mondiale réunissant une cinquantaine de Chefs d’Etat et de Gouvernements.