Bien sûr, la France est toujours autant fréquentée, mais moins et, comme je l'écrivais récemment, les touristes traversent, vite fait… Mais il n'y a pas que ça. - Photo JdL
Et pourtant.
A force de jouer les cadors, de se dire que la France est "incontournable" touristiquement parlant et que finalement "ça marchera tout seul", on finit par tomber sur un os !
Ben oui. Bien sûr, la France est toujours autant fréquentée, mais moins et, comme l'écrivais récemment, les touristes traversent, vite fait… Mais il n'y a pas que ça.
Le rapport pointe surtout du doigt l'indifférence crasse que le tourisme inspire à nos autorités à nous, même si la France reste le premier pays touristique du monde au plan de la fréquentation et le 3ème en termes de recettes…
Non, la 7ème place, nous la devons essentiellement à notre manque de compétitivité en matière de prix, de services, de fiscalité et de droit du travail. Eh oui.
Les Allemands, par exemple, les Espagnols et bien d'autres, ont inscrit le tourisme comme une "priorité nationale". Pas fous, ils ont compris que ça coûte pas grand-chose et ça peut rapporter gros.
Et ça, c'est quand même assez simple à comprendre, ça ne date pas d'hier.
A force de jouer les cadors, de se dire que la France est "incontournable" touristiquement parlant et que finalement "ça marchera tout seul", on finit par tomber sur un os !
Ben oui. Bien sûr, la France est toujours autant fréquentée, mais moins et, comme l'écrivais récemment, les touristes traversent, vite fait… Mais il n'y a pas que ça.
Le rapport pointe surtout du doigt l'indifférence crasse que le tourisme inspire à nos autorités à nous, même si la France reste le premier pays touristique du monde au plan de la fréquentation et le 3ème en termes de recettes…
Non, la 7ème place, nous la devons essentiellement à notre manque de compétitivité en matière de prix, de services, de fiscalité et de droit du travail. Eh oui.
Les Allemands, par exemple, les Espagnols et bien d'autres, ont inscrit le tourisme comme une "priorité nationale". Pas fous, ils ont compris que ça coûte pas grand-chose et ça peut rapporter gros.
Et ça, c'est quand même assez simple à comprendre, ça ne date pas d'hier.
Pour une fois, je ne jetterai pas la pierre à Sylvia Pinel, ma chouchoute qui a changé de look.
Bravo, c'est nettement mieux et ça fait plus du tout Bécassine.
Après tout, elle n'a fait que reprendre la patate chaude (enfin chaude, c'est beaucoup dire) de mon regretté Fred Zadig qui commence à s'agiter dans les couloirs et qui lui a laissé un héritage qu'elle aurait mieux fait de refuser.
D'autant qu'en France, si l'on veut trouver quelque 5 milliards de rabiot en économies, va encore falloir serrer la ceinture. Comme déjà le budget du Tourisme était quasi inexistant, ça craint…
Sans doute pour ça que la France brillait par son absence au BIT (Salon du Tourisme de Milan) et se montrait pour le moins discrète à Berlin la semaine dernière. Faut dire qu'à ITB, le prix du stand ferait pâlir d'envie Jean-François Alexandre !
Ce qui est un peu navrant malgré tout, c'est que, encore une fois, le tourisme, le voyage est devenu au 21ème siècle, un véritable secteur industriel, au même titre que l'automobile ou le bâtiment.
Bravo, c'est nettement mieux et ça fait plus du tout Bécassine.
Après tout, elle n'a fait que reprendre la patate chaude (enfin chaude, c'est beaucoup dire) de mon regretté Fred Zadig qui commence à s'agiter dans les couloirs et qui lui a laissé un héritage qu'elle aurait mieux fait de refuser.
D'autant qu'en France, si l'on veut trouver quelque 5 milliards de rabiot en économies, va encore falloir serrer la ceinture. Comme déjà le budget du Tourisme était quasi inexistant, ça craint…
Sans doute pour ça que la France brillait par son absence au BIT (Salon du Tourisme de Milan) et se montrait pour le moins discrète à Berlin la semaine dernière. Faut dire qu'à ITB, le prix du stand ferait pâlir d'envie Jean-François Alexandre !
Ce qui est un peu navrant malgré tout, c'est que, encore une fois, le tourisme, le voyage est devenu au 21ème siècle, un véritable secteur industriel, au même titre que l'automobile ou le bâtiment.
Seulement, les professionnels du tourisme sont des gens bien élevés (enfin, presque) qui, mais ça c'est français aussi, préfèrent souvent se démerder tous seuls plutôt que se morfondre en attendant des jours meilleurs.
Apparemment, Sylvia Pinel, dans un récent discours prononcé en Isère le 5 mars dernier, commence à prendre conscience de tout ce bazar.
Le problème, c'est qu'entre les paroles et les actes, y'a de la marge… "Nous le devons à la France", terminait Sylvia lors de son discours. Certes, parce que La France le vaut bien.
Reste à savoir si le gouvernement est prêt à en faire une priorité nationale ?
Apparemment, Sylvia Pinel, dans un récent discours prononcé en Isère le 5 mars dernier, commence à prendre conscience de tout ce bazar.
Le problème, c'est qu'entre les paroles et les actes, y'a de la marge… "Nous le devons à la France", terminait Sylvia lors de son discours. Certes, parce que La France le vaut bien.
Reste à savoir si le gouvernement est prêt à en faire une priorité nationale ?