"Alors que l’année a été difficile pour l’univers nautique, le Salon 2009 a été une très bonne édition, confirmant que le cap pris en 2008 est le bon," tel était le discours tenu samedi par les organisateurs, lors d'un pré-bilan à la veille de la fermeture du Salon nautique de Paris.
Cette année en effet, l'industrie nautique, comme le tourisme n'est pas passée au travers des mailles du filet de la crise.
Pour autant, le monde de la mer n'a pas dit son dernier mot, prêt à se retrousser les manches pour affronter les tempêtes, à l'image d'un Popeye décidé et prêt a en découdre, vedette de l'affiche 2009.
Cette année, changement de cap donc, pour faire face à une conjoncture difficile, avec une surface d'exposition réduite et la disparition des halls 6, 5 et 3.
Conséquences dans les allées du salon : place à la sobriété avec des stands réduits pour la plupart et absence notamment des bassins de démonstration dans le secteur "glisse" .
Cette année en effet, l'industrie nautique, comme le tourisme n'est pas passée au travers des mailles du filet de la crise.
Pour autant, le monde de la mer n'a pas dit son dernier mot, prêt à se retrousser les manches pour affronter les tempêtes, à l'image d'un Popeye décidé et prêt a en découdre, vedette de l'affiche 2009.
Cette année, changement de cap donc, pour faire face à une conjoncture difficile, avec une surface d'exposition réduite et la disparition des halls 6, 5 et 3.
Conséquences dans les allées du salon : place à la sobriété avec des stands réduits pour la plupart et absence notamment des bassins de démonstration dans le secteur "glisse" .
La Guadeloupe satisfaite de son salon
Du côté du pavillon tourisme, le bilan est globalement positif, malgré une fréquentation ressentit en recul.
Sur le stand du Comité du Tourisme des Iles de Guadeloupe le sourire est sur les lèvres. "Nous avons eu moins de visiteurs mais plus de qualité.
Les personnes qui sont venues à notre rencontre sont pratiquement sûres de partir." indique Joël Del Vecchio Conseiller en Produits Touristique au Comité du Tourisme.
"Le Nautic est un rendez-vous incontournable, nous avons d'ailleurs augmenté notre surface d'exposition cette année avec un stand de 60 m2". Preuve que ça fonctionne : la Guadeloupe a conclu l'organisation d'un voyage avec location de bateaux, pour un groupe de médecins en juin.
Habitué du Nautic depuis de très nombreuses années, Christian Thummen, directeur de Yacht Evasion Caraïbes, présent sur le stand des îles de Guadeloupe est également satisfait : "Le salon s'est bien passé, les contacts ont été très bons."
Sur le stand du Comité du Tourisme des Iles de Guadeloupe le sourire est sur les lèvres. "Nous avons eu moins de visiteurs mais plus de qualité.
Les personnes qui sont venues à notre rencontre sont pratiquement sûres de partir." indique Joël Del Vecchio Conseiller en Produits Touristique au Comité du Tourisme.
"Le Nautic est un rendez-vous incontournable, nous avons d'ailleurs augmenté notre surface d'exposition cette année avec un stand de 60 m2". Preuve que ça fonctionne : la Guadeloupe a conclu l'organisation d'un voyage avec location de bateaux, pour un groupe de médecins en juin.
Habitué du Nautic depuis de très nombreuses années, Christian Thummen, directeur de Yacht Evasion Caraïbes, présent sur le stand des îles de Guadeloupe est également satisfait : "Le salon s'est bien passé, les contacts ont été très bons."
La Turquie mise sur le tourisme
Sur le stand de Saint-Martin, Brigitte Delaitre de Metimer, association des professionnels de la Mer , partage le même sentiment que son voisin guadeloupéen : moins de visiteurs, mais un public plus intéressé.
Du côté de la Turquie, l'optimisme était également de rigueur. Le pays, destination d'honneur au Grand Pavois de Rochelle, n'a pas non plus raté le rendez-vous parisien.
Enis Tulça, Directeur de l'ONT de Turquie, présent à Paris souligne l'importance du nautisme pour le marché français : "le secteur se développe et séduit particulière le public hexagonal. Nous tenions à être présents aussi à Paris".
Le département des Côtes d'Armor basé sur le stand Bretagne a enregistré, après un démarrage un peu poussif, "un flux de visiteurs allant crescendo", souligne Cécile Hervioy, du CDT.
"Le bilan est globalement positif. Les demandes étaient clairement tournées vers le tourisme, et dans une moindre mesure vers le nautisme."
Du côté de la Turquie, l'optimisme était également de rigueur. Le pays, destination d'honneur au Grand Pavois de Rochelle, n'a pas non plus raté le rendez-vous parisien.
Enis Tulça, Directeur de l'ONT de Turquie, présent à Paris souligne l'importance du nautisme pour le marché français : "le secteur se développe et séduit particulière le public hexagonal. Nous tenions à être présents aussi à Paris".
Le département des Côtes d'Armor basé sur le stand Bretagne a enregistré, après un démarrage un peu poussif, "un flux de visiteurs allant crescendo", souligne Cécile Hervioy, du CDT.
"Le bilan est globalement positif. Les demandes étaient clairement tournées vers le tourisme, et dans une moindre mesure vers le nautisme."
Enfin sur le stand Corse, la fréquentation n'était pas au rendez-vous. Chez Calvi Marine, loueur de voiliers et catamarans, Bernadette Fauran dresse un constat sans appel.
"Présente depuis 1991, c'est mon pire salon !" Une désaffection que la responsable commerciale met sur le compte de la crise et de la grippe A.
"Les méthodes de travail ont changé", tempère-t-elle, "nous avons eu des contacts, mais désormais les réservations s'effectuent sur Internet, avant, les clients passaient commande sur place. Il faudra donc attendre pour savoir si les prospects du salon vont se concrétiser."
Même constat du côté de l'office de Tourisme d'Ajaccio, qui espère que comme en 2008, les voyageurs français privilégieront les destinations de proximité !
"Présente depuis 1991, c'est mon pire salon !" Une désaffection que la responsable commerciale met sur le compte de la crise et de la grippe A.
"Les méthodes de travail ont changé", tempère-t-elle, "nous avons eu des contacts, mais désormais les réservations s'effectuent sur Internet, avant, les clients passaient commande sur place. Il faudra donc attendre pour savoir si les prospects du salon vont se concrétiser."
Même constat du côté de l'office de Tourisme d'Ajaccio, qui espère que comme en 2008, les voyageurs français privilégieront les destinations de proximité !