Airbnb vient de trouver un moyen malin, parfaitement légal, dûment estampillé européen, pour les propriétaires loueurs de AirBnB, de ne pas déclarer leurs revenus à notre bon fisc français - Capture écran
Autant AirBnB est appréciée par ses adeptes, qu’ils soient clients ou « hébergeurs », autant du côté des pouvoirs publics et des hôteliers traditionnels la colère monte face à cette concurrence « déloyale », assortie de recettes fiscales pour le moins extrêmement ténues pour les services fiscaux.
UMIH, GNI et autres syndicats ou groupements d’hôteliers sont depuis longtemps montés au créneau afin de faire établir certaines règles « déontologiques » vis-à-vis de ces nouvelles formes d’hôtellerie « participative », un terme particulièrement tendance…
A Paris, la Dame Hidalgo s’est emparée du problème « du bout des doigts », parce que le tourisme, franchement, c’est pas tellement son truc !
AirBnB, visiblement s’en tamponne le coquillard ! Et se fout comme de sa première piaule de la pratique des « 120 jours », qui limite les propriétaires dans leurs velléités de location.
Mais là, apparemment, trop c’est trop, comme viennent de leur révéler nos confrères de France Inter.
En effet, la plateforme vient de trouver un moyen malin, parfaitement légal, dûment estampillé européen, pour les propriétaires loueurs de AirBnB, de ne pas déclarer leurs revenus à notre bon fisc français.
Grâce à un accord avec une société basée à Gibraltar, Payoneer, les propriétaires se font payer directement sur une carte de débit prépayée. Il leur suffit après de se rendre dans n’importe quelle machine à distribuer les billets de banque pour encaisser, en toute légalité et sans déclarer leurs revenus, le montant de leur location.
Et ni vu, ni connu, je t’embrouille. Parce que, sincèrement, vous en connaissez beaucoup de proprios qui vont déclarer des revenus basés dans un paradis fiscal, européen néanmoins, qu’est Gibraltar ?[
UMIH, GNI et autres syndicats ou groupements d’hôteliers sont depuis longtemps montés au créneau afin de faire établir certaines règles « déontologiques » vis-à-vis de ces nouvelles formes d’hôtellerie « participative », un terme particulièrement tendance…
A Paris, la Dame Hidalgo s’est emparée du problème « du bout des doigts », parce que le tourisme, franchement, c’est pas tellement son truc !
AirBnB, visiblement s’en tamponne le coquillard ! Et se fout comme de sa première piaule de la pratique des « 120 jours », qui limite les propriétaires dans leurs velléités de location.
Mais là, apparemment, trop c’est trop, comme viennent de leur révéler nos confrères de France Inter.
En effet, la plateforme vient de trouver un moyen malin, parfaitement légal, dûment estampillé européen, pour les propriétaires loueurs de AirBnB, de ne pas déclarer leurs revenus à notre bon fisc français.
Grâce à un accord avec une société basée à Gibraltar, Payoneer, les propriétaires se font payer directement sur une carte de débit prépayée. Il leur suffit après de se rendre dans n’importe quelle machine à distribuer les billets de banque pour encaisser, en toute légalité et sans déclarer leurs revenus, le montant de leur location.
Et ni vu, ni connu, je t’embrouille. Parce que, sincèrement, vous en connaissez beaucoup de proprios qui vont déclarer des revenus basés dans un paradis fiscal, européen néanmoins, qu’est Gibraltar ?[
Dominique Gobert - DR
Et là, les professionnels n’en peuvent plus.
Et ils ont bien raison. Roland Héguy, le président de l’Umih, ne cache pas sa colère, face à l’inertie des pouvoirs publics français : « Aujourd’hui, Airbnb a mis en place un système, totalement légal, mais qui aide les hébergeurs à ne pas déclarer leurs revenus au fisc français.
C’est scandaleux : pour l’Etat et pour les Français qui respectent la loi qui contribuent à l’économie française. Airbnb avait déjà montré ses aptitudes à optimiser fiscalement ses propres revenus en France en ne payant que 90 000 € au titre de l’impôt à l’administration fiscale.
Avec ces nouvelles révélations, ils prouvent leur capacité à faire de même pour leurs hébergeurs en les aidant, pire en les incitant. (…) Il est temps de passer à l’action pour contrôler ces dérives et de publier enfin le décret relatif à la transmission automatique des données qui obligera les plateformes à communiquer à l’administration fiscale le montant des revenus des hébergeurs. Le Gouvernement s’est engagé à le publier devant nos professionnels. Nous l’attendons » !
Et ils ont bien raison. Roland Héguy, le président de l’Umih, ne cache pas sa colère, face à l’inertie des pouvoirs publics français : « Aujourd’hui, Airbnb a mis en place un système, totalement légal, mais qui aide les hébergeurs à ne pas déclarer leurs revenus au fisc français.
C’est scandaleux : pour l’Etat et pour les Français qui respectent la loi qui contribuent à l’économie française. Airbnb avait déjà montré ses aptitudes à optimiser fiscalement ses propres revenus en France en ne payant que 90 000 € au titre de l’impôt à l’administration fiscale.
Avec ces nouvelles révélations, ils prouvent leur capacité à faire de même pour leurs hébergeurs en les aidant, pire en les incitant. (…) Il est temps de passer à l’action pour contrôler ces dérives et de publier enfin le décret relatif à la transmission automatique des données qui obligera les plateformes à communiquer à l’administration fiscale le montant des revenus des hébergeurs. Le Gouvernement s’est engagé à le publier devant nos professionnels. Nous l’attendons » !
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Même déclaration de la part des dirigeants d’AhTop et du GNI !
Dimanche matin, j’ai entendu sur une grande radio, les déclarations de Jean-François Martins, adjoint au tourisme à la Mairie de Paris. C’était pitoyable, dans le style « va falloir que…, y’a qu’a, faut qu’on » !
AirBnB qui n’aura payé que 93.000€ d’impôts en France, doit bien rigoler.
Après tout, ceci n’est que ce que l’on appelle fort rigolotement (oui, ça faisait longtemps) que de l’optimisation fiscale !
Dimanche matin, j’ai entendu sur une grande radio, les déclarations de Jean-François Martins, adjoint au tourisme à la Mairie de Paris. C’était pitoyable, dans le style « va falloir que…, y’a qu’a, faut qu’on » !
AirBnB qui n’aura payé que 93.000€ d’impôts en France, doit bien rigoler.
Après tout, ceci n’est que ce que l’on appelle fort rigolotement (oui, ça faisait longtemps) que de l’optimisation fiscale !