En 2014, 56,4 millions de visiteurs se sont précipités à New York (+23% depuis 2009), générant 61,3 milliards de retombées économiques.
Parmi eux, 12,2 millions de visiteurs étrangers dont 712 000 Français, et beaucoup de voyageurs d’affaires qui ajoutent un week-end « touristique » à un déplacement professionnel.
Résultat : le taux d’occupation des 102 000 chambres d’hôtels atteint 89% à l’année, et le prix moyen des chambres continue à flamber, à 295 dollars la nuit. Pas sûr que les 13 000 chambres supplémentaires attendues d’ici fin 2017 suffisent à enrayer cette inflation...
Difficile de trouver dans le monde une ville plus cosmopolite ; une métropole aussi bourdonnante qui donne l’impression unique qu’ici, tout est possible.
Les vagues d’immigration ont façonné sa culture, ses quartiers. Sur les 8 millions d’habitants, près de 40% sont nés à l’étranger et l’on y parle 170 langues !
Certes, l’immigration est désormais moins massive qu’au 19ème siècle. Mais elle contribue toujours au dynamisme de la ville. Indiens, Mexicains ou Brésiliens ont simplement remplacé les Irlandais et les Italiens de la fin du 19ème siècle, et les Chinois d’il y a quelques décennies.
Résultat : se promener à New York, c’est faire le tour du monde en quelques pâtés de maisons ! Il suffit de traverser une rue pour passer du quartier italien de Little Italy à Chinatown ; remonter une avenue pour tester toutes les cuisines du monde.
Parmi eux, 12,2 millions de visiteurs étrangers dont 712 000 Français, et beaucoup de voyageurs d’affaires qui ajoutent un week-end « touristique » à un déplacement professionnel.
Résultat : le taux d’occupation des 102 000 chambres d’hôtels atteint 89% à l’année, et le prix moyen des chambres continue à flamber, à 295 dollars la nuit. Pas sûr que les 13 000 chambres supplémentaires attendues d’ici fin 2017 suffisent à enrayer cette inflation...
Difficile de trouver dans le monde une ville plus cosmopolite ; une métropole aussi bourdonnante qui donne l’impression unique qu’ici, tout est possible.
Les vagues d’immigration ont façonné sa culture, ses quartiers. Sur les 8 millions d’habitants, près de 40% sont nés à l’étranger et l’on y parle 170 langues !
Certes, l’immigration est désormais moins massive qu’au 19ème siècle. Mais elle contribue toujours au dynamisme de la ville. Indiens, Mexicains ou Brésiliens ont simplement remplacé les Irlandais et les Italiens de la fin du 19ème siècle, et les Chinois d’il y a quelques décennies.
Résultat : se promener à New York, c’est faire le tour du monde en quelques pâtés de maisons ! Il suffit de traverser une rue pour passer du quartier italien de Little Italy à Chinatown ; remonter une avenue pour tester toutes les cuisines du monde.
De Meetpacking District à Brooklyn...
Cette diversité entraîne New York dans un tourbillon perpétuel, bien agréable pour les voyageurs d’affaires qui s’y rendent plusieurs fois par an.
Certes, les modes se font toujours sur la 5e Avenue ou Madison Avenue (paradis du shopping). Mais dans l’ouest de Manhattan, sur les bords de l’Hudson River, Meetpacking District est l’endroit « fashion » du moment.
Les anciens abattoirs ont fait place aux showrooms de stylistes, au look parfois déconcertant !
On les croise le week-end sur la voie ferrée (High Line) qui surplombe le quartier, réhabilitée en une promenade végétalisée très courue.
À l’est, le quartier de Lower East Side (L.E.S pour les initiés !), ancien creuset de l’immigration new yorkaise, a lui aussi entamé sa mue. Comme en témoigne le New Museum dédié à l’art contemporain, dont l’architecture (un empilement de cubes blancs) fait encore polémique.
Le quartier conserve néanmoins son cachet bohème, avec ses immeubles en brique zébrés d’escaliers de secours, ses lampadaires rétros et ses magasins de déco, vintage ou décalés.
Le dimanche, Orchad Street accueille même un marché aux puces très couru. Alors que dans les bars d’Essex Street, de jeunes artistes dévoilent chaque soir leurs talents, à la manière du film « Fame »...
Cette vague permanente déborde aussi au-delà de Manhattan, jusque dans le Queens et surtout à Brooklyn, nouveau paradis des bobos.
