Se garer à l’aéroport, n’est pas nécessairement un poste de dépense qui fait figure de priorité, lorsqu’il s’agit pour les vacanciers d’établir leur budget vacances. Pourtant, c’est un point qu’il serait dommage de négliger, car les tarifs peuvent monter jusqu’à 245 euros par semaine.
L’étude, qui porte sur 19 aéroports français, montre d’importantes disparités de prix, tant pour les parkings les plus économiques que pour les stationnements premiums.
Pour les parkings Eco (ou de longue durée) Parkivé relève un coût moyen de 70.15 euros pour une semaine de stationnement. Un prix qui n’est pas nécessairement représentatif de celui que les voyageurs seront effectivement amenés à payer, car très variable selon les aéroports.
À titre d’exemple, le P3 de Brest propose un tarif de 31 euros par semaine, tandis que pour un stationnement au PR, PX ou PW Eco de Roissy CDG, les voyageurs se verront facturés pas moins de 156 euros. Une différence massive de plus de 400 %.
Pour les parkings premiums, le prix moyen d’une semaine de stationnement est de 138.91, soit près de deux fois le prix d’un parking de longue durée. Là encore d’importantes différences sont observables selon les aéroports.
Le G1 et le G2 de Nice sont officiellement les parkings premiums les plus chers de France, à 245 euros, suivis de près par le P1 de l’aéroport de Roissy à 213 euros. À l’extrême opposé du spectre, c’est le parking P3 de l’aéroport de Strasbourg qui remporte la palme du parking premium le plus abordable.
L’étude, qui porte sur 19 aéroports français, montre d’importantes disparités de prix, tant pour les parkings les plus économiques que pour les stationnements premiums.
Pour les parkings Eco (ou de longue durée) Parkivé relève un coût moyen de 70.15 euros pour une semaine de stationnement. Un prix qui n’est pas nécessairement représentatif de celui que les voyageurs seront effectivement amenés à payer, car très variable selon les aéroports.
À titre d’exemple, le P3 de Brest propose un tarif de 31 euros par semaine, tandis que pour un stationnement au PR, PX ou PW Eco de Roissy CDG, les voyageurs se verront facturés pas moins de 156 euros. Une différence massive de plus de 400 %.
Pour les parkings premiums, le prix moyen d’une semaine de stationnement est de 138.91, soit près de deux fois le prix d’un parking de longue durée. Là encore d’importantes différences sont observables selon les aéroports.
Le G1 et le G2 de Nice sont officiellement les parkings premiums les plus chers de France, à 245 euros, suivis de près par le P1 de l’aéroport de Roissy à 213 euros. À l’extrême opposé du spectre, c’est le parking P3 de l’aéroport de Strasbourg qui remporte la palme du parking premium le plus abordable.
Réserver en avance pour payer moins cher ?
C’est un phénomène plutôt répandu et connu de la plupart des vacanciers, le prix du parking aux aéroports français tend à varier selon que l’emplacement ait été réservé en avance ou non. Mais dans quelle mesure ?
En ce qui concerne les parkings Eco, avec une réservation prise 1 mois en avance, le prix moyen tombe à 46.59 euros, soit environ 34 % de moins que pour une arrivée spontanée. Une économie substantielle qui cache aussi de fortes disparités.
À Beauvais ou à Charles de Gaulle, une réservation permet d’économiser respectivement 61 et 55 % par rapport aux tarifs classiques. À contrario, à Brest, à Lille ou en encore à Montpellier, aucun tarif préférentiel n’est proposé aux voyageurs qui réservent en avance.
Les parkings premiums quant à eux suivent un schéma similaire à leurs contreparties de longues durées, et on constate d’importantes différences selon les aéroports. La moyenne des prix avec une réservation est de 121.73 euros, soit seulement 12 % de moins que le prix classique.
Avec 63 % de réduction, c’est l’aéroport de Carcassonne qui propose la plus grosse remise. En revanche les aéroports de Bale Mulhouse, Biarritz, Brest, Lille, Montpellier, Nice, Orly et Roissy ne proposent pas de tarifs préférentiels.
