Le Rendez-Vous du Carnet de Voyage a fêté ses 20 ans à Clermont-Ferrand

A tort ou à raison, 20 ans est un âge considéré comme symbolique et mythique.

C’est aussi celui du Rendez-Vous du Carnet de Voyage de Clermont-Ferrand.

20 ans riches de rencontres, de découvertes, de surprises. 20 ans que l’association fondatrice "Il faut aller voir" maintient le cap, ouvre une fenêtre avec une forme de voyages dans le respect de la découverte, de l’homme, de ses différences.

Au fil des années, les Rendez-vous ont accueilli des centaines de voyageurs, aventuriers amoureux de la planète qui ont partagé leurs découvertes, leurs carnets de textes et de dessins.

Au cœur de l’événement, les carnettistes ont rassemblé des réalisateurs, écrivains, conférenciers, photographes avec la même envie de raconter le monde.

Pour Jean-Pierre Frachon, alpiniste du monde et président du Rendez-vous, « plus de mille carnettistes sont venus exposer leurs œuvres depuis la création en mai 2000 ».

A l’occasion de cet anniversaire symbolique "Il faut aller voir" propose un nouveau tour du monde en dessins mais encore en textes, carnets sonores, documentaires…

En vedette de ce Rendez-vous : Jean-Christophe Rufin, voyageur pluriel tant comme médecin, diplomate, écrivain (académicien, prix Goncourt) a montré pour la première fois ses carnets de voyage.

Autre star, Li Kunwu, journaliste, dessinateur chinois, qui a exposé son œuvre durant trois jours. Aux cotés de cette présentation, l’institut Confucius a animé des ateliers de calligraphie et de peinture chinoises autour de l’encre.

Et, comme chaque année, une centaine de carnettistes, écrivains voyageurs, cinéastes du voyage qui, dans leur stand, dans les débats, les tables rondes, les conversations à bâtons rompus, dans les travées de Polydome ont partagé leurs expériences et aventures.

C’est bien là la vocation essentielle de l’association "Il faut aller voir", cofondée par Michel Renaud, assassiné dans la tuerie de Charlie Hebdo.

Enfin, c’est une première, le Carnet de voyage est descendu en ville pour des dédicaces d’auteurs dans les librairies et cafés littéraires.

Jean-Christophe Rufin, Nedim Gürsel et Jean Rolin, notamment sont allés à la rencontre de leurs lecteurs. En quelque sorte un retour aux sources de l’œuvre.

A noter que l’organisation n’avait pas encore de chiffres dimanche, mais « était très optimiste » quant à la fréquentation de l'événement. En 2017, la meilleure année, le nombre d’entrées étaient de 17 000.

Grand Prix de la Fondation d'Entreprise Michelin

- Lauréate : Stéphanie LEDOUX avec Trait pour trait, Editions Elytis
- Coup de cœur du jury : Clara VIALLETELLE avec C’est décidé je pars en Inde, Editions Hikari

Prix de l'écriture Michel Renaud 

- Lauréats : Jeanne Aimé-Sintès et Jean-François Galmiche pour Le Voyage de la Drôme, éditions Magellan & Cie
- Coup de cœur : Aréla pour Route blanche

Prix du Carnet de Voyage International 

Rita Sabler pour Prison in Paradise : The story of Kalaupapa

Prix du Club de la Presse Auvergne

Griotte pour Voyage au Pays des Za

Prix du film Chamina Voyages

Objectif Kilimandjaro, la promesse d’une maman de Dominique Barniaud

Prix Vulcania

Sarah Combes pour Madagascar, Tome 1

Prix Médecins sans Frontières

- Lauréate : Ophélia LEBRAT pour Emmaüs Palerme : histoire d’une communauté dans une ville colorée

- Coup de cœur du jury : Rita SABLER pour Prison in Paradise : The story of Kalaupapa

Prix SNCF du Public

François Wagner a remporté le prix avec « Voyager autrement », un projet atypique. « Chaque artiste réalise une première partie du dessin, l’envoie ensuite à un correspondant. Ce dernier le complète avec ce qu’il vit à l’endroit où il est ».

Prix du Carnet de Voyage scolaire

Migration sur notre planète réalisé par des élèves de terminale BMA (Brevet des Métiers d’Arts) du Lycée Godefroy de Bouillon et les élèves d’UPAA.