La communauté française en a fait son quartier de prédilection, notamment autour de Carroll Gardens désormais surnommé Little Paris.
Certes, les modes se font toujours sur la 5e Avenue ou Madison Avenue (paradis du shopping). Mais dans l’ouest de Manhattan, sur les bords de l’Hudson River, Meetpacking District est l’endroit « fashion » du moment.
Les anciens abattoirs ont fait place aux showrooms de stylistes, au look parfois déconcertant !
On les croise le week-end sur la voie ferrée (High Line) qui surplombe le quartier, réhabilitée en une promenade végétalisée très courue.
À l’est, le quartier de Lower East Side (L.E.S pour les initiés !), ancien creuset de l’immigration new yorkaise, a lui aussi entamé sa mue. Comme en témoigne le New Museum dédié à l’art contemporain, dont l’architecture (un empilement de cubes blancs) fait encore polémique.
Le quartier conserve néanmoins son cachet bohème, avec ses immeubles en brique zébrés d’escaliers de secours, ses lampadaires rétros et ses magasins de déco, vintage ou décalés.
Le dimanche, Orchad Street accueille même un marché aux puces très couru. Alors que dans les bars d’Essex Street, de jeunes artistes dévoilent chaque soir leurs talents, à la manière du film « Fame »...
Cette vague permanente déborde aussi au-delà de Manhattan, jusque dans le Queens et surtout à Brooklyn, nouveau paradis des bobos.
La communauté française en a fait son quartier de prédilection, notamment autour de Carroll Gardens désormais surnommé Little Paris.
Un World Trade Center encore plus haut
Cette même diversité est aussi à l’origine de la vivacité économique de New York, ponctuée de crises fulgurantes et de reprises économiques tout aussi vertigineuses.
Ainsi, après le choc des attentats du 11 septembre et la crise de 2008, New York est à nouveau triomphante et son taux de chômage au plus bas.
Symbole de cette bonne santé : le nouveau World Trade Center, encore plus haut que le précédent. Alors que partout, de nouveaux gratte-ciel inventés par les plus célèbres architectes de la planète poussent comme des champignons.
Même la finance – pourtant montrée du doigt – ne s’est jamais aussi bien portée, comme l’atteste les niveaux records de la bourse.
Golden boys et working girls se bousculent toujours plus nombreux dans les quartiers d’affaires, à Wall Street ou Midtown.
Il suffit de s’engouffrer dans le métro à 8 heures, ou flâner sur les trottoirs à l’heure du déjeuner pour s’apercevoir qu’en comparaison, Paris semble bien calme ! Mais si on travaille beaucoup à New York (et si l’on court énormément), on sait aussi s’y amuser.
Sirènes de policiers hurlantes toute la nuit, circulation intense à 4 heures du mat’... la ville ne s’endort jamais.
De ses musées à ses théâtres de Broadway en passant par ses concept-stores pointus et ses restaurants aux cuisines variés, pas un jour sans une nouveauté à découvrir ! Un tourbillon de vie qui vous happe irrésistiblement, malgré la fatigue d’une journée de travail...
Ainsi, après le choc des attentats du 11 septembre et la crise de 2008, New York est à nouveau triomphante et son taux de chômage au plus bas.
Symbole de cette bonne santé : le nouveau World Trade Center, encore plus haut que le précédent. Alors que partout, de nouveaux gratte-ciel inventés par les plus célèbres architectes de la planète poussent comme des champignons.
Même la finance – pourtant montrée du doigt – ne s’est jamais aussi bien portée, comme l’atteste les niveaux records de la bourse.
Golden boys et working girls se bousculent toujours plus nombreux dans les quartiers d’affaires, à Wall Street ou Midtown.
Il suffit de s’engouffrer dans le métro à 8 heures, ou flâner sur les trottoirs à l’heure du déjeuner pour s’apercevoir qu’en comparaison, Paris semble bien calme ! Mais si on travaille beaucoup à New York (et si l’on court énormément), on sait aussi s’y amuser.
Sirènes de policiers hurlantes toute la nuit, circulation intense à 4 heures du mat’... la ville ne s’endort jamais.
De ses musées à ses théâtres de Broadway en passant par ses concept-stores pointus et ses restaurants aux cuisines variés, pas un jour sans une nouveauté à découvrir ! Un tourbillon de vie qui vous happe irrésistiblement, malgré la fatigue d’une journée de travail...
