La case de l'Oncle Dom : du "sur mesure" en usine... pari ou baroud d'honneur ?

Ne serait-ce qu'un dernier baroud d'honneur avant la "gross fusion" de TUI, entre ses actionnaires anglais et les germaniques qui reprennent la main ?

A moins que ces petits Français, au charme certain et à l'allure élégante, n'aient décidé de montrer aux divisions germano-britanniques, qu'eux aussi existaient ?

Et que les hordes teutonnes débarquant sur des plages du bout du monde n'ont rien à voir avec l'individualisme et la "différence" que veulent afficher nos voyageurs gaulois ?

Toujours est-il que le camarade Rial, lequel a conçu son modèle depuis des lustres, aura fait des émules. De quoi d'ailleurs être assez fier…

D'autant qu'être pris pour référence par un mastodonte mondial, pour qui la rentabilité passe essentiellement par la case "voyage de masse et volumétrie", c'est pas très courant.

Et pourtant… Il fallait en même temps redonner une légitimité à la marque Nouvelles Frontières, laquelle peinait à trouver un semblant d'identité dans cette grande purée, le mélange plus ou moins homogène (et pas forcément goûteux) entre Marmara et NF !

Une bonne idée, que de tenter de redonner à Nouvelles Frontières une image plus sexy, plus élégante, plus unique !

Reste à en connaitre les modalités, ce que je n'ai pas tout à fait compris, malgré les brillants écrits relatant l'incroyable nouvelle (oui, pour les non-pratiquants d'un humour pas forcément accessible), va quand même y avoir du boulot...

Fini le "à la carte", basquise (ou basquaise, comme le poulet) mon président favori, place au "sur mesure à un prix accessible !

Car la planète n'a pas de limites et TUI France veut (et peut ?) repousser les éventuelles Frontières.

Intéressant de constater également que ces grands (et gros) groupes, industriels parce que tel est leur nom, cherchent par tous les moyens à reconquérir des clients qu'ils n'ont pas vu grandir.

Intéressant de constater (bis repetita placent) que ces grands machins découvrent subitement que le client existe. Et que le client veut !

TUI a, du moins pour le moment (et en Franc), une petite longueur d'avance sur son gros (et grand, pas de jaloux) concurrent qu'est Thomas Cook, lequel vient aussi de découvrir que le client devrait être au cœur de ses préoccupations.

Et que ce dernier a besoin, alors qu'il n'en a pas forcément les moyens financiers, d'être considéré, reconnu, choyé. Ce qui ne coûte pas forcément plus cher… Et peut rapporter gros!

Voyageurs du Monde avait compris depuis longtemps (et je ne suis pas actionnaire, je préfère avertir d'avance), de même qu'il avait compris la formidable puissance d'Internet.

Reste maintenant à savoir si le "sur-mesure pour parcourir l'ensemble de la planète à des prix accessibles" sera suffisamment rentable pour des industriels soucieux de dividendes, plutôt que d'ouverture vers le monde… selon la vieille (surannée?) philosophie de Nouvelles Frontières, un peu endormie par le formol ?

Et, lorsque je comprends que "l'équipe de production va passer de 15 à 40 personnes", je me demande si le PSE conduit par le Groupe TUI a été bien pensé…

D'accord, hors sujet, merci de l'avoir fait remarquer.

Mais l'idée est intéressante et peut se passer (?) de distributeurs classiques...