Ouanary, bel ti koté
A quelques encablures du Brésil, aux pieds des monts de l’Observatoire, qui voient chaque jour le soleil surgir des savanes noyées de Ouassa, les habitants du bourg de Ouanary se lèvent au son des singes-hurleurs et des perroquets.
Gardien de savoir-faire agricoles, musicaux et gastronomiques, Ouanary, accessible par voie fluviale depuis Saint-Georges, cultive sa différence dans un terroir préservé et laisse découvrir, à qui veut bien s’attacher à ce petit coin de Guyane, ses petits trésors : des paysages grandioses sur l’embouchure de l’Oyapock et la vaste forêt à 360°, des machines à vapeur d’un autre temps, les vestiges spectaculaires du premier pénitencier de terre ferme sur la montagne d’Argent, des vestiges archéologiques amérindiens de première importance.
Gardien de savoir-faire agricoles, musicaux et gastronomiques, Ouanary, accessible par voie fluviale depuis Saint-Georges, cultive sa différence dans un terroir préservé et laisse découvrir, à qui veut bien s’attacher à ce petit coin de Guyane, ses petits trésors : des paysages grandioses sur l’embouchure de l’Oyapock et la vaste forêt à 360°, des machines à vapeur d’un autre temps, les vestiges spectaculaires du premier pénitencier de terre ferme sur la montagne d’Argent, des vestiges archéologiques amérindiens de première importance.
Régina, la précieuse
Au bord du majestueux fleuve Approuague, le bourg de Régina, né de l’économie florissante de comptoirs, est la porte d’entrée sur l’histoire épique de l’exploitation minière et forestière. C’est en amont de ce bourg que fut découvert en 1855 l’or qui modifia si profondément la société guyanaise.
L’écomusée municipal d’Approuague-Kaw, abrite une exposition permanente dans la maison principale de style créole de l’ancienne entreprise Aubin-Laigné, construite vers 1900. Elle présente le patrimoine des habitations coloniales des terres basses, la vie quotidienne des habitants, les activités commerciales au temps de l’or, du bois de rose et du balata. Contigu à la maison, un grand hangar conserve en l’état les machines liées à la production de bois d’œuvre.
L’écomusée municipal d’Approuague-Kaw, abrite une exposition permanente dans la maison principale de style créole de l’ancienne entreprise Aubin-Laigné, construite vers 1900. Elle présente le patrimoine des habitations coloniales des terres basses, la vie quotidienne des habitants, les activités commerciales au temps de l’or, du bois de rose et du balata. Contigu à la maison, un grand hangar conserve en l’état les machines liées à la production de bois d’œuvre.
Cayenne, un défilé de patrimoines
En plein cœur de ville, site patrimoine remarquable, plusieurs édifices historiques exceptionnels délimitent la célèbre place des Palmistes et offrent un condensé de patrimoine architectural guyanais.
Le bar des Palmistes, hôtel-restaurant qui accueille les Guyanais et les touristes depuis un siècle, est l’un des exemples les plus aboutis de l’architecture créole, caractérisée par l’emploi du bois et de la brique, une ornementation de ferronneries et zingueries qui témoignent de l’aisance financière de ses propriétaires.
L’immeuble Franconie, ayant appartenu à une famille de négociants, hébergent un musée et une bibliothèque, les deux plus anciennes institutions culturelles de Guyane. Labellisé « Maisons des Illustres » et « Musée de France », le musée territorial, héritier des fonds des expositions coloniales, expose et conserve des collections d’histoire naturelle, d’ethnographie, d’histoire locale et d’arts graphiques dans un esprit de cabinet de curiosités.
Le pavillon d’entrée de l’ancien hôpital Jean-Martial, donnant sur le front de mer, récemment rénové, présente un ensemble de collections carnavalesques, représentatives du carnaval de rue et des bals parés-masqués, visibles toute l’année. Sous le regard bienveillant des personnages traditionnels du carnaval guyanais, le visiteur suit les préparatifs et les festivités qui enfièvrent la destination chaque année entre l’Épiphanie et le mercredi des Cendres.
Le bar des Palmistes, hôtel-restaurant qui accueille les Guyanais et les touristes depuis un siècle, est l’un des exemples les plus aboutis de l’architecture créole, caractérisée par l’emploi du bois et de la brique, une ornementation de ferronneries et zingueries qui témoignent de l’aisance financière de ses propriétaires.