Les incontournables
■ La Statue de la Liberté
Le ballet des bateaux qui font la navette entre Battery Park, à la pointe sud de Manhattan, et Liberty Island (à une quinzaine de minutes), est incessant.
Une fois sur place, vous pourrez faire le tour de la Statue de la Liberté, cadeau de la France en 1886. Au retour, le bateau fait un stop à l’île voisine d’Ellis Island, où 12 millions de personnes ont débarqué jusqu’en 1954.
Les bâtiments qui « accueillaient » les migrants ont été transformés en un émouvant musée alors qu’à l’extérieur, les noms de tous ces « nouveaux » Américains ont été gravés sur un gigantesque mur.
Les contrôles de sécurité pour rejoindre les deux îles sont draconiens, et la file d’attente parfois conséquente. À défaut, on peut emprunter le Staten Island Ferry (gratuit) qui permet de découvrir la Statue depuis le large et la skyline de Manhattan.
■ Pont de Brooklyn et Dumbo
Comptez une demi-heure pour traverser à pied le fameux pont suspendu de Brooklyn, construit en 1883.
D’un côté Manhattan et sa skyline. En face le quartier de Brooklyn, si attachant avec ses petits immeubles de briques...
Une fois sur l’autre rive de l’East River, Brooklyn Heights propose un délicieux voyage dans le temps. Il faut déambuler dans les rues ombragées, à la découverte de riches demeures du XIXe siècle, pour s’imprégner de l’atmosphère « so british ».
À deux pas, le quartier de Dumbo (pour « Down Under the Manhattan Bridge Overpass ») a achevé sa mue. Les entrepôts de brique accueillent désormais boutiques et restaurants.
Chaque week-end, les « bobos » viennent y flairer les nouvelles tendances, faire un jogging ou du roller. Et les familles plébiscitent le manège datant de 1922 installé aux pieds du pont, « encapsulé » dans un cube de verre par Jean Nouvel.
■ Ground Zero
Construits sur le site du World Trade Center, deux immenses « bassins miroirs » symbolisent le drame du 11 septembre.
De l’eau ruisselle le long des parois noires, avant de tomber dans un puits sans fond.
Autour des bassins, les noms des victimes sont gravés sur des plaques de bronze.
Tout à côté, le « National September 11 Memorial Museum » a ouvert ses portes le 21 mai 2014. Le musée permet de découvrir les fondations du World Trade Center, divers objets retrouvés dans les ruines, alors qu’une salle évoque les attentats.
On en ressort bouleversé, avant de reprendre sa respiration en levant les yeux au ciel pour observer les gratte-ciel du nouveau Word Trade Center. Haute de 541 m (le plus haut building des États-Unis), la tour surnommée la « Freedom tower » séduit par ses lignes épurées.
■ Times Square
Times Square a perdu son côté canaille. Qu’importe ! Jour et nuit, la foule se bouscule sur la plus célèbre place de New York.
On s’extasie devant les gratte-ciel aux silhouettes effilées, on s’amuse des enseignes lumineuses géantes, on rêve devant les affiches des comédies musicales de Broadway.
Le spectacle est aussi dans la rue. Des Américains déguisés en Batman ou Spiderman « pistent » les touristes pour une photo souvenir ! Les super héros se font pourtant voler la vedette par un cowboy uniquement vêtu d’un chapeau et d’un slip, qui traîne ses bottes été comme hiver sur Times Square. Il est devenu si célèbre qu’il est désormais sponsorisé par une marque de sous vêtements !
■ Les observatoires
Trônant fièrement sur la 5e Avenue, et symbole absolu de Big Apple, l’Empire State Building est le roi de l’horizon new yorkais depuis 1931.
Mais le colosse de style Art déco, haut de 449 mètres, se mérite. Il faut parfois plusieurs heures d’attente avant d’atteindre les ascenseurs qui mènent au 102e étage.
Moins haut, l’observatoire Top of the Rock du Rockfeller Center tient la comparaison. Le ticket d’entrée donne un rendez-vous à horaire fixe, pour ne pas avoir à faire la queue.
Ses ascenseurs high-tech vous hissent en une poignée de secondes au 70e étage, pour un panorama inédit.
Vers le nord, Central Park file à l’infini, immense.
Vers le sud, la forêt de gratte-ciel est encore plus belle au coucher de soleil. Avec un avantage : on voit l’Empire State Building !
