Les responsables de l’UPAV, l’Union Professionnelles belge des agents de voyage (francophones) − l’équivalent du SNAV − viennent de se prononcer favorablement sur la question, à l’occasion de BTExpo, le salon B2B du tourisme à Bruxelles.
« De plus en plus de clients nous pompent notre savoir avant d’aller faire leur marché sur Internet ou… dans une agence concurrente, explique Jean-Philippe Cuvelier, président de l’UPAV. C’est ce ras-le-bol, dit-il, qui est à l’origine de notre proposition ».
Auparavant, l’association professionnelle avait étudié en détail la petite enquête à laquelle s’était livré Jean Taibi : sur 98 « rendez-vous » pris entre le 2 mai et le 10 septembre dernier, 67 clients potentiels, soit 68,37%, ont accepté de s’acquitter au préalable de frais de devis de 70 euros.
Sur ces 67 clients, 42 ont acheté le voyage, soit 62,68 p.c., et 25 n’ont pas donné suite aux propositions de l’agence.
Il s’agissait ici de gros dossiers, de voyages « sur mesure », qui ont nécessité en moyenne 3 heures 30 de travail, précise Jean-Michel Vanvlassemnbrouck, secrétaire général de l’UPAV.
Même si l’échantillon n’a rien de représentatif, il a le mérite de montrer que le client « sérieux » ne semble pas avoir d’objection à s’acquitter de frais de devis récupérables. Après tout, la pratique existe bien dans l’électroménager…
« De plus en plus de clients nous pompent notre savoir avant d’aller faire leur marché sur Internet ou… dans une agence concurrente, explique Jean-Philippe Cuvelier, président de l’UPAV. C’est ce ras-le-bol, dit-il, qui est à l’origine de notre proposition ».
Auparavant, l’association professionnelle avait étudié en détail la petite enquête à laquelle s’était livré Jean Taibi : sur 98 « rendez-vous » pris entre le 2 mai et le 10 septembre dernier, 67 clients potentiels, soit 68,37%, ont accepté de s’acquitter au préalable de frais de devis de 70 euros.
Sur ces 67 clients, 42 ont acheté le voyage, soit 62,68 p.c., et 25 n’ont pas donné suite aux propositions de l’agence.
Il s’agissait ici de gros dossiers, de voyages « sur mesure », qui ont nécessité en moyenne 3 heures 30 de travail, précise Jean-Michel Vanvlassemnbrouck, secrétaire général de l’UPAV.
Même si l’échantillon n’a rien de représentatif, il a le mérite de montrer que le client « sérieux » ne semble pas avoir d’objection à s’acquitter de frais de devis récupérables. Après tout, la pratique existe bien dans l’électroménager…
Groupes et dossiers difficiles
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C’est sur ce genre de dossiers, plus difficiles, comme aussi sur des groupes importants, que des agences de voyage de Wallonie et de Bruxelles, essentiellement, pourraient s’inspirer de l’exemple rémois.
L’UPAV précise cependant que la tarification d'un devis devra être clairement annoncée au client au préalable, le tarif affiché dans l'agence et le montant déduit au moment de l'achat. Ce montant devrait être aussi de l’ordre de 70 à 75 euros, « une manière d’impliquer le client, qui reconnaît ainsi la réalité de notre travail », pour le président de l’UPAV.
En fait, l’Union professionnelle n’a fait que lancer une piste de réflexion : elle n’a en effet pas les moyens légaux d’imposer cette pratique à ces membres, encore moins de fixer le tarif pour l’établissement d’un devis.
Mais « quand nous avons lancé l’idée des frais de dossiers il y a 15 ans, on nous avait pris pour des fous », rappelle Jean-Philippe Cuvelier.
Quoi qu’il en soit, une agence-pilote devrait incessamment se lancer dans l’expérience. Et si celle-ci est concluante, elle pourrait rapidement se généraliser.
L’UPAV précise cependant que la tarification d'un devis devra être clairement annoncée au client au préalable, le tarif affiché dans l'agence et le montant déduit au moment de l'achat. Ce montant devrait être aussi de l’ordre de 70 à 75 euros, « une manière d’impliquer le client, qui reconnaît ainsi la réalité de notre travail », pour le président de l’UPAV.
En fait, l’Union professionnelle n’a fait que lancer une piste de réflexion : elle n’a en effet pas les moyens légaux d’imposer cette pratique à ces membres, encore moins de fixer le tarif pour l’établissement d’un devis.
Mais « quand nous avons lancé l’idée des frais de dossiers il y a 15 ans, on nous avait pris pour des fous », rappelle Jean-Philippe Cuvelier.
Quoi qu’il en soit, une agence-pilote devrait incessamment se lancer dans l’expérience. Et si celle-ci est concluante, elle pourrait rapidement se généraliser.