Entre février 2020 et février 2021, le secteur de l'hôtellerie-restauration a perdu 237 000 salariés - DR : DepositPhotos.com, photographjoe
Depuis le début de la pandémie, entre février 2020 et février 2021, le secteur de l'hôtellerie-restauration a perdu 237 000 salariés, estimait la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) dans une récente étude.
Pour face face à cette véritable pénurie de main-d'œuvre, les organismes de représentation du secteur cherchent des solutions.
Ce 4 octobre 2021, Thierry Grégoire, président de la branche des saisonniers de l’UMIH, a dévoilé ses propositions dans les colonnes du Parisien.
Des propositions qui vont être mises sur la table lors des négociations avec les syndicats de l’hôtellerie-restauration, Thierry Grégoire étant le porte-parole de la négociation sociale.
En effet, le 18 novembre prochain, "les organisations patronales doivent proposer aux représentants du personnel un projet commun", indique Europe 1.
Pour face face à cette véritable pénurie de main-d'œuvre, les organismes de représentation du secteur cherchent des solutions.
Ce 4 octobre 2021, Thierry Grégoire, président de la branche des saisonniers de l’UMIH, a dévoilé ses propositions dans les colonnes du Parisien.
Des propositions qui vont être mises sur la table lors des négociations avec les syndicats de l’hôtellerie-restauration, Thierry Grégoire étant le porte-parole de la négociation sociale.
En effet, le 18 novembre prochain, "les organisations patronales doivent proposer aux représentants du personnel un projet commun", indique Europe 1.
13e mois, hausse des salaires...
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Ainsi, Thierry Grégoire annonce entre autres le projet "d’augmenter les salaires entre 6% et 8,5%, voire peut-être 9%. Si on veut mettre fin à la pénurie, il faut rémunérer les salariés à la hauteur du travail qui est fourni", indique-t-il.
Il envisage également de proposer un treizième mois, ainsi que la possibilité de ne pas travailler un week-end par mois.
Des mesures qui ne font pas l'unanimité auprès du GNI (Groupement national des indépendants de l'hôtellerie-restauration), toujours selon Europe 1.
En effet, le GNI ne serait pas favorable au treizième mois, mais pour "l'augmentation des salaires, mais de 8% au moins" ainsi qu'à un week-end non travaillé.
Mais ce qui importe surtout au GNI, "c'est de limiter les coupures, ces interruptions de travail entre deux services, trop pénalisantes pour les employés éloignés de leur établissement".
Si Emmanuel Macron a déclaré récemment que dans le secteur de l'hôtellerie-restauration, il y avait encore 110 000 postes à pourvoir, Didier Chenet, le président du GNI estime qu'il y en a plutôt 200 000...
Il envisage également de proposer un treizième mois, ainsi que la possibilité de ne pas travailler un week-end par mois.
Des mesures qui ne font pas l'unanimité auprès du GNI (Groupement national des indépendants de l'hôtellerie-restauration), toujours selon Europe 1.
En effet, le GNI ne serait pas favorable au treizième mois, mais pour "l'augmentation des salaires, mais de 8% au moins" ainsi qu'à un week-end non travaillé.
Mais ce qui importe surtout au GNI, "c'est de limiter les coupures, ces interruptions de travail entre deux services, trop pénalisantes pour les employés éloignés de leur établissement".
Si Emmanuel Macron a déclaré récemment que dans le secteur de l'hôtellerie-restauration, il y avait encore 110 000 postes à pourvoir, Didier Chenet, le président du GNI estime qu'il y en a plutôt 200 000...