Pour Laurent Magnin, le président du SCARA, "une low cost française, cela ne peut pas exister !" - Photo DR
Le jour où Air France dévoile l’étendue de la suppression d’emplois dans le cadre de Transform 2015, le syndicat patronal regroupant 14 compagnies françaises monte au créneau.
En cause la mauvaise santé de l’ensemble des compagnies françaises par delà le seul groupe Air France.
Et Laurent Magnin, le président du SCARA de souligner que l’ensemble des compagnies connaissent des difficultés financières plus ou moins graves liées à la crise économique et au printemps arabe pour partie, mais également à la structure du transport aérien français.
Les compagnies doivent se battre contre des concurrents européens dont les charges sociales sont 20% moins élevées que les charges sociales françaises - "une low cost française, cela ne peut pas exister !" s’exclame-t-il.
Mais il y a aussi en vrac la productivité française des personnels qui n’est plus en ligne avec les normes mondiales, les droits de trafic accordés trop facilement à des compagnies hors Europe en échange de commandes d’Airbus.
En cause la mauvaise santé de l’ensemble des compagnies françaises par delà le seul groupe Air France.
Et Laurent Magnin, le président du SCARA de souligner que l’ensemble des compagnies connaissent des difficultés financières plus ou moins graves liées à la crise économique et au printemps arabe pour partie, mais également à la structure du transport aérien français.
Les compagnies doivent se battre contre des concurrents européens dont les charges sociales sont 20% moins élevées que les charges sociales françaises - "une low cost française, cela ne peut pas exister !" s’exclame-t-il.
Mais il y a aussi en vrac la productivité française des personnels qui n’est plus en ligne avec les normes mondiales, les droits de trafic accordés trop facilement à des compagnies hors Europe en échange de commandes d’Airbus.
Absence de protection du pavillon français
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Et surtout l’absence de protection du pavillon français.
Nos gouvernants savent prendre des mesures pour défendre l’industrie automobile non seulement contre les constructeurs non européens en imposant une taxe à l’import mais ils savent aussi favoriser les voitures françaises face aux allemandes.
« Nous voulons le même type d’aides pour le pavillon français afin d’éviter sa disparition pure et simple comme ce fut le cas du pavillon maritime français faute de mesures prises en temps et en heure par les autorités de tutelle », explique le président du SCARA.
Le syndicat compte rencontrer le ministre de tutelle afin de lui exposer la situation qui, après un été qui s’annonce des plus difficiles pour les opérateurs français, devrait se dégrader encore à la rentrée.
« Le pavillon français va se recomposer mais il ne faudrait pas qu’il n’y ait plus qu’un pavillon unique ».
Nos gouvernants savent prendre des mesures pour défendre l’industrie automobile non seulement contre les constructeurs non européens en imposant une taxe à l’import mais ils savent aussi favoriser les voitures françaises face aux allemandes.
« Nous voulons le même type d’aides pour le pavillon français afin d’éviter sa disparition pure et simple comme ce fut le cas du pavillon maritime français faute de mesures prises en temps et en heure par les autorités de tutelle », explique le président du SCARA.
Le syndicat compte rencontrer le ministre de tutelle afin de lui exposer la situation qui, après un été qui s’annonce des plus difficiles pour les opérateurs français, devrait se dégrader encore à la rentrée.
« Le pavillon français va se recomposer mais il ne faudrait pas qu’il n’y ait plus qu’un pavillon unique ».