■ Central Park
Oubliez l’idée d’explorer tout Central Park. Long de 4 kilomètres et large de 800 mètres, le poumon de New York aligne 340 hectares de pelouses, bois et plans d’eau.
En revanche, rien ne vous empêche de vous mettre au rythme des New-yorkais, pour un jogging avant un rendez-vous professionnel, un hot dog à l’heure du déjeuner, une promenade en calèche en fin de journée ou un pique-nique dominical.
On peut même louer une « City Bike », le Velib’local, lancé en 2013, pour accéder à quelques lieux emblématiques : le jardin de Strawberry Fields qui rend hommage à John Lennon, les galeries couvertes et la fontaine de Bethesda Terrace, la réserve d’eau du Réservoir Jacqueline Kennedy Onassis, le mini château écossais Belvedere Castle ou encore le petit zoo...
■ Museum Mile
Dans sa partie qui longe Central Park, la 5e avenue abrite une dizaine de musées. Parmi eux le Metropolitan Museum of Art, l’équivalent de notre Louvre.
Au menu, plus de deux millions d’œuvres, depuis les peintures européennes à l’art égyptien, symbolisé par le véritable temple de Dendour offert par l’Égypte.
Pas très loin, Le Guggenheim Museum vaut tout autant pour son architecture en spirale conçue par Frank Lloyd que pour sa collection du XXe siècle.
Hébergée dans un luxueux hôtel particulier, la Frick Collection expose quant à elle des chefs-d’œuvre de Titien, Vermeer ou Goya.
On combinera ces trois institutions avec le Museum of Modern Art (Moma), au cœur de Manhattan (53e rue). On se bouscule devant les Demoiselles d’Avignon de Picasso ou Gold Marylin Monroe d’Andy Warhol,en particulier les vendredis (de 16h à 20h), lorsque l’entrée est gratuite.
■ Harlem
Au nord de Central Park, le quartier d’Harlem s’est métamorphosé ces dernières années, loin de l’image dangereuse et insalubre qu’il traînait dans les années 80.
Pas de monuments majeurs, mais une balade urbaine pour humer l’atmosphère, à la découverte notamment de ses jolies maisons « Brownstones ».
Elle vous conduira forcément à l’Apollo Theater (sur la 125e rue) où se produisirent toutes les stars noires, d’Aretha Franklin à James Brown. Pour rester dans le ton, on pourra assister à une messe le dimanche matin (gospel assuré !), où dîner dans un club de jazz...
Le ballet des bateaux qui font la navette entre Battery Park, à la pointe sud de Manhattan, et Liberty Island (à une quinzaine de minutes), est incessant.
Une fois sur place, vous pourrez faire le tour de la Statue de la Liberté, cadeau de la France en 1886. Au retour, le bateau fait un stop à l’île voisine d’Ellis Island, où 12 millions de personnes ont débarqué jusqu’en 1954.
Les bâtiments qui « accueillaient » les migrants ont été transformés en un émouvant musée alors qu’à l’extérieur, les noms de tous ces « nouveaux » Américains ont été gravés sur un gigantesque mur.
Les contrôles de sécurité pour rejoindre les deux îles sont draconiens, et la file d’attente parfois conséquente. À défaut, on peut emprunter le Staten Island Ferry (gratuit) qui permet de découvrir la Statue depuis le large et la skyline de Manhattan.
■ Pont de Brooklyn et Dumbo
Comptez une demi-heure pour traverser à pied le fameux pont suspendu de Brooklyn, construit en 1883.
D’un côté Manhattan et sa skyline. En face le quartier de Brooklyn, si attachant avec ses petits immeubles de briques...
Une fois sur l’autre rive de l’East River, Brooklyn Heights propose un délicieux voyage dans le temps. Il faut déambuler dans les rues ombragées, à la découverte de riches demeures du XIXe siècle, pour s’imprégner de l’atmosphère « so british ».
À deux pas, le quartier de Dumbo (pour « Down Under the Manhattan Bridge Overpass ») a achevé sa mue. Les entrepôts de brique accueillent désormais boutiques et restaurants.
Chaque week-end, les « bobos » viennent y flairer les nouvelles tendances, faire un jogging ou du roller. Et les familles plébiscitent le manège datant de 1922 installé aux pieds du pont, « encapsulé » dans un cube de verre par Jean Nouvel.
■ Ground Zero
Construits sur le site du World Trade Center, deux immenses « bassins miroirs » symbolisent le drame du 11 septembre.