L’immeuble Franconie, ayant appartenu à une famille de négociants, hébergent un musée et une bibliothèque, les deux plus anciennes institutions culturelles de Guyane. Labellisé « Maisons des Illustres » et « Musée de France », le musée territorial, héritier des fonds des expositions coloniales, expose et conserve des collections d’histoire naturelle, d’ethnographie, d’histoire locale et d’arts graphiques dans un esprit de cabinet de curiosités.
Le pavillon d’entrée de l’ancien hôpital Jean-Martial, donnant sur le front de mer, récemment rénové, présente un ensemble de collections carnavalesques, représentatives du carnaval de rue et des bals parés-masqués, visibles toute l’année. Sous le regard bienveillant des personnages traditionnels du carnaval guyanais, le visiteur suit les préparatifs et les festivités qui enfièvrent la destination chaque année entre l’Épiphanie et le mercredi des Cendres.
Kourou et son patrimoine paradoxal
Par les roches gravées et les polissoirs sur le littoral maritime ou en bordure des cours d’eau, de l’Oyapock au Maroni, le patrimoine amérindien s’inscrit de façon très visible dans la pierre. Parmi les sites accessibles par le public témoignant d’une occupation ancienne amérindienne figurent les roches gravées de la Carapa au centre-ville de Kourou, classées Monuments historiques. Précédés d’une exposition permanente sur les cultures amérindiennes et les sites guyanais d’art rupestre, les bancs de roche-savane, couverts de plus de 180 figures anthropomorphes, défient le temps à proximité du siège de la plus haute technologie.
Le Centre spatial guyanais, en plus de faire découvrir dans son musée de l’espace un florilège de son patrimoine technique et industriel, propose depuis 2019 au cœur de la zone de lancements un espace d’exposition permanent valorisant les résultats des fouilles archéologiques préventives menées sur des sites amérindiens, antérieurs à la colonisation ou concomitants.
Le Centre spatial guyanais, en plus de faire découvrir dans son musée de l’espace un florilège de son patrimoine technique et industriel, propose depuis 2019 au cœur de la zone de lancements un espace d’exposition permanent valorisant les résultats des fouilles archéologiques préventives menées sur des sites amérindiens, antérieurs à la colonisation ou concomitants.
Papaïchton, capitale du pays Aluku
La commune de Papaïchton, sur les bords du fleuve Maroni, conserve un patrimoine architectural exceptionnel, lié à l’occupation de cette partie de la Guyane par les esclaves marrons, ayant fui les plantations du Suriname, et leurs descendants.
Les villages de Loka et Boniville, particulièrement, regroupent des maisons traditionnelles aluku, devenues rares, caractérisées par une petite taille, un toit en V inversé, ornées souvent sur leur façade de sculptures et peintures tembé. Elles témoignent d’un mode de vie communautaire et forment le cœur ancien de villages où se pratiquent encore des cérémonies ancestrales et des rituels.
Leur restauration récente invite plus que jamais à la découverte de ces villages empreints de spiritualité et des hauts lieux du marronnage qui ont favorisé l’émergence d’une culture unique.
Pour aller plus loin :
Flohic (Jean-Luc) (dir.), Le patrimoine des communes de la Guyane, Fondation Clément, Attique Editions, 2016.
immersion ludique dans les langues de Guyane.
Les villages de Loka et Boniville, particulièrement, regroupent des maisons traditionnelles aluku, devenues rares, caractérisées par une petite taille, un toit en V inversé, ornées souvent sur leur façade de sculptures et peintures tembé. Elles témoignent d’un mode de vie communautaire et forment le cœur ancien de villages où se pratiquent encore des cérémonies ancestrales et des rituels.
Leur restauration récente invite plus que jamais à la découverte de ces villages empreints de spiritualité et des hauts lieux du marronnage qui ont favorisé l’émergence d’une culture unique.
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Vos conseillers voyages
Flavia Servé
flavia.serve@guyane-amazonie.fr
Sonia Cippe
sonia.cippe@guyane-amazonie.fr
Téléphone : +33 (0)1 42 94 15 16
Site web : Guyane-amazonie.fr
Annuaire : en savoir plus sur le Comité du Tourisme de Guyane
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