Laurence Berman-Clément
Tourmag.com - Depuis la formule « Tout est proposé, rien n’est imposé » des années 80 et le Lakopetra Beach qui fête les 30 ans du concept « Eldorador », qu’est ce qui a changé ?
Laurence Berman-Clément : « C’est en 1983 qu’a été lancée cette formule et elle a été sans cesse améliorée avec les « Baby Eldo », la « Garantie Soleil »… En 2003/2004, nous avons fermé tous les Eldoradors de catégorie 2 et 3* en conformité avec notre stratégie et celle du Groupe Club Med. »
TM – Pourquoi cette stratégie ?
LBC : « Au terme des différentes options de réflexion que nous avons eues, il y avait deux options: l’entrée de gamme et le haut de gamme. Certaines entreprise comme Marmara/Etapes Nouvelles en ont fait un véritable modèle économique. Nous avons privilégié la seconde qui nous semblait plus proche de l’image que nous véhiculions. »
TM – Concrètement, ça se matérialise comment ?
LBC : « Ca se matérialise par une gamme homogène des établissements qui sont au minimum des 4* pour la clientèle et pour Jet Tours par une augmentation substantielle du panier moyen. Quand je suis arrivée, il tournait aux alentours de 850/900 €. Aujourd’hui, il est de 1 100 €. »
TM – De combien d’ « Eldorador » disposez vous désormais et quelle est votre politique de développement ?
LBC : « Nous avons aujourd’hui 20 « Eldorador » et nous n’avons pas fixé d’objectifs. Nous regardons et étudions au cas par cas les différentes opportunités qui se présentent. Nous allons d’ailleurs clairement nous positionner sur le créneau des hôtels-club à la carte. Le nouveau slogan sera d’ailleurs décliné pour la saison hiver 2005/2006. »
TM – La montée en gamme des « Eldorador » s’est également confirmée dans la production de Jet Tours.
LBC : « Oui absolument. Cela s’est d’abord traduit par une évolution de nos brochures et de notre offre avec des produits plus qualitatifs et des services en accompagnement. Nous avons également initié la charte Jet Tours qui est une réalité de tous les jours pour les agences. Avec la brochure « Secrets » nous avons parachevé l’image de notre montée en gamme. »
TM – Quel en sont les premiers résultats ?
LBC : « C’est une nouvelle marque que nous avons lancé il y a 4 mois et il est encore un peu tôt pour en faire un premier bilan. Mais il est clair que « Secrets » n’a pas vocation à faire du volume, au contraire. Mais le panier moyen compense largement le faible nombre de client en tournant aux alentours de 3 000 à 4 000 €. La deuxième édition de « Secrets » est d’ailleurs en préparation. »
TM – Et les ventes estivales, comment marchent elles justement ?
LBC : « Les ventes marchent très bien et sont très bien orientées. Mais toutes les destinations ne connaissent pas le même succès. Toutes les destinations touchées par les tsunamis sont à la traîne. Je pense particulièrement à la Thaïlande et aux Maldives. Mais on devrait retrouver ces destinations lors de la prochaine saison 2005/2006.
TM – Et celles qui marchent bien ?
LBC : Les USA et le Mexique reviennent en force sur le marché. Mais il y a aussi des destinations qui se distinguent comme la Chine et L’Inde. L’Egypte se maintient après les excellents scores de l’an dernier. L’Espagne est stable et la Grèce confirme cette année après une année 2004 en demi-teinte. »
TM – Comment sera orientée la prochaine production de Jet Tours ?
LBC : « Notre production sera étoffée autours notamment des circuits et bien entendu des « Eldorador ». Nos engagements aériens sont renforcés sur Star Airlines et les vols charter qui représentent 80 % de nos affrètements. Nous avons privilégié une compagnie française pour une garantie d’horaire et de service. C’est plus cher mais la compagnie offre des prestations de qualité, conformes à celles que nous entendons offrir à notre clientèle. »
Propos recueillis par Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
Laurence Berman-Clément : « C’est en 1983 qu’a été lancée cette formule et elle a été sans cesse améliorée avec les « Baby Eldo », la « Garantie Soleil »… En 2003/2004, nous avons fermé tous les Eldoradors de catégorie 2 et 3* en conformité avec notre stratégie et celle du Groupe Club Med. »
TM – Pourquoi cette stratégie ?
LBC : « Au terme des différentes options de réflexion que nous avons eues, il y avait deux options: l’entrée de gamme et le haut de gamme. Certaines entreprise comme Marmara/Etapes Nouvelles en ont fait un véritable modèle économique. Nous avons privilégié la seconde qui nous semblait plus proche de l’image que nous véhiculions. »
TM – Concrètement, ça se matérialise comment ?
LBC : « Ca se matérialise par une gamme homogène des établissements qui sont au minimum des 4* pour la clientèle et pour Jet Tours par une augmentation substantielle du panier moyen. Quand je suis arrivée, il tournait aux alentours de 850/900 €. Aujourd’hui, il est de 1 100 €. »
TM – De combien d’ « Eldorador » disposez vous désormais et quelle est votre politique de développement ?
LBC : « Nous avons aujourd’hui 20 « Eldorador » et nous n’avons pas fixé d’objectifs. Nous regardons et étudions au cas par cas les différentes opportunités qui se présentent. Nous allons d’ailleurs clairement nous positionner sur le créneau des hôtels-club à la carte. Le nouveau slogan sera d’ailleurs décliné pour la saison hiver 2005/2006. »
TM – La montée en gamme des « Eldorador » s’est également confirmée dans la production de Jet Tours.
LBC : « Oui absolument. Cela s’est d’abord traduit par une évolution de nos brochures et de notre offre avec des produits plus qualitatifs et des services en accompagnement. Nous avons également initié la charte Jet Tours qui est une réalité de tous les jours pour les agences. Avec la brochure « Secrets » nous avons parachevé l’image de notre montée en gamme. »
TM – Quel en sont les premiers résultats ?
LBC : « C’est une nouvelle marque que nous avons lancé il y a 4 mois et il est encore un peu tôt pour en faire un premier bilan. Mais il est clair que « Secrets » n’a pas vocation à faire du volume, au contraire. Mais le panier moyen compense largement le faible nombre de client en tournant aux alentours de 3 000 à 4 000 €. La deuxième édition de « Secrets » est d’ailleurs en préparation. »
TM – Et les ventes estivales, comment marchent elles justement ?
LBC : « Les ventes marchent très bien et sont très bien orientées. Mais toutes les destinations ne connaissent pas le même succès. Toutes les destinations touchées par les tsunamis sont à la traîne. Je pense particulièrement à la Thaïlande et aux Maldives. Mais on devrait retrouver ces destinations lors de la prochaine saison 2005/2006.
TM – Et celles qui marchent bien ?
LBC : Les USA et le Mexique reviennent en force sur le marché. Mais il y a aussi des destinations qui se distinguent comme la Chine et L’Inde. L’Egypte se maintient après les excellents scores de l’an dernier. L’Espagne est stable et la Grèce confirme cette année après une année 2004 en demi-teinte. »
TM – Comment sera orientée la prochaine production de Jet Tours ?
LBC : « Notre production sera étoffée autours notamment des circuits et bien entendu des « Eldorador ». Nos engagements aériens sont renforcés sur Star Airlines et les vols charter qui représentent 80 % de nos affrètements. Nous avons privilégié une compagnie française pour une garantie d’horaire et de service. C’est plus cher mais la compagnie offre des prestations de qualité, conformes à celles que nous entendons offrir à notre clientèle. »
Propos recueillis par Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
