Le gouvernement a annoncé le lancement, le 2 novembre 2021, du « Contrat d’engagement jeune » (CEJ), un accompagnement pour les moins de 26 ans sans formation ni emploi depuis plusieurs mois. – Depositphotos
Emmanuel Macron a annoncé, mardi 2 novembre, la création d'un Contrat Engagement Jeune (CEJ), pour les jeunes les plus éloignés de l'emploi.
Ce contrat, destiné au moins de 26 ans sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, leur permettra de bénéficier de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine, pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi.
En remplacement de la Garantie jeunes, le CEJ pourra durer de 6 à 12 mois. Il proposera un accompagnement intensif de bout en bout, en s’appuyant sur tous les dispositifs du plan « 1 jeune, 1 solution ».
Le gouvernement estime à un million le nombre de jeunes sans emploi, ni formation, ni en études (NEETs), dont environ 500 000 le sont durablement et ne sont pas en mesure de trouver seuls un emploi, bien qu’ils veuillent travailler.
Une allocation pouvant aller jusqu’à 500 € par mois pourra être versée sous condition de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité faites.
Le CEJ entrera en vigueur progressivement à compter de janvier 2022, il sera déployé complètement à partir de mars 2022. A travers ce dispositif, l’ambition du gouvernement est d’accompagner au moins 400 000 jeunes vers l’emploi en 2022.
Ce contrat, destiné au moins de 26 ans sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, leur permettra de bénéficier de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine, pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi.
En remplacement de la Garantie jeunes, le CEJ pourra durer de 6 à 12 mois. Il proposera un accompagnement intensif de bout en bout, en s’appuyant sur tous les dispositifs du plan « 1 jeune, 1 solution ».
Le gouvernement estime à un million le nombre de jeunes sans emploi, ni formation, ni en études (NEETs), dont environ 500 000 le sont durablement et ne sont pas en mesure de trouver seuls un emploi, bien qu’ils veuillent travailler.
Une allocation pouvant aller jusqu’à 500 € par mois pourra être versée sous condition de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité faites.
Le CEJ entrera en vigueur progressivement à compter de janvier 2022, il sera déployé complètement à partir de mars 2022. A travers ce dispositif, l’ambition du gouvernement est d’accompagner au moins 400 000 jeunes vers l’emploi en 2022.
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Prépa, alternance, stage…
Le Contrat d’Engagement Jeune devrait mobiliser les entreprises pour favoriser les découvertes de métiers, les immersions dans un collectif de travail et la formation en alternance.
Concrètement, il s’agit d’un programme intensif d’accompagnement de 15 à 20 heures par semaine minimum, avec une mise en activité systématique et régulière du jeune du premier au dernier jour, pendant une période pouvant aller jusqu’à 12 mois, voire 18 mois sous conditions.
L'intégration d'une préparation à l'entrée en formation, une formation qualifiante ou préqualifiante, une mission d’utilité sociale comme un service civique, des stages ou immersions en entreprise, une alternance… sont autant de solutions qui peuvent être proposées aux jeunes concernés.
Chaque jeune sera accompagné par un conseiller, principalement issu de la Mission Locale ou de Pôle emploi, qui restera son référent tout au long de son parcours, jusqu’à ce qu’il soit durablement inséré professionnellement.
Enfin, une application dédiée permettra facilitera les échanges avec le référent et le suivi de son parcours.
Concrètement, il s’agit d’un programme intensif d’accompagnement de 15 à 20 heures par semaine minimum, avec une mise en activité systématique et régulière du jeune du premier au dernier jour, pendant une période pouvant aller jusqu’à 12 mois, voire 18 mois sous conditions.
L'intégration d'une préparation à l'entrée en formation, une formation qualifiante ou préqualifiante, une mission d’utilité sociale comme un service civique, des stages ou immersions en entreprise, une alternance… sont autant de solutions qui peuvent être proposées aux jeunes concernés.
Chaque jeune sera accompagné par un conseiller, principalement issu de la Mission Locale ou de Pôle emploi, qui restera son référent tout au long de son parcours, jusqu’à ce qu’il soit durablement inséré professionnellement.
Enfin, une application dédiée permettra facilitera les échanges avec le référent et le suivi de son parcours.
Un coup de pouce pour l’hôtellerie-restauration ?
Depuis le début de la pandémie, entre février 2020 et février 2021, le secteur de l'hôtellerie-restauration a perdu 237 000 salariés, selon les chiffres . de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares).
« Sur le principe, se rapprocher des 500 000 NEETs, cela me parait être une excellente idée. Les inciter à se faire accompagner, faciliter leur information est une bonne chose pour ces jeunes », se félicite l’Umih.
« Si cela nous permet d’ élargir le vivier de main d’œuvre, tant mieux. Mais, il faut aller au bout de la démarche. Aujourd’hui, nous n’avons pas de contacts avec les missions locales, malgré la crise des recrutements dans notre secteur professionnel. J’attends de voir le décret. Comment met-on en contact ces jeunes avec les secteurs professionnels , dont le nôtre, qui recherchent désespérément des publics ? », s’interroge cependant l'organisation patronale.
Du côté des syndicats, le dispositif est regardé avec prudence.
« Tout ce qui peut concourir à l'emploi est une bonne chose. Cette incitation jeune de 500€/mois pour aller se former sur des emplois porteurs est appréciée par la CFTC , note Maxime Dumont, conseiller confédéral CFTC, chef de file formation professionnelle et apprentissage.
« Ce sera bon pour toutes les branches en tension, dont celle du tourisme. Faut-il encore que ces métiers y mettent les conditions d'appétences attendues par les jeunes », prévient-il.
Même constat à la CFDT : « Sur le principe, c’est une bonne initiative. Outre le fait que l’industrie du tourisme n'ait pas repris totalement son activité, l’hôtellerie-restauration a obligation de se remettre en cause avant de pouvoir profiter du dispositif », conclut Samuel Yim, secrétaire fédéral de la CFDT.
« Sur le principe, se rapprocher des 500 000 NEETs, cela me parait être une excellente idée. Les inciter à se faire accompagner, faciliter leur information est une bonne chose pour ces jeunes », se félicite l’Umih.
« Si cela nous permet d’ élargir le vivier de main d’œuvre, tant mieux. Mais, il faut aller au bout de la démarche. Aujourd’hui, nous n’avons pas de contacts avec les missions locales, malgré la crise des recrutements dans notre secteur professionnel. J’attends de voir le décret. Comment met-on en contact ces jeunes avec les secteurs professionnels , dont le nôtre, qui recherchent désespérément des publics ? », s’interroge cependant l'organisation patronale.
Du côté des syndicats, le dispositif est regardé avec prudence.
« Tout ce qui peut concourir à l'emploi est une bonne chose. Cette incitation jeune de 500€/mois pour aller se former sur des emplois porteurs est appréciée par la CFTC , note Maxime Dumont, conseiller confédéral CFTC, chef de file formation professionnelle et apprentissage.
« Ce sera bon pour toutes les branches en tension, dont celle du tourisme. Faut-il encore que ces métiers y mettent les conditions d'appétences attendues par les jeunes », prévient-il.
Même constat à la CFDT : « Sur le principe, c’est une bonne initiative. Outre le fait que l’industrie du tourisme n'ait pas repris totalement son activité, l’hôtellerie-restauration a obligation de se remettre en cause avant de pouvoir profiter du dispositif », conclut Samuel Yim, secrétaire fédéral de la CFDT.