De ces observations, il apparaît que réserver en avance est effectivement un bon moyen de profiter d’une réduction pour son stationnement à l’aéroport. Ce n’est toutefois pas une garantie, surtout lorsqu’il s’agit des parkings premiums les plus chers comme ceux de Nice, Paris-Orly ou encore Roissy Charles de Gaulle.
En ce qui concerne les parkings Eco, avec une réservation prise 1 mois en avance, le prix moyen tombe à 46.59 euros, soit environ 34 % de moins que pour une arrivée spontanée. Une économie substantielle qui cache aussi de fortes disparités.
À Beauvais ou à Charles de Gaulle, une réservation permet d’économiser respectivement 61 et 55 % par rapport aux tarifs classiques. À contrario, à Brest, à Lille ou en encore à Montpellier, aucun tarif préférentiel n’est proposé aux voyageurs qui réservent en avance.
Les parkings premiums quant à eux suivent un schéma similaire à leurs contreparties de longues durées, et on constate d’importantes différences selon les aéroports. La moyenne des prix avec une réservation est de 121.73 euros, soit seulement 12 % de moins que le prix classique.
Avec 63 % de réduction, c’est l’aéroport de Carcassonne qui propose la plus grosse remise. En revanche les aéroports de Bale Mulhouse, Biarritz, Brest, Lille, Montpellier, Nice, Orly et Roissy ne proposent pas de tarifs préférentiels.
De ces observations, il apparaît que réserver en avance est effectivement un bon moyen de profiter d’une réduction pour son stationnement à l’aéroport. Ce n’est toutefois pas une garantie, surtout lorsqu’il s’agit des parkings premiums les plus chers comme ceux de Nice, Paris-Orly ou encore Roissy Charles de Gaulle.
Comment expliquer de telles différences de prix ?
Pour comprendre les raisons qui génèrent de telles différences de prix entre les différents aéroports français, il est nécessaire de se pencher sur deux facteurs : l’offre et la demande et les facteurs motivant l’intention d’achat de l’utilisateur.
L’influence de l’offre et de la demande
Après observation de la fréquentation des aéroports et le prix des parkings pour chacun d’entre eux, un élément commun se dégage : le volume de voyageurs et le prix du stationnement sont intrinsèquement liés.
Roissy Charles de Gaulle, par exemple, a vu défiler pas moins de 72.2 millions de passagers en 2018, ce qui en fait l’aéroport le plus fréquenté en France. Chaque mois, pas moins de 80 000 recherches sont effectuées sur les moteurs de recherche sur le parking à CDG. De la même façon, Paris-Orly, le second aéroport le plus fréquenté du pays reçoit des dizaines de milliers de demandes tous les mois.
Les aéroports pour lesquels le parking est plus abordable connaissent le plus souvent un trafic et une demande de stationnement beaucoup plus faibles, et adaptent leurs prix en conséquence. L’aéroport de Brest, dont le parking Eco est le moins cher en France, en est un très bon exemple. En 2018, seulement 1 million de voyageurs s’y sont rendus, ce qui se traduit nécessairement par une demande plus faible en stationnement. L’aéroport de Carcassonne, où 375 400 voyageurs ont voyagé en 2018, et qui figure également dans la tranche basse des prix du stationnement, illustre également bien l’influence de l’offre et de la demande sur la détermination du prix du parking.
Les facteurs motivant l’intention d’achat
Le second élément qui pèse sur le prix du stationnement à l’aéroport tient aux facteurs motivants l’utilisateur à choisir un parking premium ou économique.
En effet, on distingue une importante différence entre les réductions proposées par les aéroports selon qu’il s’agisse de l’un ou l’autre de ces types de parkings.
Cette différence tient au fait que les motivations des voyageurs lorsqu’il s’agit d’opter pour un parking premium ou longue durée sont différentes.
Le principal élément qui pousse les utilisateurs à faire le choix d’un parking de longue durée, c’est bien sûr le prix. Ces voyageurs sont prêts à devoir arriver plus tôt, prendre les transports au sein de l’aéroport pour naviguer d’un terminal à un autre ou à opter pour une aire de stationnement à ciel ouvert si cela leur permet d’alléger la note.
