Cet été, la montagne a une nouvelle fois démontré qu’elle était une destination estivale.
Les territoires montagneux enregistrent une légère hausse du taux d’occupation avoisinant les 50% sur la période allant de la mi-juin à la mi-septembre 2023, selon les chiffres de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM).
Pour la période des congés scolaires, du 8 juillet au 2 septembre, le taux d’occupation est de 60% à nuancer selon les massifs : Alpes du Nord en progression de +2,5% (60% de taux d’occupation), Alpes du Sud en léger retrait de -1% (58% de taux d’occupation), Pyrénées identique à 2022 (61% de taux d’occupation).
« Globalement la saison est bonne, avec +1,9% de nuitées dans la Région et +4% en montagne sur la période juillet et août par rapport à l’an dernier », se félicite Fabrice Pannekoucke, président d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme.
« Cette année, les Pyrénées et le Massif Central ont progressé par rapport à l’an dernier, de respectivement +6% et +8% », note Jean Pinard, directeur du Comité Régional du Tourisme et des Loisirs d'Occitanie.
Pour autant, il faut rester prudent sur la lecture des chiffres, tient à préciser le directeur du CRT Occitanie : « Sur les 5 dernières années, le Massif Central, massif de moyenne altitude, plus associé à l’image de la campagne que de la montagne, a fortement progressé, de 16%. Sur la même période, le littoral a lui aussi progressé de 10%, les Pyrénées de 3%. Ce n’est pas parce que la fréquentation a baissé cette année sur le littoral, qu’il faut parler de tendance lourde. »
Les territoires montagneux enregistrent une légère hausse du taux d’occupation avoisinant les 50% sur la période allant de la mi-juin à la mi-septembre 2023, selon les chiffres de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM).
Pour la période des congés scolaires, du 8 juillet au 2 septembre, le taux d’occupation est de 60% à nuancer selon les massifs : Alpes du Nord en progression de +2,5% (60% de taux d’occupation), Alpes du Sud en léger retrait de -1% (58% de taux d’occupation), Pyrénées identique à 2022 (61% de taux d’occupation).
« Globalement la saison est bonne, avec +1,9% de nuitées dans la Région et +4% en montagne sur la période juillet et août par rapport à l’an dernier », se félicite Fabrice Pannekoucke, président d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme.
« Cette année, les Pyrénées et le Massif Central ont progressé par rapport à l’an dernier, de respectivement +6% et +8% », note Jean Pinard, directeur du Comité Régional du Tourisme et des Loisirs d'Occitanie.
Pour autant, il faut rester prudent sur la lecture des chiffres, tient à préciser le directeur du CRT Occitanie : « Sur les 5 dernières années, le Massif Central, massif de moyenne altitude, plus associé à l’image de la campagne que de la montagne, a fortement progressé, de 16%. Sur la même période, le littoral a lui aussi progressé de 10%, les Pyrénées de 3%. Ce n’est pas parce que la fréquentation a baissé cette année sur le littoral, qu’il faut parler de tendance lourde. »
Canicule, nature, ressourcement…
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Comment expliquer le succès de la montagne en été ?
Pour le Président de l’ANMSM, Jean-Luc Boch : « La montagne a une nouvelle fois su apporter ce que les vacanciers recherchent l’été : nature, ressourcement, détente en famille mais également de multiples activités pour tous les profils sans oublier les nombreux événements organisés en stations. En période de forte inflation, cette attractivité est la démonstration que la montagne est une destination concurrentielle l’été. »
Le président d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme avance plusieurs pistes : « D’abord, nous avons un public fidèle. Ensuite, il y a une question d’attractivité des territoires de montagnes. L’aspect météo est évident. La montagne est une destination refuge.
Si les températures sont élevées, on sait qu’elles seront plus supportables en altitude. »
Dans le contexte inflationniste, le tourisme de proximité est important. « Nos premiers clients sont les habitants de la région. La durée de séjour est un peu plus ramassée, il y a une dimension de pouvoir d’achat derrière. Pour autant, si le budget est contraint, on ne sacrifie pas les vacances.
