Le Brésil séduit les Français. Le nombre de visiteurs en provenance de France devrait dépasser en 2007 (les chiffres définitifs seront connus début mars) les résultats de l’année précédente, soit 276 000 personnes (dont deux tiers de touristes), en hausse de 5% sur 2005. Un chiffre à rapprocher des entrées de 2001 : 152 000 visiteurs.
«Cette prévision 2007 est d’autant plus encourageante que nous avons subi au premier semestre les effets de l’arrêt de la desserte de Paris par Varig», a rappelé Paulo Moraes, directeur en France d’Embratur, le bureau du tourisme brésilien, au cours d’un déjeuner organisé par la COTAL (Confédération des Organisations touristiques d’Amérique latine), hier à Paris.
Le tourisme brésilien, dont on ne cesse d’évoquer le formidable potentiel, reste depuis des années soumis aux aléas de l’offre aérienne entre la France et le Brésil. Si Air France et Tap consolident leurs positions sur la destination, la recomposition du transport aérien brésilien, et la difficulté de rentabiliser des vols charters, impacte fortement le marché français.
«Cette prévision 2007 est d’autant plus encourageante que nous avons subi au premier semestre les effets de l’arrêt de la desserte de Paris par Varig», a rappelé Paulo Moraes, directeur en France d’Embratur, le bureau du tourisme brésilien, au cours d’un déjeuner organisé par la COTAL (Confédération des Organisations touristiques d’Amérique latine), hier à Paris.
Le tourisme brésilien, dont on ne cesse d’évoquer le formidable potentiel, reste depuis des années soumis aux aléas de l’offre aérienne entre la France et le Brésil. Si Air France et Tap consolident leurs positions sur la destination, la recomposition du transport aérien brésilien, et la difficulté de rentabiliser des vols charters, impacte fortement le marché français.
TAM satisfait de son taux d'occupation depuis le retour de Varig
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La destination Brésil a connu des hauts et de bas au gré des ouvertures et fermetures, de l’inauguration de l’escale parisienne de TAM en 2000, au lancement du vol Paris Salvador da Bahia par Varig fin 2001 (arrêté quelques mois plus tard faute de rentabilité), en passant par les six mois d’affrètement de Marmara sur Recife et les trois années d’affrètements saisonniers de Marsans sur Salvador.
L’événement le plus important fut la faillite de Varig. Or, sur ce point, l’heure est plutôt à l’optimisme. La nouvelle Varig – la marque a été rachetée par la low-cost GOL - a relancé en septembre dernier une liaison (quotidienne) Paris-São Paulo arrêtée un peu plus d’une année auparavant par l’ancienne Varig.
Aujourd’hui, la desserte devrait sortir consolidée – voire renforcée – par la réorganisation en cours aboutissant à la fermeture de Londres, Francfort et Rome, au profit de Paris et Madrid.
TAM (trois vols par jour entre la France et le Brésil) ne se déclare aucunement affectée par le retour de Varig. Son taux d’occupation s’élève à 70% depuis le début de l’année.
«Nous espérons pouvoir opérer dès le prochain programme d’hiver une quatrième fréquence quotidienne, probablement sur Salvador da Bahia" précise Gilles Le Boulaire, son directeur commercial et marketing France.
L’événement le plus important fut la faillite de Varig. Or, sur ce point, l’heure est plutôt à l’optimisme. La nouvelle Varig – la marque a été rachetée par la low-cost GOL - a relancé en septembre dernier une liaison (quotidienne) Paris-São Paulo arrêtée un peu plus d’une année auparavant par l’ancienne Varig.
Aujourd’hui, la desserte devrait sortir consolidée – voire renforcée – par la réorganisation en cours aboutissant à la fermeture de Londres, Francfort et Rome, au profit de Paris et Madrid.
TAM (trois vols par jour entre la France et le Brésil) ne se déclare aucunement affectée par le retour de Varig. Son taux d’occupation s’élève à 70% depuis le début de l’année.
«Nous espérons pouvoir opérer dès le prochain programme d’hiver une quatrième fréquence quotidienne, probablement sur Salvador da Bahia" précise Gilles Le Boulaire, son directeur commercial et marketing France.
Si l'individuel garde le cap, l'activité groupes s'essoufle
Les voyagistes se montrent plus partagés. Marsans reprogramme le Brésil l’hiver prochain après une année d’absence. Le groupiste Terra Nova, dont l’essentiel de l’activité est réalisée sur le Brésil, enregistre depuis peu un essoufflement sur la destination après plusieurs années de croissance.
Son responsable commercial Thomas Bureau l’explique en partie par les aléas du transport aérien et l’appréciation du réal par rapport au dollar. Le marché de l’individuel continue en revanche sur sa lancée.
«Notre progression cet hiver est assez lente», reconnait toutefois Christophe Sentuc du multispécialiste Terre Voyages.
«Les touristes français sont de plus en plus nombreux à organiser eux-mêmes leurs voyages, sans passer par les voyagistes», note pour sa part Paulo Moraes d’Embratur.
Participation à de nombreux salons, roadshow en mai, éductour en juin, stand à Roland Garros, village Brésil place Saint-Sulpice à Paris en septembre, sans oublier l'actuelle campagne de publicité et l’accueil d’émissions TV (dont L’île de la Tentation…), les voyagistes devraient aussi profiter des initiatives du bureau de tourisme brésilien, qui a réouvert en 2005 ses portes à Paris, après une vingtaine d'années d’absence en France.
Son responsable commercial Thomas Bureau l’explique en partie par les aléas du transport aérien et l’appréciation du réal par rapport au dollar. Le marché de l’individuel continue en revanche sur sa lancée.
«Notre progression cet hiver est assez lente», reconnait toutefois Christophe Sentuc du multispécialiste Terre Voyages.
«Les touristes français sont de plus en plus nombreux à organiser eux-mêmes leurs voyages, sans passer par les voyagistes», note pour sa part Paulo Moraes d’Embratur.
Participation à de nombreux salons, roadshow en mai, éductour en juin, stand à Roland Garros, village Brésil place Saint-Sulpice à Paris en septembre, sans oublier l'actuelle campagne de publicité et l’accueil d’émissions TV (dont L’île de la Tentation…), les voyagistes devraient aussi profiter des initiatives du bureau de tourisme brésilien, qui a réouvert en 2005 ses portes à Paris, après une vingtaine d'années d’absence en France.