Le Beacon commence à faire parler de lui. Tests, enthousiame et déceptions accompagnent les débuts discrets de cette nouvelle technologie. (c) Apple et Estimote
« D’ici 2018, on attend 60 à 300 millions de beacon », prophétise Alexander Olelling, co-fondateur de la startup allemande Sensorberg, qui édite une solution beacon.
Le chiffre peut paraître énorme, alors que le Beacon vient tout juste d’être rendu accessible au grand public.
Cette technologie permet de programmer des messages géolocalisés (fonction de la distance, le message reçu peut ne pas être le même).
Elle fonctionne sur le Bluetooth Low-Energy (LE), qui doit donc être activé.
Pour recevoir les messages, il est nécessaire d’avoir au préalable installé et allumé au moins une fois l’application de l’établissement qui propose le Beacon.
L’iBeacon, développé par Apple et compatible sur iOS, est précurseur et déjà disponible.
Mais les modèles alternatifs qui fonctionneront sur Android sont pour la plupart encore en cours de développement.
Le chiffre peut paraître énorme, alors que le Beacon vient tout juste d’être rendu accessible au grand public.
Cette technologie permet de programmer des messages géolocalisés (fonction de la distance, le message reçu peut ne pas être le même).
Elle fonctionne sur le Bluetooth Low-Energy (LE), qui doit donc être activé.
Pour recevoir les messages, il est nécessaire d’avoir au préalable installé et allumé au moins une fois l’application de l’établissement qui propose le Beacon.
L’iBeacon, développé par Apple et compatible sur iOS, est précurseur et déjà disponible.
Mais les modèles alternatifs qui fonctionneront sur Android sont pour la plupart encore en cours de développement.
Une technologie encore limitée
Cédric Chenavier, cofondateur de l’éditeur de webapp A-mano, parle d’une révolution semblable à celle de l’e-mail : « Au début, nous serons fasciné par tout ce que cela peut nous apporter.
Puis nous serons agacés par tous les usages marketing et par le pushing permanent. Enfin, comme pour les mails, nous finirons par nous habituer, trier et ne plus lire que ce qui nous intéresse ».
Pour Jean Luc Boulin, le directeur de la Mission des Offices de tourisme et Pays touristiques d’Aquitaine (MOPA), c’est aller un peu loin : « Le problème, c’est qu’on en est encore au début.
Le Beacon est une technologie qui n’est pas encore au point : lorsque nous l’avons testée pendant les rencontres du tourisme institutionnel à Pau , pour atteindre tous les mobiles, il ne fallait pas un Beacon, mais 3 ou 4.
Mariott, la chaîne hôtelière, a équipé 30 de ses hôtels de Beacon, mais est encore en phase de test : les Beacons ne marchent pas très bien partout ».
Puis nous serons agacés par tous les usages marketing et par le pushing permanent. Enfin, comme pour les mails, nous finirons par nous habituer, trier et ne plus lire que ce qui nous intéresse ».
Pour Jean Luc Boulin, le directeur de la Mission des Offices de tourisme et Pays touristiques d’Aquitaine (MOPA), c’est aller un peu loin : « Le problème, c’est qu’on en est encore au début.
Le Beacon est une technologie qui n’est pas encore au point : lorsque nous l’avons testée pendant les rencontres du tourisme institutionnel à Pau , pour atteindre tous les mobiles, il ne fallait pas un Beacon, mais 3 ou 4.
Mariott, la chaîne hôtelière, a équipé 30 de ses hôtels de Beacon, mais est encore en phase de test : les Beacons ne marchent pas très bien partout ».
Booster la conso, oui mais pas trop
Les Beacons de la compagnie Estimote fonctionnent avec la technologie iBeacons. (c) Estimote
L’autre problème majeur, c’est la question de l’intrusion.
Le fait qu’il faille pour le moment télécharger une application pour recevoir les messages apparaît à la fois comme une limite et un avantage du Beacon.
Car si le téléchargement de l’application est loin d’être automatique et peut freiner l’utilisateur… le fait de la télécharger signifie que le client demande cette information.
« Avoir accès au push des Beacons est une démarche volontaire de la part de nos clients », affirme Maud Bolognesi, la référente du pôle Technologie-Information-Communication (TIC) de l’Office de Tourisme de Grand Tourmalet.
« Nous avons installé les iBeacons Estimote et mis en ligne l’application de la station de ski juste avant les vacances. Pour l’instant, on compte 174 téléchargements sur Android et iOS.
Les messages envoyés sont là pour informer les gens, mais aussi pour booster la consommation. Lorsque le spa thermal propose des happy hour, on envoie des push sur les téléphones. Nous avons même en projet une Beacon braderie ! »
Le fait qu’il faille pour le moment télécharger une application pour recevoir les messages apparaît à la fois comme une limite et un avantage du Beacon.
Car si le téléchargement de l’application est loin d’être automatique et peut freiner l’utilisateur… le fait de la télécharger signifie que le client demande cette information.
« Avoir accès au push des Beacons est une démarche volontaire de la part de nos clients », affirme Maud Bolognesi, la référente du pôle Technologie-Information-Communication (TIC) de l’Office de Tourisme de Grand Tourmalet.
« Nous avons installé les iBeacons Estimote et mis en ligne l’application de la station de ski juste avant les vacances. Pour l’instant, on compte 174 téléchargements sur Android et iOS.
Les messages envoyés sont là pour informer les gens, mais aussi pour booster la consommation. Lorsque le spa thermal propose des happy hour, on envoie des push sur les téléphones. Nous avons même en projet une Beacon braderie ! »
A quand le Beacon automatique ?
Beaucoup testent la technologie Beacon en France, comme l’Office de Tourisme de Sète.
La startup Smartapps propose par exemple une solution iBeacon complète aux musées qui souhaitent créer des expositions.
Smartaccess, un boîtier connecté, permet de télécharger l’application à l’entrée et explique le principe du Beacon. Puis les iBeacons (aussi de la marque Estimote) sont installés et il est possible de les contrôler depuis un backoffice.
« Le succès du Beacon sera en grande partie une question culturelle », explique Jean Luc Boulin.
« Les promotions publicitaires envoyées sur le mobile sont très populaires en Asie, marchent bien aux Etat-Unis, mais en Europe, cela ne fonctionne pas du tout.
On peut se géolocaliser sans télécharger d’application : pour que le Beacon ait un avenir, il faudrait qu’une application native soit intégrée aux téléphones. Sinon, on va se retrouver avec le même problème que le QR code…
Personne ne va télécharger et donc personne ne va s’en servir ! »
La startup Smartapps propose par exemple une solution iBeacon complète aux musées qui souhaitent créer des expositions.
Smartaccess, un boîtier connecté, permet de télécharger l’application à l’entrée et explique le principe du Beacon. Puis les iBeacons (aussi de la marque Estimote) sont installés et il est possible de les contrôler depuis un backoffice.
« Le succès du Beacon sera en grande partie une question culturelle », explique Jean Luc Boulin.
« Les promotions publicitaires envoyées sur le mobile sont très populaires en Asie, marchent bien aux Etat-Unis, mais en Europe, cela ne fonctionne pas du tout.
On peut se géolocaliser sans télécharger d’application : pour que le Beacon ait un avenir, il faudrait qu’une application native soit intégrée aux téléphones. Sinon, on va se retrouver avec le même problème que le QR code…
Personne ne va télécharger et donc personne ne va s’en servir ! »