Si les hôtels haut de gamme ont connu une année 2014 plutôt bonne, les adresses économiques et super-économiques ont vu leurs chiffres d'affaires chuter - DR : Deloitte
L'hôtellerie française affiche un "bilan contrasté" en 2014, selon l'Observatoire In Extenso / Deloitte.
Globalement les établissements d'entrée de gamme (super-économiques et économiques) ont enregistré un recul de leur revenu moyen par chambre disponibles (RevPAR) : -3,5 % à 26 € pour les super-économiques et -2 % à 43 % pour les économiques sur l'ensemble de l'année 2014.
Ces segments ont subi la conjoncture économique nationale difficile. "Les clientèles d'affaires ont continué à réduire leurs déplacements et à serrer les budgets hôtels, le tout dans un contexte de concurrence exacerbée avec des modes d'hébergement alternatifs", ajoute le rapport.
Les adresses ont également souffert à la suite de la hausse de la TVA, passée de 7 % à 10 %. Elles ont dû la supporter sans la répercuter sur leurs tarifs. Ce qui a entraîné une diminution des recettes moyennes par chambre louée (RMC) : -2 % à 40 € pour les super-économiques et -2,3 % à 65 € pour les économiques.
Globalement les établissements d'entrée de gamme (super-économiques et économiques) ont enregistré un recul de leur revenu moyen par chambre disponibles (RevPAR) : -3,5 % à 26 € pour les super-économiques et -2 % à 43 % pour les économiques sur l'ensemble de l'année 2014.
Ces segments ont subi la conjoncture économique nationale difficile. "Les clientèles d'affaires ont continué à réduire leurs déplacements et à serrer les budgets hôtels, le tout dans un contexte de concurrence exacerbée avec des modes d'hébergement alternatifs", ajoute le rapport.
Les adresses ont également souffert à la suite de la hausse de la TVA, passée de 7 % à 10 %. Elles ont dû la supporter sans la répercuter sur leurs tarifs. Ce qui a entraîné une diminution des recettes moyennes par chambre louée (RMC) : -2 % à 40 € pour les super-économiques et -2,3 % à 65 € pour les économiques.
Bonne année pour le haut de gamme, sauf à Paris
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De son côté, l'hôtellerie de milieu de gamme, s'est stabilisée en 2014. Le RevPAR finit l'année avec une très légère progression : +0,1 % à 66 €. Dans un même temps la RMC recule tout aussi légèrement : -0,1 % à 101 €.
"Tout de même, soulignons que cette stabilisation s'inscrit dans un contexte de fort développement du parc sur ces catégories durant les dernières années", nuance le cabinet d'études.
Par ailleurs, les années paires sont traditionnellement plus compliquées pour les destinations MICE. En effet, on compte plus d'événements les années impairs, comme, par exemple le Paris Air Show, Vinexpo, Sirha ou encore Batimat.
Pour les hôtels haut de gamme, l'année s'achève sur une hausse de 1,5 % du RevPAR (123 €) et de 0,1 % de la RMC (182 €). Des augmentations qui atteignent 0,2 % pour le RevPAR (278 €) et 0,3 % pour la RMC (423 €) dans al catégorie Grand Luxe.
Mais, pour ces établissements la surprise vient de la chute du chiffre d'affaires dans le Grand Luxe à Paris : -2,7 % à 338 € pour le RevPAR Grand Luxe et -2,1 % à 176 % pour le RevPAR Charme.
Un marché pénalisé par l'absence de certains grands salons dans la région parisienne.
"Tout de même, soulignons que cette stabilisation s'inscrit dans un contexte de fort développement du parc sur ces catégories durant les dernières années", nuance le cabinet d'études.
Par ailleurs, les années paires sont traditionnellement plus compliquées pour les destinations MICE. En effet, on compte plus d'événements les années impairs, comme, par exemple le Paris Air Show, Vinexpo, Sirha ou encore Batimat.
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Un marché pénalisé par l'absence de certains grands salons dans la région parisienne.