Les 500 employés qui affirment ne pas avoir reçu de salaires depuis plusieurs mois du fait du blocage des comptes par la Ram, craignent désormais pour la pérénité de l’entreprise. Ils comptent, en tous cas, se faire entendre au conseil d’administration d'aujourd'hui comme ils l’on déjà fait à l’aéroport de Dakar mercredi dernier.
Il est vrai que la compagnie qui avait remplacé avantageusement la défunte Air Afrique pendant presque une décennie, est devenue, elle aussi, moribonde au fil des mois de disputes et d‘incompréhensions entre les actionnaires.
En 2007, l’état sénégalais par l’intermédiaire de son ministre des Transports avait fait savoir sa volonté de racheter les parts de la compagnie marocaine. De son côté, la Ram se disait prête à accepter une offre financière raisonnable pour sortir de cette joint venture qui devenait périlleuse. Mais aucune proposition n’est jamais venue concrétiser ce projet.
Il est vrai que la compagnie qui avait remplacé avantageusement la défunte Air Afrique pendant presque une décennie, est devenue, elle aussi, moribonde au fil des mois de disputes et d‘incompréhensions entre les actionnaires.
En 2007, l’état sénégalais par l’intermédiaire de son ministre des Transports avait fait savoir sa volonté de racheter les parts de la compagnie marocaine. De son côté, la Ram se disait prête à accepter une offre financière raisonnable pour sortir de cette joint venture qui devenait périlleuse. Mais aucune proposition n’est jamais venue concrétiser ce projet.
ASI a-t-elle encore un avenir avec ou sans la Ram ?
En début d'année, la Ram avait donné jusqu'à la fin du mois de mars aux autorités sénégalaises pour trouver une solution. Ce à quoi la justice sénégalaise a répliqué en obligeant la compagnie marocaine à jouer palienement son rôle d’actionnaire et de gestionnaire d'ASI sous peine de sanctions financières lourdes.
Du coup, la RAM qui mettait à disposition d'ASI trois appareils B-737-700, a décidé de les rapatrier au Maroc, sans crier gare, ne laissant plus à la compagnie sénégalaise que son unique appareil, un quatrième B-737-700 pour assurer une partie du programme de vols.
Pour autant, il est difficile d'imaginer les Marocains laisser tomber cette joint venture, symbolique d’une coopération sud-sud.
De son côté, le ministre des Transports sénégalais aurait annoncé mercredi la mise en place d’un comité mixte chargé de trouver une solution. Y-a-t-il donc désormais de la bonne volonté pour avancer le dossier? ASI a-t-elle encore un avenir avec ou sans la Ram ? Réponse aujourd’hui, peut-être…
Du coup, la RAM qui mettait à disposition d'ASI trois appareils B-737-700, a décidé de les rapatrier au Maroc, sans crier gare, ne laissant plus à la compagnie sénégalaise que son unique appareil, un quatrième B-737-700 pour assurer une partie du programme de vols.
Pour autant, il est difficile d'imaginer les Marocains laisser tomber cette joint venture, symbolique d’une coopération sud-sud.
De son côté, le ministre des Transports sénégalais aurait annoncé mercredi la mise en place d’un comité mixte chargé de trouver une solution. Y-a-t-il donc désormais de la bonne volonté pour avancer le dossier? ASI a-t-elle encore un avenir avec ou sans la Ram ? Réponse aujourd’hui, peut-être…