De l’eau ruisselle le long des parois noires, avant de tomber dans un puits sans fond.
Autour des bassins, les noms des victimes sont gravés sur des plaques de bronze.
Tout à côté, le « National September 11 Memorial Museum » a ouvert ses portes le 21 mai 2014. Le musée permet de découvrir les fondations du World Trade Center, divers objets retrouvés dans les ruines, alors qu’une salle évoque les attentats.
On en ressort bouleversé, avant de reprendre sa respiration en levant les yeux au ciel pour observer les gratte-ciel du nouveau Word Trade Center. Haute de 541 m (le plus haut building des États-Unis), la tour surnommée la « Freedom tower » séduit par ses lignes épurées.
■ Times Square
Times Square a perdu son côté canaille. Qu’importe ! Jour et nuit, la foule se bouscule sur la plus célèbre place de New York.
On s’extasie devant les gratte-ciel aux silhouettes effilées, on s’amuse des enseignes lumineuses géantes, on rêve devant les affiches des comédies musicales de Broadway.
Le spectacle est aussi dans la rue. Des Américains déguisés en Batman ou Spiderman « pistent » les touristes pour une photo souvenir ! Les super héros se font pourtant voler la vedette par un cowboy uniquement vêtu d’un chapeau et d’un slip, qui traîne ses bottes été comme hiver sur Times Square. Il est devenu si célèbre qu’il est désormais sponsorisé par une marque de sous vêtements !
■ Les observatoires
Trônant fièrement sur la 5e Avenue, et symbole absolu de Big Apple, l’Empire State Building est le roi de l’horizon new yorkais depuis 1931.
Mais le colosse de style Art déco, haut de 449 mètres, se mérite. Il faut parfois plusieurs heures d’attente avant d’atteindre les ascenseurs qui mènent au 102e étage.
Moins haut, l’observatoire Top of the Rock du Rockfeller Center tient la comparaison. Le ticket d’entrée donne un rendez-vous à horaire fixe, pour ne pas avoir à faire la queue.
Ses ascenseurs high-tech vous hissent en une poignée de secondes au 70e étage, pour un panorama inédit.
Vers le nord, Central Park file à l’infini, immense.
Vers le sud, la forêt de gratte-ciel est encore plus belle au coucher de soleil. Avec un avantage : on voit l’Empire State Building !
■ Central Park
Oubliez l’idée d’explorer tout Central Park. Long de 4 kilomètres et large de 800 mètres, le poumon de New York aligne 340 hectares de pelouses, bois et plans d’eau.
En revanche, rien ne vous empêche de vous mettre au rythme des New-yorkais, pour un jogging avant un rendez-vous professionnel, un hot dog à l’heure du déjeuner, une promenade en calèche en fin de journée ou un pique-nique dominical.
On peut même louer une « City Bike », le Velib’local, lancé en 2013, pour accéder à quelques lieux emblématiques : le jardin de Strawberry Fields qui rend hommage à John Lennon, les galeries couvertes et la fontaine de Bethesda Terrace, la réserve d’eau du Réservoir Jacqueline Kennedy Onassis, le mini château écossais Belvedere Castle ou encore le petit zoo...
■ Museum Mile
Dans sa partie qui longe Central Park, la 5e avenue abrite une dizaine de musées. Parmi eux le Metropolitan Museum of Art, l’équivalent de notre Louvre.
Au menu, plus de deux millions d’œuvres, depuis les peintures européennes à l’art égyptien, symbolisé par le véritable temple de Dendour offert par l’Égypte.
Pas très loin, Le Guggenheim Museum vaut tout autant pour son architecture en spirale conçue par Frank Lloyd que pour sa collection du XXe siècle.
Hébergée dans un luxueux hôtel particulier, la Frick Collection expose quant à elle des chefs-d’œuvre de Titien, Vermeer ou Goya.
On combinera ces trois institutions avec le Museum of Modern Art (Moma), au cœur de Manhattan (53e rue). On se bouscule devant les Demoiselles d’Avignon de Picasso ou Gold Marylin Monroe d’Andy Warhol,en particulier les vendredis (de 16h à 20h), lorsque l’entrée est gratuite.
■ Harlem
Au nord de Central Park, le quartier d’Harlem s’est métamorphosé ces dernières années, loin de l’image dangereuse et insalubre qu’il traînait dans les années 80.
