"le surcoût de la facture de carburant pour le groupe Air France - KLM s'élèvera à 1,3 milliard d'euros en 2005 par rapport au niveau de 2003" anticipe Jean Cyril Spinetta le patron d'AF/KLM.
"Le principal problème du secteur du transport aérien est qu'il est en situation de surcapacité. En dépit des larges investissements que requiert la création d'une compagnie, l'accès au secteur est trop aisé", a affirmé Jean-Cyril Spinetta en marge de la 61ème assemblée générale de l'Association internationale du transport aérien (IATA).
"Si vous allez voir votre banquier pour créer une entreprise d'automobile, il vous répondra c'est une bonne idée, mais la réponse est non. En revanche, si vous voulez monter une compagnie aérienne, vous trouverez toujours des banquiers prêts à mettre de l'argent sur la table", a assuré M. Spinetta.
"Quand une industrie est en surcapacité, elle est dans une situation difficile", a-t-il ajouté. "Cette situation n'est pas suffisamment prise en compte par les régulateurs qui facilitent toujours et toujours la création de nouvelles compagnies alors que les investissements devraient constituer une barrière à l'entrée", a-t-il jugé.
Surcoût carburant : 1,3 Md€ pour AF/KLM
Le PDG d'AF/KLM s'est par ailleurs dit "sûr" que la hausse du prix du carburant, ainsi que les charges que les compagnies doivent supporter, conduiront à de nouveaux mouvements de consolidation. "Je ne sais pas quand, je ne sais pas entre quels partenaires, mais j'en suis certain.", a-t-il déclaré.
Selon M. Spinetta, "le surcoût de la facture de carburant pour le groupe Air France - KLM s'élèvera à 1,3 milliard d'euros en 2005 par rapport au niveau de 2003". Il n'a pas précisé le montant total de cette facture.
Si les compagnies européennes sont bénéficiaires alors que leurs homologues américaines cumulent les pertes, c'est qu'elles n'ont pas le même champ d'activité ni le même modèle économique, selon M. Spinetta.
Priorité aux réductions de coûts
"Les compagnies d'Europe exploitent majoritairement des vols longs-courriers internationaux, alors que leurs homologues américaines opèrent des lignes intérieures. Ce n'est pas le même modèle économique et pas la même concurrence. Les américaines sont davantage que les européennes en compétition avec les compagnies à bas-tarifs", a analysé M. Spinetta.
Pour le président d'Air France-KLM, "le secteur n'est pas divisé entre compagnies à bas-coûts et à coûts élevés, mais entre compagnies à bas-tarifs d'un côté qui font du transport point à point, et grosses compagnies internationales de l'autre qui exploitent à la fois des lignes point à point et d'autres entre plateformes de correspondances".
"C'est là la différence", mais "quelles que soient les compagnies, et quel que soit leur modèle économique, la priorité pour toutes est la réduction des coûts", a-t-il conclu.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
"Si vous allez voir votre banquier pour créer une entreprise d'automobile, il vous répondra c'est une bonne idée, mais la réponse est non. En revanche, si vous voulez monter une compagnie aérienne, vous trouverez toujours des banquiers prêts à mettre de l'argent sur la table", a assuré M. Spinetta.
"Quand une industrie est en surcapacité, elle est dans une situation difficile", a-t-il ajouté. "Cette situation n'est pas suffisamment prise en compte par les régulateurs qui facilitent toujours et toujours la création de nouvelles compagnies alors que les investissements devraient constituer une barrière à l'entrée", a-t-il jugé.
Surcoût carburant : 1,3 Md€ pour AF/KLM
Le PDG d'AF/KLM s'est par ailleurs dit "sûr" que la hausse du prix du carburant, ainsi que les charges que les compagnies doivent supporter, conduiront à de nouveaux mouvements de consolidation. "Je ne sais pas quand, je ne sais pas entre quels partenaires, mais j'en suis certain.", a-t-il déclaré.
Selon M. Spinetta, "le surcoût de la facture de carburant pour le groupe Air France - KLM s'élèvera à 1,3 milliard d'euros en 2005 par rapport au niveau de 2003". Il n'a pas précisé le montant total de cette facture.
Si les compagnies européennes sont bénéficiaires alors que leurs homologues américaines cumulent les pertes, c'est qu'elles n'ont pas le même champ d'activité ni le même modèle économique, selon M. Spinetta.
Priorité aux réductions de coûts
"Les compagnies d'Europe exploitent majoritairement des vols longs-courriers internationaux, alors que leurs homologues américaines opèrent des lignes intérieures. Ce n'est pas le même modèle économique et pas la même concurrence. Les américaines sont davantage que les européennes en compétition avec les compagnies à bas-tarifs", a analysé M. Spinetta.
Pour le président d'Air France-KLM, "le secteur n'est pas divisé entre compagnies à bas-coûts et à coûts élevés, mais entre compagnies à bas-tarifs d'un côté qui font du transport point à point, et grosses compagnies internationales de l'autre qui exploitent à la fois des lignes point à point et d'autres entre plateformes de correspondances".
"C'est là la différence", mais "quelles que soient les compagnies, et quel que soit leur modèle économique, la priorité pour toutes est la réduction des coûts", a-t-il conclu.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
![Futuroscopie - Le bénévolat au secours des stations d’hiver [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85428184-60885265.jpg?v=1736419207 "Futuroscopie - Le bénévolat au secours des stations d’hiver [ABO]")
