James Hogan, le président d'Etihad Group et Carsten Spohr, le président de Lufthansa Group, ont annoncé le renforcement de leur partenariat, au cours d'une conférence à Abu Dhabi, mercredi 1er février 2017 - DR
Le 1er février 2017 marque le début des accords de code share avec Lufthansa, dont les passagers d'Etihad pourront bénéficier via les hubs de Francfort et de Munich vers l'Amérique du Sud.
La compagnie d'Abu Dhabi prévoit de rejoindre le terminal de Lufthansa dans ces deux aéroports pour faciliter la vie de ses passagers.
Le 10 février prochain, ce sont les 38 appareils (A 319 et A320) loués par Air Berlin en wet lease qui partiront pour 33 d'entre eux chez Eurowings, la filiale low cost de Lufthansa et pour les cinq derniers chez Austrian, filiale également de LH.
L'utilisation de ces appareils d'Air Berlin par le groupe Lufthansa permettra à Etihad non seulement de faire rentrer 1,2 milliard de dollars mais aussi limiter ainsi une partie des pertes abyssales de sa filiale allemande.
Même si l'autre projet allemand d'Etihad avec le groupe TUI, qui devrait également impliquer une partie de la flotte d'Air Berlin et de sa filiale autrichienne Niki, n'a pas été évoqué devant le CEO de Lufthansa, nul doute que James Hogan attend avec la même impatience les décisions des autorités de la concurrence concernées...
La compagnie d'Abu Dhabi prévoit de rejoindre le terminal de Lufthansa dans ces deux aéroports pour faciliter la vie de ses passagers.
Le 10 février prochain, ce sont les 38 appareils (A 319 et A320) loués par Air Berlin en wet lease qui partiront pour 33 d'entre eux chez Eurowings, la filiale low cost de Lufthansa et pour les cinq derniers chez Austrian, filiale également de LH.
L'utilisation de ces appareils d'Air Berlin par le groupe Lufthansa permettra à Etihad non seulement de faire rentrer 1,2 milliard de dollars mais aussi limiter ainsi une partie des pertes abyssales de sa filiale allemande.
Même si l'autre projet allemand d'Etihad avec le groupe TUI, qui devrait également impliquer une partie de la flotte d'Air Berlin et de sa filiale autrichienne Niki, n'a pas été évoqué devant le CEO de Lufthansa, nul doute que James Hogan attend avec la même impatience les décisions des autorités de la concurrence concernées...
Un partenariat gagnant/gagnant... et plus si affinités ?
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En attendant, le partenariat avec Lufthansa implique aussi en sens inverse, l'utilisation du catering de Lufthansa Sky Chefs par Etihad dans 16 pays. Le contrat estimé à 100 millions de dollars a été signé pour une durée de quatre ans.
Le partenariat reste plus flou au sujet de la maintenance. Etihad dispose en effet de son propre centre de maintenance pour ses 110 appareils à Abu Dhabi, même si Carsten Spohr estime que les possibilités de coopération pourraient dépasser la centaine de millions...
Pour l'instant, le partenariat semble donc être gagnant/gagnant pour les deux entreprises. Pourrait-il y avoir plus si affinités ?
Carsten Spohr réitère son opposition à toute subvention gouvernementale dans les compagnies aériennes et cela semble une condition sine qua non à un éventuel mariage.
Mais amplifier la coopération est une possibilité ouverte : joint venture sur certains axes, code share entre les filiales des deux groupes.
Etihad pourrait même apprendre quelques leçons de Lufthansa qui a réussit à redresser ses filiales Swiss, Austrian, Brussels Airlines au fil du temps.
Car pour Etihad, si le problème Air Berlin est quasiment résolu avec les accords allemands, il reste le bourbier Alitalia dans lequel Etihad n'a pas réussi à faire mieux qu'Air France/KLM...
Mais pas sûr que Lufthansa veuille s'en mêler un jour, même si Carsten Spohr croit fermement à une prochaine "consolidation du transport aérien en Europe et à une rationalisation de l'activité dans le Golfe".
Le partenariat reste plus flou au sujet de la maintenance. Etihad dispose en effet de son propre centre de maintenance pour ses 110 appareils à Abu Dhabi, même si Carsten Spohr estime que les possibilités de coopération pourraient dépasser la centaine de millions...
Pour l'instant, le partenariat semble donc être gagnant/gagnant pour les deux entreprises. Pourrait-il y avoir plus si affinités ?
Carsten Spohr réitère son opposition à toute subvention gouvernementale dans les compagnies aériennes et cela semble une condition sine qua non à un éventuel mariage.
Mais amplifier la coopération est une possibilité ouverte : joint venture sur certains axes, code share entre les filiales des deux groupes.
Etihad pourrait même apprendre quelques leçons de Lufthansa qui a réussit à redresser ses filiales Swiss, Austrian, Brussels Airlines au fil du temps.
Car pour Etihad, si le problème Air Berlin est quasiment résolu avec les accords allemands, il reste le bourbier Alitalia dans lequel Etihad n'a pas réussi à faire mieux qu'Air France/KLM...
Mais pas sûr que Lufthansa veuille s'en mêler un jour, même si Carsten Spohr croit fermement à une prochaine "consolidation du transport aérien en Europe et à une rationalisation de l'activité dans le Golfe".