Pas de monuments majeurs, mais une balade urbaine pour humer l’atmosphère, à la découverte notamment de ses jolies maisons « Brownstones ».
Elle vous conduira forcément à l’Apollo Theater (sur la 125e rue) où se produisirent toutes les stars noires, d’Aretha Franklin à James Brown. Pour rester dans le ton, on pourra assister à une messe le dimanche matin (gospel assuré !), où dîner dans un club de jazz...
Notre sélection d'hôtels
■ Sofitel
Au Sofitel, vous trouverez toujours quelqu’un pour parler la langue de Molière.
Le groupe Accor a installé son enseigne dans un gratte-ciel de 33 étages, sur la 44e rue, à quelques minutes de marche de Times Square.
Les 398 chambres sont classiques mais élégantes, avec des tableaux et photos évoquant Big Apple et Paris sur les murs.
Un bon point pour la literie confortable, avec le fameux concept My Bed.
Préférez les étages supérieurs, pour bénéficier de la vue sur Manhattan.
Le restaurant Gaby propose une carte française dans un cadre Art déco.
www.sofitel.com
■ Shoreham
Située sur la 55e rue (à quelques mètres de la 5e Avenue), c’est l’une des adresses branchées.
L’architecture privilégie une ambiance zen, voire épurée. Les 177 chambres déclinent les teintes gris / marron et proposent un équipement de pointe : DVD, écran plat, lecteur CD Bose vidéo, et même console de jeux dans les chambres supérieures !
Le bar joue avec les lumières, idéal pour déguster le cocktail maison baptisé Shoreham Happy (liqueur de melon, ananas et vodka).
La terrasse permet de reprendre son souffle après une journée de travail.
www.shorehamhotel.com
■ Gansevoort Park Avenue
Moins « fashion » que son frère aîné de Meetpacking District, Le Gansevoort Park Avenue joue la carte de l’élégance, sur Park Avenue.
Ses 249 chambres déclinent les tons gris, rehaussés de touches de couleurs vives, turquoise ou fushia.
On aime surtout les parties communes, notamment la piscine extérieure chauffée (avec vue sur l’Empire State Building) ou encore le bar Blue Room avec terrasse, qui se transforme en club festif chaque week-end. Un restaurant italien et un spa complètent les installations.
www.gansevoorthotelgroup.com
■ Park Hyatt
Ouvert depuis septembre, le Park Hyatt s’est installé dans les 25 premiers étages du nouveau gratte-ciel One57 (qui en compte 90) dessiné par Christian de Portzamparc.
Les 210 chambres (44 m2 pour les plus petites) jouent la carte de l’élégance discrète et raffinée, avec une décoration inspirée des chics appartements du quartier d’Upper East side ; les parties communes sont décorées de 350 œuvres d’art et parfumées d’une fragrance exclusive, le chef français Sébastien Archambault est aux fourneaux.
Au 25e étage, un espace regroupe hammam, piscine intérieure et salle de sport, qui complète le Spa Nalai.
www.parkhyattnewyork.com
Au Sofitel, vous trouverez toujours quelqu’un pour parler la langue de Molière.
Le groupe Accor a installé son enseigne dans un gratte-ciel de 33 étages, sur la 44e rue, à quelques minutes de marche de Times Square.
Les 398 chambres sont classiques mais élégantes, avec des tableaux et photos évoquant Big Apple et Paris sur les murs.
Un bon point pour la literie confortable, avec le fameux concept My Bed.
Préférez les étages supérieurs, pour bénéficier de la vue sur Manhattan.
Le restaurant Gaby propose une carte française dans un cadre Art déco.
www.sofitel.com
■ Shoreham
Située sur la 55e rue (à quelques mètres de la 5e Avenue), c’est l’une des adresses branchées.
L’architecture privilégie une ambiance zen, voire épurée. Les 177 chambres déclinent les teintes gris / marron et proposent un équipement de pointe : DVD, écran plat, lecteur CD Bose vidéo, et même console de jeux dans les chambres supérieures !
Le bar joue avec les lumières, idéal pour déguster le cocktail maison baptisé Shoreham Happy (liqueur de melon, ananas et vodka).
La terrasse permet de reprendre son souffle après une journée de travail.
www.shorehamhotel.com
■ Gansevoort Park Avenue
Moins « fashion » que son frère aîné de Meetpacking District, Le Gansevoort Park Avenue joue la carte de l’élégance, sur Park Avenue.
