A partir du 1er avril, les commerciaux SNCF accompagnés d’un commercial Lyria iront visiter les entreprises pour leur proposer une tarification négociée. L’objectif est de convaincre une trentaine d’entre elles d’accepter cette nouvelle tarification permettant l’utilisation des SBT et un meilleur affichage dans les GDS.
Ce démarchage se fera en parallèle avec les agences de voyages de ces entreprises. Pour Christian Rossi, le directeur général de Lyria, les agences de voyages pourraient d’ailleurs beaucoup mieux faire sur le train franco-suisse : « dans les trains internationaux comme Thalys ou Eurostar, la part d’émissions réalisées par les agences de voyages va de 30 à 50% selon les cas, pour Lyria, elle n’est que de 8% ».
En partie parce que le train franco-suisse est plus discret dans sa communication et surtout parce qu’il n’avait pas jusqu’à présent une offre typée Affaires.
Pourtant, les voyageurs semblent revenir vers le train après avoir été séduits par les low cost. C’est ainsi que s’explique la progression de 144% des passagers sur Paris-Zurich et de 47% sur Paris-Bâle. A Genève aussi, Lyria a retrouvé sa part de marché de 50% qui avait été mise à mal avec l’arrivée d’Easyjet sur Paris-Genève en 2002. Et l’objectif est d’arriver à 70, voire 75% de part de marché.
Ce démarchage se fera en parallèle avec les agences de voyages de ces entreprises. Pour Christian Rossi, le directeur général de Lyria, les agences de voyages pourraient d’ailleurs beaucoup mieux faire sur le train franco-suisse : « dans les trains internationaux comme Thalys ou Eurostar, la part d’émissions réalisées par les agences de voyages va de 30 à 50% selon les cas, pour Lyria, elle n’est que de 8% ».
En partie parce que le train franco-suisse est plus discret dans sa communication et surtout parce qu’il n’avait pas jusqu’à présent une offre typée Affaires.
Pourtant, les voyageurs semblent revenir vers le train après avoir été séduits par les low cost. C’est ainsi que s’explique la progression de 144% des passagers sur Paris-Zurich et de 47% sur Paris-Bâle. A Genève aussi, Lyria a retrouvé sa part de marché de 50% qui avait été mise à mal avec l’arrivée d’Easyjet sur Paris-Genève en 2002. Et l’objectif est d’arriver à 70, voire 75% de part de marché.
Lyria entend chouchouter sa clientèle de Première classe
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Pour ce faire, Lyria avance deux arguments. D’une part l’amélioration des voies ferrées qui mettra, en 2010, Paris-Genève à 3h09 au lieu de 3H40 actuellement. Le Lausanne/Berne-Paris gagnera également une quinzaine de minutes en décembre prochain. Puis en 2011, avec l’ouverture de la ligne Rhin-Rhône, Bâle et Zurich gagneront 30 minutes sur le temps de parcours.
Mais surtout, Lyria entend chouchouter sa clientèle de Première classe avec, à partir du 1er mars, un nouveau catering avec service à la place et ventes ambulantes réalisées par la filiale des chemins de fer suisses, Elvetino qui s’occupera également de distribuer des journaux à bord. Une différentiation d’autant plus marquante que le prestataire de la classe standart sera celui de la SNCF !
Même si la concurrence ferroviaire arrivera avec un temps de retard en Suisse, Lyria s’y prépare activement. A la mi-2010 au plus tard, Lyria deviendra, comme l’Eurostar, une entreprise ferroviaire à part entière.
www.tgv-lyria.com
Mais surtout, Lyria entend chouchouter sa clientèle de Première classe avec, à partir du 1er mars, un nouveau catering avec service à la place et ventes ambulantes réalisées par la filiale des chemins de fer suisses, Elvetino qui s’occupera également de distribuer des journaux à bord. Une différentiation d’autant plus marquante que le prestataire de la classe standart sera celui de la SNCF !
Même si la concurrence ferroviaire arrivera avec un temps de retard en Suisse, Lyria s’y prépare activement. A la mi-2010 au plus tard, Lyria deviendra, comme l’Eurostar, une entreprise ferroviaire à part entière.
www.tgv-lyria.com
Résultats 2008
- 3 840 300 clients dont 2 233 000 clients internationaux (+10% // 2007)
- 220 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 149 millions à l’international (+ 20,7% / / 2007)
- La Suisse représente 56% et la France 44%
- La ligne Genève-Paris réalise 47% du CA
- Taux d’occupation moyen : 75%
- 220 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 149 millions à l’international (+ 20,7% / / 2007)
- La Suisse représente 56% et la France 44%
- La ligne Genève-Paris réalise 47% du CA
- Taux d’occupation moyen : 75%