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Mexique : les départs de fin de semaine sont compromis


Alors que Wilma vient de quitter la péninsule du Yucatan pour se diriger vers la Floride, les TO commencent à faire un premier état des lieux. L'aéroport de Cancun, fermé jeudi soir devrait rouvrir aujourd'hui à 14h00 locales pour commencer le rapatriement des touristes. Les TO devraient décider aujourd'hui du maintien où non des vols de fin de semaine en fonction de l'état des équipements hôteliers. Aux premières nouvelles, les dégâts sont immenses…


Rédigé par hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com le Lundi 24 Octobre 2005

L’aéroport de Cancun devrait rouvrir aujourd'hui
L’aéroport de Cancun devrait rouvrir aujourd'hui
« D’après les premières informations que nous avons, la station balnéaire de Cancun est très sérieusement touchée. Les rez de chaussée des hôtels sont inondés, ne parlons pas des caves et des sous sols », explique Rémi Vénitien, chef de produit chez Vacances Transat .

« Sur la Riviera Maya, les dégâts sont du même ordre si ce n’est plus. » L’Iberostar et le Viva serait seraient sévèrement touchés. Selon différentes dépêches, Playa del Carmen serait vraiment très durement touchée.

« Pour le moment, nous localisons nos clients qui ont pu être déplacés dans des centres où dans les écoles. Pour l'instant, nous faisons le point sur la situation mais Cancun est sous 30 à 40 cm d’eau », explique Bruno Gallois, le patron de Marsans. Le TO a d’ailleurs mis en place un n° d’appel pour le grand public et les agences.

Rapatriement des sinistrés mardi

L’aéroport de Cancun devrait rouvrir ce mardi en début de matinée mais le rapatriement des touristes bloqués sur place ne sera pas effectif tout de suite. « Les premiers vols prioritaires seront les vols humanitaires et le trafic commercial ne devrait reprendre que demain », précise Rémy Vénitien.

Vacances Transat dispose actuellement de deux avions de la compagnie maison Air Transat descendu depuis le Canada à Punta Cana. « Les avions sont prêts à décoller mais il vaut mieux pour les clients attendent encore un peu. Ils sont des structures adaptées ou dans des écoles qui disposent toutes d'un abri anticyclonique au Mexique. »

« Pourquoi les faire attendre à l’aéroport de Cancun où il n’y a plus rien pour les accueillir, après ce qu’ils ont vécu. Ce n’est pas l’idéal, mais ils ne sont pas livrés à eux mêmes. »

Si le retour des touristes sur place ne semble plus être qu’une question d’heures, se pose la question des futurs départs. Car si les informations recueillies sont encore parcellaires, toutes confirment l’impraticabilité des hôtels dans leur état actuel.

« Il y a fort à parier que les vols prévus en fin de semaine soient annulés », reconnaît Bruno Gallois. Le To est sur le vol Corsair de vendredi avec d’autres affréteurs comme Kuoni. Dimanche, le vol Corsair accueille Look Voyages, Vacances Transat, NF/TUI…

« Je pense qu’on va clairement l’annuler. Nous sommes en train de voir avec les autres TO présents sur le vol », confirme pour sa part Rémy Vénitien. Le report sur Punta Cana comme ce fut le cas la semaine prochaine devrait être à nouveau reconduit.

Des cyclones qui font mal

Et l’on peut supposer que les conditions d’annulation et les accords mis en place par les TO la semaine dernière seront reconduits cette semaine encore.

Les ventes sur le Mexique continuent néanmoins pour les circuits. « Un cyclone est un phénomène très localisé. Le reste du Mexique n’a pas souffert » tient à préciser le patron de Marsans.

Vacances Transat de son côté proposerait une extension balnéaire sur Acapulco pour ses circuits. Pour le 100 % balnéaire, un report sur la Rep Dom est envisagée. Pour les circuits, le TO propose Cuba en remplacement.

Mais la note commence à être salée pour les TO qui ont du subir les caprices des cieux des Katrina, Rita et autres Wilma.

« Nous devons être à environ 1 M€ depuis le début de l’été avec tous ces cyclones », reconnaît Bruno Gallois. « Rien que pour l’aérien, un cyclone nous coûte environ 500 000 € », précise Rémy Véntien qui ajoute « les assureurs commencent à l’avoir mauvaises et certaines refusent de rembourser l’événement imprévisible en arguant que dans les brochures il est mentionné que l’automne est la saison des cyclones… »

Pour le moment, il ne semble pas y avoir péril en la demeure mais ces "Walkyries" déchaînées pourraient coûter quelques points de croissance à des TO qui peinent à remplir leurs ventes d'hiver.

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