Le choix va se porter sur des logements qui donnent la possibilité de cuisiner sur place, là encore c’est lié au pouvoir d’achat. Les plateformes de réservations entre particuliers permettent de trouver facilement un logement », précise Fabrice Pannekoucke, à la tête d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme.
Un constat appuyé par l’ANMSM, qui voit un « léger retrait » des résidences de tourisme ou les villages vacances. En revanche, les établissements hôteliers progressent de +1,3% et les hébergements de particuliers à particuliers de +2,6%.
Pour Jean Pinard, l’atout principal de la montagne est son panel d’activités physiques et sportives.
Pour le Président de l’ANMSM, Jean-Luc Boch : « La montagne a une nouvelle fois su apporter ce que les vacanciers recherchent l’été : nature, ressourcement, détente en famille mais également de multiples activités pour tous les profils sans oublier les nombreux événements organisés en stations. En période de forte inflation, cette attractivité est la démonstration que la montagne est une destination concurrentielle l’été. »
Le président d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme avance plusieurs pistes : « D’abord, nous avons un public fidèle. Ensuite, il y a une question d’attractivité des territoires de montagnes. L’aspect météo est évident. La montagne est une destination refuge.
Si les températures sont élevées, on sait qu’elles seront plus supportables en altitude. »
Dans le contexte inflationniste, le tourisme de proximité est important. « Nos premiers clients sont les habitants de la région. La durée de séjour est un peu plus ramassée, il y a une dimension de pouvoir d’achat derrière. Pour autant, si le budget est contraint, on ne sacrifie pas les vacances.
Le choix va se porter sur des logements qui donnent la possibilité de cuisiner sur place, là encore c’est lié au pouvoir d’achat. Les plateformes de réservations entre particuliers permettent de trouver facilement un logement », précise Fabrice Pannekoucke, à la tête d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme.
Un constat appuyé par l’ANMSM, qui voit un « léger retrait » des résidences de tourisme ou les villages vacances. En revanche, les établissements hôteliers progressent de +1,3% et les hébergements de particuliers à particuliers de +2,6%.
Pour Jean Pinard, l’atout principal de la montagne est son panel d’activités physiques et sportives.
La Montagne : une arrière-saison dynamique
Depuis plusieurs années, l’ANMSM voit un allongement de la saison estivale. Là encore le fruit de l’inflation.
« Le taux de confiance est satisfaisant avec 58% sur l’arrière-saison. C’est une bonne nouvelle. La météo reste favorable aux séjours », note Fabrice Pannekoucke, à la tête d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme.
« Les chiffres de la fréquentation de septembre se rapprochent de ceux de juillet, confirme Jean Pinard du CRT Occitanie. La météo est bonne. Pour les gens qui ont capacité à partir hors période scolaire, cela permet de payer moins cher et de croiser moins de monde . »
Pour autant, le littoral profite en priorité de cette clientèle d’arrière-saison. « En Occitanie, la fréquentation sur le littoral représente 2/3 de celle de juillet. A la montagne, il y a moins d’activités et moins d’encadrement à cette période », justifie-t-il.
Un levier pour étendre la saison estivale.
« Le taux de confiance est satisfaisant avec 58% sur l’arrière-saison. C’est une bonne nouvelle. La météo reste favorable aux séjours », note Fabrice Pannekoucke, à la tête d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme.
« Les chiffres de la fréquentation de septembre se rapprochent de ceux de juillet, confirme Jean Pinard du CRT Occitanie. La météo est bonne. Pour les gens qui ont capacité à partir hors période scolaire, cela permet de payer moins cher et de croiser moins de monde . »
Pour autant, le littoral profite en priorité de cette clientèle d’arrière-saison. « En Occitanie, la fréquentation sur le littoral représente 2/3 de celle de juillet. A la montagne, il y a moins d’activités et moins d’encadrement à cette période », justifie-t-il.
Un levier pour étendre la saison estivale.