Dans un premier temps, ce sont Expedia, Booking.com et HRS qui sont dans la ligne de mire de l'UMIH.
Et pourquoi, me direz-vous (et même si vous ne le dites pas, c'est pareil) ?
Tout simplement, et parce que c'est un fait, ça marche trop bien.
Eh oui ! Faut dire que les OTA représentent maintenant quelque 30% du volume d'affaires des hôteliers, contre à peine 10% il y a à peine dix ans. Du coup, ça laisse à réfléchir.
C'est vrai que, de simples intermédiaires qu'elles étaient au départ, les agences en lignes sont quasi devenues de véritables producteurs, ce qui, bien évidemment, fait grincer certaines dents. Normal.
Mais, en même temps, personne n'a obligé quiconque à signer des contrats. Et je suppose quand même que ces clauses, "jugées abusives" maintenant, ne l'étaient pas à l'époque de la signature des contrats ?
Et pourquoi, me direz-vous (et même si vous ne le dites pas, c'est pareil) ?
Tout simplement, et parce que c'est un fait, ça marche trop bien.
Eh oui ! Faut dire que les OTA représentent maintenant quelque 30% du volume d'affaires des hôteliers, contre à peine 10% il y a à peine dix ans. Du coup, ça laisse à réfléchir.
C'est vrai que, de simples intermédiaires qu'elles étaient au départ, les agences en lignes sont quasi devenues de véritables producteurs, ce qui, bien évidemment, fait grincer certaines dents. Normal.
Mais, en même temps, personne n'a obligé quiconque à signer des contrats. Et je suppose quand même que ces clauses, "jugées abusives" maintenant, ne l'étaient pas à l'époque de la signature des contrats ?
Finalement, c'est partout pareil.
Les hôteliers, comme les producteurs tour-opérateurs, trouvent que les coûts de distribution deviennent trop élevés.
Seulement les hôteliers, à la différence des TO, pensent que leurs produits sont bradés souvent et qu'ils n'ont plus la maîtrise de leur politique commerciale. C'est pas tout à fait faux non plus.
D'un autre côté, rien n'oblige les hôteliers à passer par ces agences en lignes. Faut juste comparer les avantages et les inconvénients, en clair, voir ce qui est le plus rentable.
Ce n'est jamais qu'une question de calculs... tant financiers que stratégiques !
Et, franchement, je ne sais pas si, dans ce cas-là, l'Autorité de la Concurrence pourrait avoir une grande compétence. Finalement, ce n'est qu'une question commerciale entre des partenaires qui ont signé un contrat.
Et, dans ce contrat figure l'accès aux bases de données des clients. Bases de données détenues par les agences en ligne, mais que voudraient bien récupérer les hôteliers…
Ça mange pas de pain et ça peut rapporter gros.
Les hôteliers, comme les producteurs tour-opérateurs, trouvent que les coûts de distribution deviennent trop élevés.
Seulement les hôteliers, à la différence des TO, pensent que leurs produits sont bradés souvent et qu'ils n'ont plus la maîtrise de leur politique commerciale. C'est pas tout à fait faux non plus.
D'un autre côté, rien n'oblige les hôteliers à passer par ces agences en lignes. Faut juste comparer les avantages et les inconvénients, en clair, voir ce qui est le plus rentable.
Ce n'est jamais qu'une question de calculs... tant financiers que stratégiques !
Et, franchement, je ne sais pas si, dans ce cas-là, l'Autorité de la Concurrence pourrait avoir une grande compétence. Finalement, ce n'est qu'une question commerciale entre des partenaires qui ont signé un contrat.
Et, dans ce contrat figure l'accès aux bases de données des clients. Bases de données détenues par les agences en ligne, mais que voudraient bien récupérer les hôteliers…
Ça mange pas de pain et ça peut rapporter gros.
Autres articles
-
Expedia dessine le futur du voyage à coups d’IA
-
Le tourisme en Corse fait-il les frais de l'inflation ? 🔑
-
Comment Booking, Expedia, Airbnb et Trip.com comptent-elles utiliser leurs réserves ?
-
Comment fonctionne Booking, le comparateur d’hôtels ?
-
Open World Accelerator : Expedia lance son accélérateur de start-up
Et puis, faut bien dire que les centrales de réservation en ligne ont connu et connaissent un véritable succès. C'est clair.
Du coup, les hôteliers songent de plus en plus à inciter les clients à la réservation "en direct".
C'est une initiative menée par le Club Hôtelier de Nantes qui a créé récemment FairBooking, un programme de sensibilisation auprès de la clientèle et des professionnels, afin de présenter les avantages (tarifaires surtout) de la réservation directe !
Ce n'est certes pas, une mauvaise idée… Mais est-ce bien raisonnable, là est la question ?
Et surtout, rentable. Vaut-il mieux vendre moins à des tarifs plus élevés (ou du moins amputés des frais de commission) ou vendre davantage en volume à des tarifs moindres ? Je n'ai pas la réponse.
Néanmoins, je retiens toujours ce vieil adage qui fait mon bonheur : on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et la culotte de la crémière...
Mais au moins, l'UMIH fait très fort dans la communication !
Du coup, les hôteliers songent de plus en plus à inciter les clients à la réservation "en direct".
C'est une initiative menée par le Club Hôtelier de Nantes qui a créé récemment FairBooking, un programme de sensibilisation auprès de la clientèle et des professionnels, afin de présenter les avantages (tarifaires surtout) de la réservation directe !
Ce n'est certes pas, une mauvaise idée… Mais est-ce bien raisonnable, là est la question ?
Et surtout, rentable. Vaut-il mieux vendre moins à des tarifs plus élevés (ou du moins amputés des frais de commission) ou vendre davantage en volume à des tarifs moindres ? Je n'ai pas la réponse.
Néanmoins, je retiens toujours ce vieil adage qui fait mon bonheur : on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et la culotte de la crémière...
Mais au moins, l'UMIH fait très fort dans la communication !