Or, les aéroports font face à une forte concurrence pour ce type de formule, car on trouve à proximité de tous les aéroports français une abondance de parkings privés proposant des prix low-cost. Pour cette raison, les aéroports sont prêts à accorder des réductions plus substantielles pour ces stationnements si les clients effectuent une réservation.
Les parkings premiums en revanche sont choisis par les voyageurs pour la qualité des infrastructures qu’ils offrent et leur emplacement géographique unique, directement au contact des terminaux. Les voyageurs qui en font le choix sont prêts à payer plus cher pour bénéficier d’une prestation haut de gamme.
La raison pour laquelle moins de réductions sont offertes pour ces emplacements, c’est tout simplement qu’aucune concurrence à niveau égal n’existe, et que les voyageurs qui souhaitent en bénéficier sont moins sensibles au coût de leur stationnement. Les aéroports sont alors libres de dicter leurs prix.
L’influence de l’offre et de la demande
Après observation de la fréquentation des aéroports et le prix des parkings pour chacun d’entre eux, un élément commun se dégage : le volume de voyageurs et le prix du stationnement sont intrinsèquement liés.
Roissy Charles de Gaulle, par exemple, a vu défiler pas moins de 72.2 millions de passagers en 2018, ce qui en fait l’aéroport le plus fréquenté en France. Chaque mois, pas moins de 80 000 recherches sont effectuées sur les moteurs de recherche sur le parking à CDG. De la même façon, Paris-Orly, le second aéroport le plus fréquenté du pays reçoit des dizaines de milliers de demandes tous les mois.
Les aéroports pour lesquels le parking est plus abordable connaissent le plus souvent un trafic et une demande de stationnement beaucoup plus faibles, et adaptent leurs prix en conséquence. L’aéroport de Brest, dont le parking Eco est le moins cher en France, en est un très bon exemple. En 2018, seulement 1 million de voyageurs s’y sont rendus, ce qui se traduit nécessairement par une demande plus faible en stationnement. L’aéroport de Carcassonne, où 375 400 voyageurs ont voyagé en 2018, et qui figure également dans la tranche basse des prix du stationnement, illustre également bien l’influence de l’offre et de la demande sur la détermination du prix du parking.
Les facteurs motivant l’intention d’achat
Le second élément qui pèse sur le prix du stationnement à l’aéroport tient aux facteurs motivants l’utilisateur à choisir un parking premium ou économique.
En effet, on distingue une importante différence entre les réductions proposées par les aéroports selon qu’il s’agisse de l’un ou l’autre de ces types de parkings.
Cette différence tient au fait que les motivations des voyageurs lorsqu’il s’agit d’opter pour un parking premium ou longue durée sont différentes.
Le principal élément qui pousse les utilisateurs à faire le choix d’un parking de longue durée, c’est bien sûr le prix. Ces voyageurs sont prêts à devoir arriver plus tôt, prendre les transports au sein de l’aéroport pour naviguer d’un terminal à un autre ou à opter pour une aire de stationnement à ciel ouvert si cela leur permet d’alléger la note.
Or, les aéroports font face à une forte concurrence pour ce type de formule, car on trouve à proximité de tous les aéroports français une abondance de parkings privés proposant des prix low-cost. Pour cette raison, les aéroports sont prêts à accorder des réductions plus substantielles pour ces stationnements si les clients effectuent une réservation.
Les parkings premiums en revanche sont choisis par les voyageurs pour la qualité des infrastructures qu’ils offrent et leur emplacement géographique unique, directement au contact des terminaux. Les voyageurs qui en font le choix sont prêts à payer plus cher pour bénéficier d’une prestation haut de gamme.
La raison pour laquelle moins de réductions sont offertes pour ces emplacements, c’est tout simplement qu’aucune concurrence à niveau égal n’existe, et que les voyageurs qui souhaitent en bénéficier sont moins sensibles au coût de leur stationnement. Les aéroports sont alors libres de dicter leurs prix.