Ses 249 chambres déclinent les tons gris, rehaussés de touches de couleurs vives, turquoise ou fushia.
On aime surtout les parties communes, notamment la piscine extérieure chauffée (avec vue sur l’Empire State Building) ou encore le bar Blue Room avec terrasse, qui se transforme en club festif chaque week-end. Un restaurant italien et un spa complètent les installations.
www.gansevoorthotelgroup.com
■ Park Hyatt
Ouvert depuis septembre, le Park Hyatt s’est installé dans les 25 premiers étages du nouveau gratte-ciel One57 (qui en compte 90) dessiné par Christian de Portzamparc.
Les 210 chambres (44 m2 pour les plus petites) jouent la carte de l’élégance discrète et raffinée, avec une décoration inspirée des chics appartements du quartier d’Upper East side ; les parties communes sont décorées de 350 œuvres d’art et parfumées d’une fragrance exclusive, le chef français Sébastien Archambault est aux fourneaux.
Au 25e étage, un espace regroupe hammam, piscine intérieure et salle de sport, qui complète le Spa Nalai.
www.parkhyattnewyork.com
Nos bonnes adresses
■ Tavern on the Green
Ce restaurant emblématique de Central Park a rouvert il y a quelques mois, après deux ans de rénovation.
Situé dans un bâtiment historique de 1870 utilisée comme bergerie, il est parfait pour un déjeuner d’affaires ou un dîner privé, dans un cadre champêtre.
www.tavernonthegreen.com
■ River Café
Au pied du Brooklyn Bridge, dans le quartier de Dumbo, le célèbre River Café installé sur une barge a bénéficié d’une rénovation complète et propose une cuisine américaine, avec un panorama unique sur les gratte-ciel de la pointe de Manhattan.
http://therivercafe.com
■ Estela
Depuis que Barak Obama a poussé ses portes, le restaurant Estela ne désemplit pas. Ce bistrot chic aux murs décapés et aux lustres Art déco du quartier de Nolita propose une cuisine du monde accompagnée d’excellents vins.
www.estelanyc.com
■ Magnolia Bakery
Les gourmands ne manqueront pas de faire un stop à Magnolia Bakery (vu dans la série Sex and the City), dans le quartier de Greenwich. La boutique à la décoration vintage propose d’excellents cupcakes.
www.magnoliabakery.com
■ Macy’s
À l’angle de Broadway et de la 34e rue, c’est LE grand magasin de New York, avec plus de 100 000 m2 répartis sur 10 étages.
Il propose un passe gratuit aux visiteurs permettant de bénéficier de 10% de réduction sur certains articles.
Entre deux achats, on peut déjeuner dans son restaurant Stella 34.
www1.macys.com
■ 5e Avenue et Madison Avenue
La 5e Avenue concentre les flagships des plus grandes marques.
Plus haut dans Manhattan, dans le très chic Upper East Side, la taille des gratte-ciel diminue en même temps que le budget shopping grimpe !
En particulier le long de Madison Avenue, où les créateurs ont investi le Fashion District...
■ Meetpacking District
Oubliez Soho ! Avec ses entrepôts réhabilités en boutiques chics et cafés trendy, Meatpacking District est LE quartier à la mode.
Son cœur vibre au Chelsea Market, une usine de biscuits transformée en halle de 240 mètres, dans une ambiance industrielle.
Bars à huîtres et restaurants de burgers au homard font le délice des gourmets.
■ Woodbury Common Premium Outlets
Il faut prendre le bus (Port Authority Bus Terminal, sur la 9e Avenue) et rouler une heure pour rejoindre Woodbury Common, aux confins du New Jersey. Dans une ambiance de petite ville américaine, des maisons en bois hébergent 220 boutiques d’usine, de Nike à Gucci, avec des rabais qui dépassent parfois 50%. Prix du bus : 37 $ l’A/R.
www.citysightsny.com
■ Williamsburg
C’est le quartier « hype » de Brooklyn, en particulier sur Bedford Avenue. Dans l’atmosphère d’une ville de province, boutiques de fripes décalées, designers audacieux et restaurants branchés se partagent les trottoirs. Parfait pour savourer une Brooklyn Lagger, la bière locale...
Ce restaurant emblématique de Central Park a rouvert il y a quelques mois, après deux ans de rénovation.
Situé dans un bâtiment historique de 1870 utilisée comme bergerie, il est parfait pour un déjeuner d’affaires ou un dîner privé, dans un cadre champêtre.
www.tavernonthegreen.com
■ River Café
Au pied du Brooklyn Bridge, dans le quartier de Dumbo, le célèbre River Café installé sur une barge a bénéficié d’une rénovation complète et propose une cuisine américaine, avec un panorama unique sur les gratte-ciel de la pointe de Manhattan.
http://therivercafe.com
■ Estela
Depuis que Barak Obama a poussé ses portes, le restaurant Estela ne désemplit pas. Ce bistrot chic aux murs décapés et aux lustres Art déco du quartier de Nolita propose une cuisine du monde accompagnée d’excellents vins.
www.estelanyc.com
■ Magnolia Bakery
Les gourmands ne manqueront pas de faire un stop à Magnolia Bakery (vu dans la série Sex and the City), dans le quartier de Greenwich. La boutique à la décoration vintage propose d’excellents cupcakes.
www.magnoliabakery.com
■ Macy’s
À l’angle de Broadway et de la 34e rue, c’est LE grand magasin de New York, avec plus de 100 000 m2 répartis sur 10 étages.
Il propose un passe gratuit aux visiteurs permettant de bénéficier de 10% de réduction sur certains articles.
Entre deux achats, on peut déjeuner dans son restaurant Stella 34.
www1.macys.com
■ 5e Avenue et Madison Avenue
La 5e Avenue concentre les flagships des plus grandes marques.
Plus haut dans Manhattan, dans le très chic Upper East Side, la taille des gratte-ciel diminue en même temps que le budget shopping grimpe !
En particulier le long de Madison Avenue, où les créateurs ont investi le Fashion District...
■ Meetpacking District
Oubliez Soho ! Avec ses entrepôts réhabilités en boutiques chics et cafés trendy, Meatpacking District est LE quartier à la mode.
Son cœur vibre au Chelsea Market, une usine de biscuits transformée en halle de 240 mètres, dans une ambiance industrielle.
Bars à huîtres et restaurants de burgers au homard font le délice des gourmets.
■ Woodbury Common Premium Outlets
Il faut prendre le bus (Port Authority Bus Terminal, sur la 9e Avenue) et rouler une heure pour rejoindre Woodbury Common, aux confins du New Jersey. Dans une ambiance de petite ville américaine, des maisons en bois hébergent 220 boutiques d’usine, de Nike à Gucci, avec des rabais qui dépassent parfois 50%. Prix du bus : 37 $ l’A/R.
www.citysightsny.com
■ Williamsburg
C’est le quartier « hype » de Brooklyn, en particulier sur Bedford Avenue. Dans l’atmosphère d’une ville de province, boutiques de fripes décalées, designers audacieux et restaurants branchés se partagent les trottoirs. Parfait pour savourer une Brooklyn Lagger, la bière locale...
Carnet pratique
■ Où se renseigner ?
Office de tourisme : www.nycgo.com/fr
■ Y aller : Air France, XL Airways, La Compagnie, Openskies, Delta, American Airlines, United Airlines proposent des vols directs entre la France (Paris, Nice) et New York.
■ Formalités : demande d’entrée aux États-Unis à remplir sur https://esta. cbp.dhs.gov. cbp.dhs.gov, au moins 48 heures avant le voyage. Il faut également s’acquitter d’une taxe de 14 $.
■ Climat : les meilleures saisons sont le printemps et l’automne. L’hiver est très froid (neiges fréquentes), l’été étouffant.
■ Monnaie : le dollar vaut environ 0,95 €.
■ Langues : l’anglais. On parle français dans certains restaurants et magasins
■ Décalage horaire : - 6 heures.
Office de tourisme : www.nycgo.com/fr
■ Y aller : Air France, XL Airways, La Compagnie, Openskies, Delta, American Airlines, United Airlines proposent des vols directs entre la France (Paris, Nice) et New York.
■ Formalités : demande d’entrée aux États-Unis à remplir sur https://esta. cbp.dhs.gov. cbp.dhs.gov, au moins 48 heures avant le voyage. Il faut également s’acquitter d’une taxe de 14 $.
■ Climat : les meilleures saisons sont le printemps et l’automne. L’hiver est très froid (neiges fréquentes), l’été étouffant.
■ Monnaie : le dollar vaut environ 0,95 €.
■ Langues : l’anglais. On parle français dans certains restaurants et magasins
■ Décalage horaire : - 6 heures.